12/04/2017
Les manoeuvres contre François Fillon
Plusieurs juristes (avocats et professeurs de droit) se sont mobilisés pour rédiger cet appel à propos des manoœuvres employées à l’encontre de François Fillon.
» Les termes de « coup d’Etat institutionnel » définissent parfaitement les manœuvres employées à l’encontre de François Fillon, pour tenter de l’empêcher, à tout prix, de concourir à l’élection présidentielle.
Le pouvoir a dévoyé le droit pénal et la procédure pénale pour tenter de détruire la réputation de son principal adversaire ; le but de cette vaste opération étant de favoriser l’élection d’un successeur déjà coopté, faux nez d’une candidature sociale-démocrate ou sociale-libérale qui était d’avance vouée à l’échec.
Le candidat de la droite et du centre était jugé dangereux car il avait déjà recueilli la confiance de plusieurs millions de ses compatriotes lors de primaires irréprochables. Il fallait donc, pour tenter de le discréditer, lui imputer à délit des faits qui ne tombent manifestement pas sous le coup de la loi. L’allégation d’un « détournement de fonds publics » est contraire aux termes du code pénal et incompatible avec les principes constitutionnels.
Contraire aux termes du Code pénal d’abord : le texte qui définit ce délit, l’article 432-15, ne vise, comme auteurs possibles de celui-ci, qu’une « personne dépositaire de l’autorité publique » ou « chargée d’une mission de service public », qu’un « comptable public » ou un « dépositaire public », qualités que n’a évidemment pas un parlementaire.
Au surplus, il est plus que douteux que les sommes versées à un parlementaire pour organiser son travail de participation au pouvoir législatif et au contrôle du pouvoir exécutif puissent être qualifiés de fonds publics.
Contraire aux principes constitutionnels ensuite : à celui de la séparation des pouvoirs, seul garant du caractère démocratique des institutions et obstacle à la tyrannie. L’indépendance dont dispose le parlementaire, y compris dans la gestion de ses crédits destinés à rémunérer ses collaborateurs, n’est pas un simple caprice. C’est le préalable nécessaire à l’une de ses missions constitutionnelles qu’est le contrôle de l’exécutif. Pour préserver le principe de séparation des pouvoirs, les assemblées disposent, comme elles l’entendent, de leurs crédits de fonctionnement. Incriminer l’emploi discrétionnaire de ces dotations serait s’en prendre à l’exercice de la fonction d’un parlementaire, s’attaquer par là-même au principe constitutionnel de l’indépendance des assemblées parlementaires, corollaire de la séparation des pouvoirs. Pour l’exécutif, prétendre contrôler l’utilisation des dotations d’un parlementaire au moyen d’une procédure pénale enfreint donc ce principe.
Dans le cas de François Fillon, l’atteinte à la Constitution est d’autant plus grave que la procédure pénale est engagée illégalement. En admettant qu’il y ait eu violation du règlement d’une assemblée parlementaire, une enquête n’aurait pu être menée que par le bureau de l’assemblée en cause. C’est bien d’ailleurs la procédure qu’a retenue le Parlement européen pour sanctionner une candidate à l’élection présidentielle française.
A plus forte raison, le pouvoir ne pouvait-il laisser le parquet national financier (PNF) se saisir d’une telle enquête (ou l’y inciter) ? Il saute aux yeux que les faits allégués contre le candidat n’entrent pas dans les chefs de compétence énumérés par l’article 705 du code de procédure pénale (loi du 6 décembre 2013) de ce ministère public : non seulement ces faits ne répondent à la définition d’aucune des infractions mentionnées dans ces chefs de compétence, mais encore nul ne saurait prétendre sérieusement qu’ils présentent « une grande complexité », au sens dudit article.
C’est encore au prix d’une double erreur que le président de la République se retranche derrière l’indépendance de la justice. D’abord, les officiers du ministère public ne sont pas « la justice », la Cour européenne des droits de l’homme leur dénie l’appartenance à l’autorité judiciaire. Ensuite, ils ne sont pas statutairement indépendants du gouvernement, mais subordonnés au ministre de la Justice.
