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23/04/2010

prochains Conseils d'arondissement

Prochains Conseils d'arrondissementMairie du 10ème.jpg

Séance publique ouverte à tous, salle des mariages de la Mairie du 10e, 2e étage.

Les dates prévisionnelles du Conseil du 10ème arrondissement; auquel je vous prie de participer, sont les suivantes :

 

  • jeudi 29 avril à 18h30
  • jeudi 27 mai à 18h30
  • jeudi 24 juin à 18h30

Mairie du 10e arrondissement
72 rue du Faubourg Saint-Martin
75475 Paris Cedex 10

20/04/2010

A propos des 35 heures, par Philippe DOMINATI

Les 35 heures atténuées ??

Erreur ou acquis social ? Un peu plus de 10 ans après sa mise en œuvre, le débat qui a eu lieu au Sénat il y a quelques jours sur la loi Aubry a mis en exergue les points suivants :

Dix ans après la loi sur les 35 heures, le premier constat, c'est qu'elle n'a pas contribué à créer des emplois. Elle devait créer 700.000 emplois. Or seuls 350.000 emplois ont été crées entre 1997 et 2002 et ceux-ci résultent en réalité uniquement de la croissance de la France et non de la durée du temps de travail . Ce chiffre recouvre en effet à la fois des effets d’aubaine et des changements de régime. Des effets d’aubaine car les 35 heures ont été mises en place en pleine période de croissance économique. De nombreux chefs d’entreprises ont ainsi bénéficié d’exonérations de cotisations pour des emplois qui auraient de toute façon été crées. Des changements de régime car de nombreuses embauches correspondaient au passage en CDI des salariés en CDD ou en intérim. En outre, la réduction de cotisations sociales sur les bas salaires et l’introduction d’une flexibilité accrue de l’organisation du travail ont joué un rôle important dans la création d’emplois.

Le coût de cette réforme est astronomique :

On l’évalue à deux points de croissance chaque année soit 40 milliards d’euros dont 21 milliards au détriment du budget de l'Etat pour les seuls allégements de charge . Le coût du travail a augmenté de 11%. Si les lois Aubry ont pu être mises en œuvres sans trop de difficulté, c’est parce qu’elles se sont accompagnées d’importants allègements de charges sociales et parce que les entreprises ont pu bénéficier de l'aide de l'Etat tout en bloquant les salaires pour s'en sortir.

3000 heures de temps de travail annuel en 1830 contre 1451 heures aujourd’hui, ce qui représente 250 h de moins qu’aux États Unis et 111 h de moins qu’au Royaume Uni. Les Allemands, les Espagnols, les Italiens, les Néerlandais travaillent tous plus de 38 heures. La France est le seul pays dans lequel la législation a réduit unilatéralement la durée du travail de tous les salariés. Comment, dans une économie mondialisée, pouvons-nous être compétitifs en ne travaillant que 35 heures ? Nous sommes le seul pays où l'argent public est dépensé pour limiter le temps de travail.


Cette loi n’a pas permis à la France de garder un niveau de production important et ainsi de rester dans la 'compétition mondiale'. La réduction du temps de travail ne peut avoir d’impact positif sur la compétitivité des entreprises qu’à la condition que les gains liés à la réorganisation du travail et à l’augmentation de la productivité horaire compensent la baisse du temps de travail. Or, une étude de l’OCDE montre que ces diminutions de la durée du temps de travail ont conduit à un affaiblissement de la productivité. Les gains annuels de productivité sont seulement de 0,8% en 2008 contre 3,2% dans la décennie précédente. Les Français doivent désormais effectuer la même quantité de travail avec 4h en moins. Autrement dit, ce sont leurs conditions de travail qui se sont dégradées.

Cette perte de compétitivité pèse sur les exportations : pendant que les entreprises françaises affectaient leurs gains de productivité au financement des 35 heures, leurs concurrentes étrangères pouvaient baisser leurs prix et investir dans la recherche et le développement. Cette perte de compétitivité s’est traduite par de nombreuses délocalisations et un effondrement du commerce extérieur de la France.

