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15/06/2016

La Lettre du sénateur Dominati

 
 

Les Britanniques redessinent l'Europe
 

Le débat entre pro- et anti-Brexit s'intensifie à mesure que l'échéance se rapproche. A quelques jours du référendum sur le possible retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, consultation prévue le 23 juin, l'issue semble incertaine. Les derniers sondages donnent 43% pour le camp du Brexit et 41% pour celui du maintien dans l'UE, avec en conséquence un assez large panel d'indécis.

 

On connaît les relations tumultueuses du Royaume-Uni avec la construction européenne. Favorables depuis toujours à l'économie de marché, les Britanniques ont fini par rejoindre, avec l'aval de la France, la Communauté économique en européenne (CEE) en 1973. Mais, culturellement hostiles au centralisme, en particulier juridique, ils n'ont eu de cesse de manifester leur défiance à l'encontre d'un processus d'intégration et d'une réglementation européenne jugés trop contraignants.

 
Un référendum lourd d'enjeux
 

Que se passera-t-il si les Britanniques décident de se retirer de l'UE ? Les prédilections des uns et des autres sont je crois à prendre avec des pincettes, tant il difficile d'évaluer avec précision les conséquences d'un retrait.
 
Une chose est sûre : le demi-milliard d'Européens que compte le marché intérieur offre aujourd'hui des débouchés extrêmement précieux aux services et produits britanniques. Près de la moitié des exportations du Royaume-Uni concerne l'UE. Il existe donc là un réel danger si, confronté hors de l'UE à des droits de douane, le pays ne parvenait pas à maintenir un même niveau de performances commerciales. De la même façon, Londres pourrait perdre les débouchés que lui offre sa première place européenne de capitale financière, secteur qui dans sa totalité représente 11% de la richesse nationale britannique !
 
Attractivité commerciale, stabilité monétaire et financière, capacité d'investissement et, par ricochet, conséquences sur le niveau de chômage : les effets d'une sortie isolée du Royaume-Uni sur l'activité économique me paraissent à tous points de vue risqués.
 
Les enjeux dépassent de beaucoup le seul cas britannique. Partout l'euroscepticisme gagne du terrain sous l'effet cumulé de l'impuissance de l'Europe à juguler le déclin économique et à enrayer l'afflux migratoire. On l'a vu notamment en Grèce, en Hongrie ou, plus récemment encore, en Autriche. Les concessions obtenues de l'UE par le gouvernement de David Cameron et sur lesquelles aura finalement à se prononcer le peuple britannique fournissent à mes yeux l'occasion inédite de réfléchir à la direction que nous souhaitons infléchir à la construction européenne.
 
Face aux démagogues attitrés, il nous faut avoir le courage de répondre à cette question : comment l'Europe, qui apparaissait hier comme la solution à presque tous les maux, en est-elle venue à être perçue comme un problème supplémentaire venant s'ajouter aux autres ?

 
Le syndrome de l'UE ? Son jacobinisme !
 

J'aborde le sujet ô combien sensible de l'Europe avec d'autant plus de lucidité que je me suis moi-même toujours défini politiquement comme Européen. Mais, en l'occurrence, la lucidité commande de reconnaître la crise de légitimité sans précédent que traverse aujourd'hui l'UE. Beaucoup de choses lui sont reprochées, non sans quelque raison : une multiplication des réglementations et des contraintes, une attitude jusqu'au-boutiste dans des domaines qui en vertu de la subsidiarité ne devraient pas la concerner, une logique punitive perçue comme illégitime et paralysante.
 
La dénonciation rituelle, par les extrémistes de gauche comme de droite, d'une « Europe ultralibérale » est dans ces conditions un pur mensonge. Par son bureaucratisme opaque, son omnicompétence forcenée et son centralisme parfois autoritaire, l'Europe bruxelloise apparaît au contraire calqué sur le modèle interventionniste et jacobin… attentatoire aux libertés ! De sorte que s'ajoute souvent à la technocratie de l'Etat celle de l'Europe, au plus grand dam des Français et des Européens.