Il y a pire. Le bras armé du pouvoir, en l’espèce, est ce parquet national financier. Il est un organe d’exception au sens technique du terme, un organe à compétence dérogatoire au droit commun, limitativement définie. Faut-il rappeler sa genèse, à savoir le refus du pouvoir de se conformer au fonctionnement régulier du ministère public, faute d’avoir réussi à museler un procureur général de la Cour de Paris trop indocile à ses yeux (il est loin le temps où les tenants de ce pouvoir socialiste remettaient en cause le caractère exceptionnel de certaines juridictions, comme les cours d’assises spéciales en matière de terrorisme, sans parler de la Cour de sûreté de l’Etat) ?
Dès le début de l’enquête visant François Fillon, le parquet national financier s’est comme ingénié à justifier la suspicion légitimement née de cette origine : la précipitation avec laquelle l’enquête a été ouverte, sans même le respect d’un délai suffisant pour lire à tête reposée le Canard enchaîné laisse perplexe ; surtout, la publication dans Le Monde par deux « journalistes » familiers du président de la République, de son secrétaire général etc., des procès-verbaux de l’enquête à peine sont-ils clos, au mépris du secret de l’enquête, démontre irréfutablement une collusion entre les officiers du ministère public ou leurs délégataires et ces « investigateurs ». Le même journal combat d’ailleurs les moyens de défense constitutionnels invoqués par la défense de François Fillon en faisant appel à un civiliste
Dans leur acharnement, ceux qui ont ourdi cette machination ont pourtant négligé ou sous-estimé un risque : celui d’une action engagée contre l’Etat, en application de l’article L.141-1 du Code de l’organisation judiciaire, en réparation du dommage causé par le fonctionnement défectueux du service public de la justice au cas de faute lourde. En effet, il ne se discute pas que la violation du secret de l’enquête ou de l’instruction en matière pénale constitue un fonctionnement défectueux du service public de la justice et que le rôle actif ou passif du parquet dans cette violation caractérise une faute lourde.
Il reste que la tentative de déstabilisation et de disqualification du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle est sans précédent par sa violence et par l’implication ouverte de l’Etat.
Sans doute dans le passé d’autres candidats ont-ils été visés par des attaques venant pour la plupart des mêmes journaux : affaire Markovic, diamants de Bokassa, affaire Clearstream. Mais jamais le pouvoir en place n’avait orchestré la campagne avec une pareille impudence.
Au-delà du seul piétinement de la présomption d’innocence, principe dont s’enivrent constamment les zélateurs de l’actuel pouvoir, pour refuser d’endiguer la délinquance ordinaire, ce sont tous les principes essentiels d’un Etat démocratique qui sont bafoués.
Au-delà de la défense du candidat François Fillon, aucun juriste ne peut cautionner ce dévoiement voulu et partisan des institutions, préalable à un « coup d’Etat permanent ». Ni la magistrature, ni la police n’ont vocation à servir de supplétifs à un pouvoir moribond.
C’est pourquoi les juristes signataires de cet appel entendent alerter leurs compatriotes sur cette forfaiture et ses dangers pour la démocratie. Ce n’est pas une poignée de substituts militants trop zélés qui feront obstacle aux millions de Français qui ont déjà choisi démocratiquement François Fillon comme candidat de la droite et du centre. Nous n’acceptons pas un coup d’Etat institutionnel, au profit de l’héritier désigné par le pouvoir.
> >>> Philippe FONTANA Avocat au barreau de Paris
> >>> André DECOCQ Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
> >>> Geoffroy de VRIES Avocat au barreau de Paris
> >>> Yves MAYAUD Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
> >>> Serge GUINCHARD Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas, ancien recteur
> >>> Pauline CORLAY Professeur agrégé des facultés de droit, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation
> >>> Guillaume DRAGO Professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris II
> >>> Guillaume MASSE Avocat au barreau de Paris
> >>> Jean-Luc ELHOUEISS Avocat au barreau de Paris, Maître de conférences
> >>> Georges BONET Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
> >>> Raymonde VATINET Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
> >>> Anne-Marie LE POURHIET Professeur de droit public à l’université Rennes-I
> >>> Bernard de FROMENT Avocat au barreau de Paris
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10/04/2017
Le scandale Hidalgo...