Les 35 heures ont « tué l’hôpital » et alourdit la charge de la fonction publique : infirmières manquantes, insuffisance des recrutements, des sous-effectifs chroniques, la dégradation de la qualité du service est particulièrement sensible dans le milieu hospitalier. Dix ans après, l’Etat continue à dépenser des millions d’euros pour convertir des crédits comptes épargne-temps et pour payer les heures supplémentaires. 56% des salariés disposent de moins de temps pour effectuer les mêmes tâches ; 46% ont connu une dégradation de leurs conditions de travail.

Les 35 heures promettaient un quotidien meilleur à tous les Français. Les plus satisfaits de la réforme sont les cadres, qui ont récupéré des jours de congé, quand ceux qui s'en plaignent le plus sont les ouvriers. L’intérêt d’avoir plus de temps libre est limité lorsqu’on n’a pas assez d’argent pour en profiter. Il aurait fallu laisser le choix aux Français. De nombreux salariés ont besoin, pour gagner plus, de travailler plus. La France est coupée en deux : d’un côté ceux qui font effectivement les 35 heures, de l’autre ceux qui sont restés à 39 heures et ceux qui n’ont jamais compté leur temps comme les médecins, les commerçants, les agriculteurs ou les salariés du secteur social. Ainsi selon le ministère du Travail, la durée collective moyenne du travail hebdomadaire est de 35,1 heures dans les entreprises de 500 salariés et plus contre 36,6 heures dans les entreprises de 10 à 20 salariés, et elle est encore plus élevée chez les employeurs de moins de 10 salariés, restés quasiment tous aux 39 heures.

Une partie des effets de la loi a été effacée par les lois promulguées postérieurement. Depuis le retour de la droite au pouvoir, cinq lois sont venues remettre en question les 35 heures. La loi Fillon (17 janvier 2003) a assoupli les conditions de rémunération des heures supplémentaires, permettant aux entreprises de réduire par accord collectif le taux de majoration jusqu'à 10 %. La loi Ollier-Novelli (31 mars 2005) a facilité la possibilité de stocker des jours de congés et de RTT sur le compte épargne temps pouvant être transformé en argent. La loi Tepa (21 août 2007) incite financièrement les entreprises et les salariés à recourir aux heures supplémentaires. Une loi en faveur des PME (2 août 2005) étend le recours au forfait jour, jusqu'alors réservé aux cadres. La loi « portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail » (20 août 2008) permet à chaque entreprise de fixer, par accord, son contingent d'heures supplémentaires et de se passer de l'autorisation de l'inspection du travail, en deçà de 48 heures de travail par semaine, et relève le plafond des forfaits en jours à 235 jours.

Si les lois Aubry n’ont eu de cesse d’être assouplies depuis 2002, l’addition des 35 heures est sévère. La suppression des allégements de charge mis en place en raison de ces lois, ferait disparaître, selon un rapport établi par M. Tavernier, 600.000 à 800.000 emplois. Preuve que la suppression pure et simple des 35 heures n’est pas si simple à régler. Mais la vision idéologique du travail « aliénant » - que n’a-t-on entendu sur le sujet sur les bancs de la gauche ! - a vécu. La valeur travail doit, comme le voulait LE Président de la République, retrouver ses lettres de noblesse, être réhabilitée, et les fruits du travail valorisés et non supprimés par une politique fiscale confiscatoire.

Le Vice-Président du groupe UMP...

Nouvelle image (3).JPGLe vice-Président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jérôme DUBUS, élu du 17ème arrondissement, quitte le Mouvement populaire pour s'inscrire au groupe Centre libéral et indépendant.

19/04/2010

Dimanche : Journée du Souvenir de la déportation

déportation.JPGCe dimanche 25 avril, à 11 hrs, une cérémonie est organisée à la mairie du 10ème arrondissement en hommage aux victimes de la déportation.

Il est important que cette Journée du Souvenir soit honorée par nous, militants politiques, héritiers du gaullisme et de la résistance.