 
L'immense défi
 

Malgré les désillusions qu'a pu entraîner jusqu'ici la construction européenne, l'Europe politique ne reste pas moins nécessaire. Pourquoi ? D'abord pour faire contrepoids aux Etats-Unis et à l'émergence de nouvelles puissances tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil. Mais aussi pour des raisons culturelles et historiques, les peuples européens ayant été trop longtemps déchirés par des conflits et des rivalités qu'il serait dangereux de raviver. Si difficile à trouver, l'équilibre entre l'autonomie et l'union reste un perpétuel objectif.
 
De ce point de vue, l'incurie de la présidence Hollande est effarante ! Que retiendrons-nous, en mai prochain, de l'action de François Hollande sur la scène européenne ? Rien. Quelle initiative a-t-il prise concernant la redéfinition de l'espace Schengen et la lutte contre le terrorisme ou le déferlement migratoire ? Aucune. Où en est le couple franco-allemand ? Nulle part.  Heureusement qu'il y eut ses participations aux commémorations pour rappeler l'Europe au bon souvenir de nos compatriotes… Disons-le franchement : c'est sur le terrain de l'Europe que la présidence Hollande fut le plus préjudiciable à la France. Au plus grand bénéfice des eurosceptiques, qui ont eu beau jeu d'exploiter les faiblesses de l'UE et le mutisme français.
 
Quelle que soit l'issue du référendum, la droite devra renouveler son projet européen en l'assortissant d'une finalité précise, notamment géographique. Comment, à cet effet, ne pas évoquer le brûlant dossier turc ? L'entrée dans l'UE d'un pays de 75 millions d'habitants, à laquelle la majorité des Français et des Européens sont opposés, signerait peut-être irrévocablement la mort de l'Europe politique.

La teneur des projets présentés par les principaux candidats à la primaire de la droite est, à cet égard, plutôt réjouissante. Tous semblent déterminés à redéfinir un espace sécuritaire seul garant des libertés, à réactiver le couple franco-allemand et à procéder aux nécessaires ajustements institutionnels. La droite semble enfin prête à relancer demain le beau projet européen !

 

 

Après l'horrible attentat islmamiste de Magnanville : les réactions de MM Juppé et Lemaire

Alain Juppé sur RTL : "Il est urgent de rétablir l'ordre et l'autorité"

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Je veux dire ma profonde émotion et ma révolte face au meurtre d'un commandant de police et de sa femme, hier soir dans les Yvelines.

Ma 1ère pensée va à leur petit garçon de 3 ans et leurs familles.

Je veux témoigner de tout mon soutien aux policiers et à toutes les forces de sécurité qui sont engagées depuis des mois dans la lutte contre le terrorisme, pour notre protection à tous et au péril de leur vie.

Face à la menace islamiste, il est indispensable de renforcer les moyens juridiques et techniques de nos forces de police et de renseignement afin d'assurer une surveillance de tous les individus liés au jihadisme, surtout après une condamnation pour terrorisme.

Nous devons également redoubler d'efforts pour éliminer définitivement l'Etat islamique, dans le cadre d'une coalition internationale renforcée.

Le combat contre le terrorisme est un combat culturel, pour nos valeurs de liberté et de respect de la vie.
Notre Nation gagnera contre le fanatisme !


Bruno Le Maire : Nous ne pourrons plus rien faire en France à moins de changer la classe politique !

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09/06/2016

Envoyé par un lecteur du blog...

La France va mieux....
 
- Le siège de Technip quitte Paris pour Londres.
 
- Le siège d'Alcatel part en Finlande.
 
- Le siège de Lafarge-Holcim part en Suisse.
 
- Le siège d'Alstom part aux États-Unis.
 
Heureusement.... le siège de la CGT reste à Montreuil !!

Libéralisme et justice sociale n'ont jamais été incompatibles

Je veux remettre de la justice dans notre pays ! 