Madame Hidalgo, notre actuelle maire de Paris, a été payée pendant des années à la fois comme inspectrice du travail à temps plein, première adjointe en charge de l’urbanisme à la mairie et conseillère régionale. Les deux premières fonctions ne sont pas déjà compatibles avec un agenda normal, alors avec la troisième ! En plus, elle était secrétaire nationale du PS chargée de la culture. Quand on cherche des traces de son travail à l’inspection, on n’en trouve pas. La question a été posée par notre ami Serge Federbusch,depuis trois ans : aucune réponse ! Il faut voir que son job ectoplasmique à l’inspection du travail a coûté à l’Etat plus de 600.000 euros sur dix ans et qu’il lui a au surplus permis de prendre une retraite à 52 ans ! C’est un scandale pire que celui, présumé, de Pénélope Fillon mais chut ! Pas un mot dans la presse. Étonnant, non ?
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03/04/2017
M. RUQUIER, digne représentant de la bien-pensance
Comment peut-on admettre que sur une chaîne publique, un animateur, en pleine campagne électorale, s'affirme comme militant anti-FN ?
C'est un vrai scandale, même si on n'est pas partisan du Front National. Que fait la soit-disant Haute autorité? Que fait M. Hollande, garant des institutions?
Pourquoi ce Monsieur Ruquier ne s'est-il jamais opposé à la venue sur son plateau de militants d'extrême gauche ?
Même si l'on na rien à voir avec Mme Le Pen, on ne peut accepter l'insulte d'une personne, qui profite de sa position de privilégié pour s'adresser à des millions de Français et les influencer. Ce Monsieur essaie de copier Philippe Bouvard en se trémoussant sur sa chaise, alors qu'il ne lui arrive même pas à la cheville.
Il gagne 40 000 EUR par mois (et avec nos impôts puisque France 2 est une chaîne publique) pour dire des insanités. De quel droit se permet-il de traiter de cons les Français qui ont des opinions différentes des siennes (socialistes) et qui, surtout, le nourrissent. * Qui es-tu, Ruquier pour te permettre, dans ton émission "on n'est pas couché " de dire : "Les musulmans, quand ils prient, se tournent vers la Mecque, et Marine, quand elle parle, se tourne vers les cons..." ? Les cons c'est vous, c'est moi, ou d'autres qui payons la redevance... Plus grave encore, l'émission étant enregistrée, Antenne 2 s'est rendue complice de cette insulte adressée à plusieurs millions de Français.
La chaîne de télévision d’état se serait-elle officiellement convertie à l’ Islam ?
(par respect, on ne mentionne déjà plus les saints du jour dans la météo !)
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02/04/2017
L'ahurissant discours de Mme Ericka Bareigts
La ministre "des Outre-Mers" s'est adressée au peuple guyanais devant une foule où ne figurait aucun drapeau français! Un ministre aurait-il parlé au peuple seine-et marnais? Si la gauche veut larguer la Guyane, qu'elle le dise !
Tiens, aucun média n'a relevé l'incongruité du discours ministériel...
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30/03/2017
Dimanche 9 avril à Paris
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SOUTENONS FRANCOIS FILLON, le seul capable d'être notre prochain Président !
Ne nous égarons pas :
SEUL LE PROGRAMME DE FRANCOIS FILLON PERMETTRA A LA FRANCE DE S'EN SORTIR !
Le programme d'extrême-gauche de Mme Le Pen nous conduira à la ruine
Le flou de M. Macron et ses discours incohérents nous conduiront à un tragique retour en arrière
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09/03/2017
Sondages...
Résultat du sondage Cevipof / Ipsos pour Sopra Steria, la fondation Jean Jaurès et Le Monde (9 mars 2017) :
Premier tour :
- Marine LE PEN : 27% (+1)
- Emmanuel MACRON : 23% (=)
- François FILLON : 19,5% (+1)
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28/02/2017
Pour ne pas avoir à choisir entre deux candidats de gauche
En avril, il n'est pas pensable que les récentes manœuvres médiatico-judiciaires nous conduisent à choisir entre deux candidats de gauche, l'une de la gauche nationaliste, l'autre de la gauche bobo. Nous avons écrit précédemment qu'il fallait soutenir François Fillon.
Les récents développements de l'affaire et l'appel à manifester contre les juges ainsi que la prise de position des ultra- réactionnaires de Sens commun nous invitent à suspendre notre participation à la campagne de François Fillon et à inviter ce dernier à se retirer au profit d'Alain Juppé.
La Primaire n'est pas la France...
Selon un sondage Odoxa publié ce matin, si Alain Juppé se présentait à la place de François Fillon, il ferait la course en tête avec 26,5% des suffrages, devant Emmanuel Macron (25%) et Marine Le Pen (24%)
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19/02/2017
L'ahurissant battage médiatique autour de Pénélope Fillon !