Ces cérémonies n'intéressent pas les "jeunes", selon M. Lancar et la Fédération de Paris, puisque ceux-ci organisent un tractage le même jour et à la même heure. C'est bien triste pour ces futurs ou déjà vieux...

Mais les vrais jeunes et même les autres, nous serons là !

 

 

16/04/2010

IL Y A DU DESHERBANT POUR CA !

JEUNE POUSSE.jpg

Le masque est tombé. On est en plein dans la chasse aux vieux. Dixit Benjamin LANCAR, que nous avons contribué à faire élire comme Conseiller régional "du Xème" (sic), affirme dans cet interview au quotidien METRO : "Si on fait de la politique comme les vieux, il ne faut pas s'étonner que les jeunes ne votent pas". Ce jeune homme, qui "met un point d'honneur à siéger sans cravate" au Conseil régional devrait aussi se douter, si on suit ses doctes paroles, que si on fait de la politique comme les jeunes, on ne devrait pas s'étonner que les vieux ne votent pas. Pas pour lui, en tout cas.

On a vu combien sa façon de faire de la politique a réussi dans le Xème !

Prenons en de la graine (de jeune pousse) !

En tout cas, les choses sont claires : "Benjamin Lancar travaille d'arrache-pied à son rêve : être élu député dans le Xème arrondissement de Paris". "Le terrain, c'est la clé, martelle-t-il", fort de sa longue expérience réussie, sans doute. Au fait, on l'attend toujours aux tractages organisés par le délégué de circonscription...

Quand donc les instances nationales de l'UMP qui ont voulu se débarasser de lui aux Jeunes Pop comme elles ont voulu se débarasser de Lynda ASMANI, trop indocile, comprendront-elles qu'elles sabotent l'action des militants localement en faisant fi de la démocratie et de l'avis de la base militante ?

15/04/2010

Journée du Souvenir de la déportation

Dimanche 25 avril, à 11h00, à la Mairie du 10ème

JOURNEE DU SOUVENIR DE LA DEPORTATION

Soyons nombreux !

14/04/2010

Nous ne sommes pas les seuls à nous plaindre...

Malaise.JPG

Commentaire d'Anne BIRABEN, déléguée UMP de la 21ème circonscription de Paris , en réponse à une question d'un journaliste :  "Nous avons exprimés notre déception, notre sentiment d'abandon par les instances dirigeantes, et la dureté de notre travail sur le terrain en l'absence de toute reconnaissance. Comment reprendre Paris sans avoir de la considération pour l'UMP de l'est parisien, ses militants et ses électeurs ? Car nous voulons tous changer la politique à Paris. Et pour celà nous avons besoin de moyens, pour que notre travail se fasse en profondeur et sur la durée. Je rappelle que dans le 20e, nous n'avons pas d'élus, pas de permanence, pas de budget et pas de moyens de communication... " On se sent moins seuls...

13/04/2010

la sécurité du quartier Grange aux Belles

Hortefeux.JPG

La réunion du Comité de circonscription du 12 avril

Le Comité UMP de la Vème circonscription de Paris (10ème arrondissement) s'est réuni comme annoncé le lundi 12 avril. Tous les membres du Comité étaient présents ou représentés, sauf une personne. Ont également assisté à la réunion : Mme Asmani, conseillère de Paris, conseillère du 10ème arrondissement (NC), M. Federbusch, conseiller d'arrondissement (Gauche Moderne) et d'autres militants. Parmi les questions débattues : la position des militants de l'arrondissement face aux récents développements internes à l'UMP, la position personnelle des membres du Comité de circonscription face aux récentes tentatives de déstabilisation, les actions à mener sur le terrain, en liaison avec d'autres circonscriptions. Le Comité, en particulier, a renouvellé son soutien à l'association Vigilance République pour son opposition résolue aux projets de la Mairie de Paris quant à l'aménagement de la place de la République. A été également évoquée l'action visant à créer un nouveau marché dans le Nord de l'arrondissement.