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Je maintiens mon cap avec la même constance et je ne change pas de ligne politique : depuis le départ, je dis que je veux remettre de la justice dans notre pays. Je refuse toute course au "plus libéral que moi tu meurs" et toute purge imposée aux Français.

Ma priorité est de faire attention à ce que les dépenses sociales aillent à ceux qui en ont vraiment besoin.

Quand on distribue une allocation de rentrée scolaire, par exemple, assurons-nous que cela va bien aux enfants et que certains n'en profitent pas pour acheter à la rentrée des téléviseurs ou tout autre appareil électronique.

Je veux également supprimer l'aide médicale d'Etat car je ne trouve pas juste que des personnes en situation irrégulière ont accès à des soins dont des Français ne peuvent pas bénéficier.

 

 

28/05/2016

Journée national de la Résistance

journée nationale de la résistanceL'Assemblée nationale a instauré le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance.journée nationale de la résistance Cette journée, qui s'est tenue pour la première fois le 27 mai en 2014, est l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance. C'est l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance, comme : le courage, la défense de la République, le souci constant de la justice, de la solidarité, de la tolérance et du respect d'autrui.

Toutes valeurs qui sont mises à mal aujourd'hui.

AGIR POUR LE 10E était présent à la Mairie du 10e, puis au lycée Jacques Decour et au cimetière de Montmartre pour rendre hommage au résistant.

Il est regrettable que ni la Mairie du 10e ni les élus, de droit comme de gauche (à l'exception d'un seul), n'aient cru utile de participer à ces différentes cérémonies.

journée nationale de la résistance

 

25/05/2016

Alain Juppé réunit les élus locaux à Paris le 1er juin

Alain Juppé pour la France

Alain Juppé réunit les élus locaux le 1er juin

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A l’occasion du 99ème Congrès des maires, Alain Juppé réunira les élus locaux qui le soutiennent le mercredi 1er juin à 17h45 salle Wagram (39-41 avenue de Wagram, Paris 17ème). Si vous êtes élu local, n’hésitez pas à vous inscrire par mail : 1erjuin@alainjuppe2017.fr

23/05/2016

Le piège Macron...

Nous avons reçu cette analyse d'un lecteur du blog qui pense pour acquis que Macron sera candidat:

Toutes les voix qui se porteront sur Emmanuel Macron seront celles qui manqueront à Alain Juppé ou Bruno Le Maire pour être présent au second tour, et permettront à François Hollande de s’opposer à Marine Le Pen et d’être réélu dans un fauteuil, pacte de 1986 oblige, car, pour ce dernier, le piège à éviter absolument c’est d’être face à Juppé ou Le Maire au second tour.

22/05/2016

Les comités JUPPE

Alain Juppé pour la France

1000 comités

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En un an, tous ensemble nous avons créés 1000 comités, 1000 groupes qui dans toute la France métropolitaine, dans l'ensemble des territoires et départements d'outre-mer, dans plus de 80 pays au sein des communautés des Français de l’étranger, comités AJ! ou comités Jeunes avec AJ!

Il s'agit d'un premier succès, bravo à toutes celles et ceux qui ont accepté de prendre en charge l'animation de l'un de ces 1000 comités ou de les rejoindre et de participer à leurs actions.

Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : juppé

19/05/2016

Les propositions d'Alain Juppé pour l'emploi

Alain Juppé pour la France

Les propositions d’Alain Juppé pour l’emploi soutenues à 80% !

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Il y a une semaine, Alain Juppé présentait devant plusieurs centaines d’acteurs du monde de l’entreprise son programme économique à l’occasion de la sortie de son livre « Cinq ans pour l’emploi ». Dans son discours, notre candidat a défini le principal objectif de son futur mandat : « le retour au plein emploi ».

Les nombreuses mesures proposées par Alain Juppé ont reçu un large écho dans la presse, mais aussi un net soutien de la part de près de 80 % des Français qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre selon une enquête Odoxa.