Réflexions d' Antoine BRUNET , ancien de la Cour des Comptes sur le Penelopegate
Réflexions éclairées d'un ami, ancien de la cour des comptes.
Chers tous,
J'ai comme vous été assommé par la cataracte médiatique du Penelopegate.
Mais ensuite j'ai enquêté et réfléchi. Voici quelques éléments à cet égard.
S’ils vous paraissent valables, vous pouvez les faire circuler.
Amitiés à tous,
Antoine BRUNET
>Je n’épiloguera pas dans cette note sur l’aspect médiatique des choses, que chacun connait puisque c’est l’essentiel de ce que traitent les médias.
> La présente note vise au contraire à tenter d’analyser et d’éclaircir le fond du dossier.
>
>
> . y a-t-il emploi fictif?:
> A mon avis non: c'est impossible pour plusieurs raisons, l'accusation ne tient pas.
>
> . d'abord est-ce que Pénélope a réellement travaillé ?
> La réponse est nécessairement oui. M Fillon, comme tous les députés, ne peut pas travailler sans assistant parlementaire, dont le rôle est à la fois divers et très chargé: suivre l'actualité, préparer des notes de synthèse ou des dossiers sur des sujets complexes, préparer les discours amendements et interventions à l'Assemblée, recevoir l'énorme courrier d'un parlementaire et rédiger les réponses, écouter les solliciteurs, représenter le député localement quand il est indisponible, préparer l'emploi du temps et suivre les rendez-vous et déplacements, ...
>
> Bref, il faut quelqu'un de fort calibre et ayant du temps disponible. C'est un travail qui relève du niveau Administrateur civil de la fonction publique.
> J'ai fait du Cabinet ministériel, je n'ai jamais autant travaillé.
>
> Or à aucun moment le Canard n'a dit: « le travail était fait en réalité par Mr X, Mlle Y et Mme Z, donc pas par Pénélope ». C'était pourtant le seul moyen de prouver que Pénélope n'aurait rien fait. Et à ma connaissance, personne n'a cité le nom d'autres assistants parlementaires que Mme Fillon. Si donc elle était bien la seule, comment imaginer qu'elle n'ait pas fait le travail ? Comment le député Fillon aurait-il pu fonctionner ?
> Ainsi l'accusation d'emploi fictif paraît peu vraisemblable.
>
>
> . ensuite, même si Pénélope n'avait pas travaillé, y aurait-il détournement de fonds publics ?
> La réponse est non, car jusqu'en 2012, les fonds concernés étaient privés : personne n'obligeait M Fillon à dépenser son enveloppe destinée à payer un ou plusieurs assistants. Il pouvait garder les fonds entièrement pour lui, leur emploi était totalement libre. Une fois ces fonds arrivés sur son compte bancaire, il en avait la libre disposition. C'était des fonds privés, comme son salaire de député.
>
> Donc il ne pouvait y avoir détournement, puisque le parlementaire en avait le libre emploi, sans avoir à en rendre compte à personne.
> Et encore moins de détournement de fonds publics, puisque ces fonds étaient privés.
>
> Ce régime de libre utilisation des fonds a cessé fin 2012. Depuis 2013, les sommes non utilisées à payer un ou plusieurs assistants parlementaires reviennent à l'Assemblée. A partir de cette date les fonds sont « fléchés », leur nature est un peu différente. Ne cherchons pas à en dire davantage, puisque les faits sont antérieurs à ce changement de régime : à partir de 2013 Mme Fillon a cessé d'être rémunérée par son mari. M Fillon a expliqué qu'il avait cessé de le faire parce qu'il avait senti monter la réprobation publique contre ces emplois familiaux, pourtant légaux, et que, pour tenir compte de cette inflexion de l'opinion, il avait pris d'autres personnes pour remplacer son épouse.
>
> Ainsi la qualification de détournement de fonds publics ne peut être retenue.
>
>
> . si enfin cette qualification était néanmoins retenue, l'auteur des faits pourrait-il être poursuivi en justice ?
> La réponse est non car les faits sont trop anciens. De tels "délits" (emplois fictifs, détournement de fonds publics) se "prescrivent" par trois ans. Après trois ans on ne peut plus les poursuivre. Or les faits remontent largement à plus de trois ans. Rien que pour ce motif la procédure diligentée à grand fracas contre Fillon est « bidon ». Si la PJ avait été honnête, elle aurait refermé le dossier en 24 heures en disant: les faits sont prescrits et ne peuvent plus être poursuivis. Et on n'en parlait plus.
>
> Au lieu de cela, elle fait durer l'affaire, sans aucune chance d'aboutir, ni sur le fond ni sous l'angle de la prescription, uniquement pour ternir la réputation du candidat qui apparaissait bien placé pour gagner l'élection, et dégoûter les électeurs de voter pour lui.
>
> . passons à présent au plan moral, qui est celui qui est le plus retenu par le public et le plus lourd à porter :
>
> Y a-t-il eu népotisme ?
> Oui au sens littéral. Mais cette situation est légale, organisée et encadrée par les assemblées parlementaires. Plus de 100 parlementaires emploient des membres de leur famille comme assistants parlementaires, sans que personne n'y ait trouvé à redire. Cette pratique est sans doute regrettable, mais on ne peut en accuser M Fillon sans devoir en accuser aussi les autres parlementaires qui sont dans le même cas et sans ouvrir une enquête judiciaire à leur encontre. Ce que ni les médias ni la justice ne font.
>
>
> Y a-t-il eu rémunération abusivement élevée ?
> La réponse est non, les rémunérations pratiquées sont normales : il convient pour les apprécier de considérer la totalité de la période dénoncée par les médias. Si on rapporte ces salaires « énormes », aux quelque 25 ans de mandat de député ou sénateur (hors périodes de poste de ministre), ils ont été en moyenne autour de 2.400 E nets par mois.
>
> Ce montant est à comparer à la rémunération mensuelle d'un Administrateur civil (= catégorie A), qui va de 2.100 E bruts en début de carrière à 3.600 E (et davantage pour le hors classe, le hors échelle
) sans les primes qui s’y ajoutent, et qui sont en moyenne de 20% du traitement brut. On peut comparer le net de Pénélope au brut d'un administrateur sans les primes.
>
> Un assistant parlementaire a été interrogé à la TV, pour savoir si la rémunération de Pénélope était excessive. Il a répondu que si cela avait été lui l'assistant de Fillon, pendant toute la période en question, cela aurait coûté plus cher que les sommes énoncées par le Canard enchaîné. Je l'ai vu et entendu moi-même.
> Ceci n'a été repris par aucun média.
>
> Pour résumer :
> . le travail d'assistant parlementaire a bien dû être fait par quelqu'un, et si ce n'est par Pénélope, par qui d'autre a-t-il été fait ? Il n'y a pas d'emploi fictif.
> . les fonds, à l'époque des faits étaient d'emploi libre et, par conséquent, n'étaient pas des « deniers publics », mais des fonds privés. Il ne peut y avoir de « détournement de fonds publics
> . les faits allégués sont prescrits et ne peuvent être poursuivis. Il ne peut y avoir d'enquête de police et encore moins de mise en examen.
> . l'emploi de membres de la famille est légal et largement pratiqué par des parlementaires de tous bords, dont aucun n'est poursuivi,
> . les rémunérations étaient normales pour le poste concerné.
>
> Tout ceci montre qu'on est devant une bulle médiatique doublée d'un détournement de procédure par l'autorité publique, consistant à faire durer une enquête judiciaire « bidon », dans le seul but de persuader une opinion non informée que les faits étaient immoraux et délictueux, afin de fausser l'élection présidentielle.
>
> S'agissant des médias, rien de surprenant. On se souvient que lors de l'élection de Hollande, les médias s'étaient entendus pour réaliser chacun de leur côté un « vote blanc » anonyme de leurs personnels, reproduisant celui qu'ils avaient émis pour le scrutin réel. Résultat : 85 % avaient voté Hollande.
>
> S'agissant des pouvoirs publics, rien d'étonnant non plus quand on connaît le respect de la gauche pour la légalité, la présomption d'innocence et la moralité.
>
> Alors, pour qui voter ?
> Procédons à la revue des choix possibles :
>
> . à l'extrême gauche, Mélenchon, le candidat du « peuple ».
> Son programme économique est désastreux, fondé sur le gonflement du smic et des prestations sociales, le recrutement massif de fonctionnaires, le matraquage fiscal, la fermeture des frontières et le reniement de la dette publique. Ce programme est idéal pour accélérer les délocalisations des entreprises comme des hommes et femmes ayant reçu une instruction supérieure, c'est à dire pour vider le pays de sa substance.
>
> Et pour financer tout cela, on répudierait nos dettes (les banquiers n'avaient qu'à pas nous prêter, c'est de leur faute ! Sic) et on emprunterait à la Banque de France.
>
> Ce programme est inspiré de celui de Hugo Chavez au Vénézuela, qui a fait en peu d'années de ce pays prospère, assis sur un immense gisement de pétrole, un des pays les plus pauvres du monde. La fermeture des frontières françaises par des droits de douane élevés est un suicide collectif, quand on sait que la part du commerce extérieur est d'à peu près la moitié du PIB. En même temps, c'est la hausse assurée des prix intérieurs du fait des droits de douane, de l'inflation dûe aux emprunts à la Banque de France (interdits par les règles européennes, donc, sortie de l'Europe), de la perte de compétitivité, sans compter les mesures de rétorsion inévitables du reste du monde envers nous.
>
> Bref, évitons Mélenchon.
> Au plan moral, rappelons-nous que l'intéressé s'est déclaré opposé à ce qu'on demande aux candidats de publier leurs revenus, parce que son patrimoine est de plusieurs millions et qu'il gagne environ 30.000 E par mois en tant qu'élu cumulant plusieurs mandats.
>
> . puis M Hamon.
> Sa semaine de 32 heures approfondira la chute de la compétitivité de nos entreprises, comme l'ont fait les 35 heures, cependant que le « revenu universel », qui coûterait chaque année autant que tout le budget de l’État, ne peut être financé qu'en doublant tous les impôts (la TVA à 40 % par exemple) ou en s'endettant comme la Grèce.
>
> La France irait tout droit sous la tutelle du F M I, comme en 1958, situation dont nous a tirée l'arrivée de de Gaulle, remettant tout en ordre, et ouvrant le pays sur le monde pour le faire repartir.
>
> Donc, évitons M. Hamon.
> Au plan moral, jusqu'ici aucune « casserole » n'a été détectée contre lui, à ma connaissance.
> Mais il y a plus grave, c'est la destruction par son programme de ce qui reste de la « valeur travail » déjà mise à mal par les 35 heures.
>
> . puis M Macron.
> On attend son programme. Le peu qu'il en ait exposé consiste à créer de nouvelles dépenses. Il ne prend parti sur rien, ou, quand il le fait, c'est pour renier ce qu'il a défendu comme ministre. Il se présente comme le candidat de la rupture et du renouveau, alors qu'il regroupe sous son aile l'essentiel des ministres de M Hollande. Bref, M Macron, c'est le nouveau Hollande.
> Si on est satisfait du bilan de M Hollande, alors il faut voter Macron.
>
> Au plan moral, pas un mot sur la gangrène islamique qui est devenue la préoccupation N° 1 des français, et qui fait le lit de Mme le Pen.
> Rappelons en outre que M Macron a consommé en huit mois 80 % des frais de représentation de Bercy, dont une partie semble l'avoir été pour des fins électorales personnelles, sans qu 'aucune enquête judiciaire n'ait été ouverte pour le laver de ce soupçon.
>
> . Mme le Pen :
> c'est le mariage des extrêmes, de gauche et de droite : son programme économique est d'extrême gauche, c'est celui de M Mélenchon (voir ci-dessus), motif pour lequel, d'ailleurs, au Parlement européen le Front national s'est vu refuser sa demande d'adhésion au groupe d'extrême droite.
>
> Son programme monétaire est la sortie de l'euro, par création d'un euro français dont la valeur sera déterminée souverainement par l'Etat et avec lequel seraient remboursés les emprunts publics (NB : ceux-ci sont libellés pour l'essentiel en vrais euros ou en dollars, et sont détenus pour les deux tiers par des étrangers): on rêve ? On va vers des dévaluations en chaîne, dues à la perte de compétitivité des entreprises. Personne ne voudra de notre euro national. Personne ne voudra plus de nos emprunts publics.
>
> Elle promet de fermer les frontières à l'immigration et aux marchandises et d'expulser les étrangers en situation irrégulière. C'est la politique de la Ligne Maginot et du recroquevillement national. Elle croit sans doute qu'en agissant ainsi elle empêchera les élites et les capitaux de fuir le pays pour aller créer des entreprises ailleurs et qu'elle encouragera les investissements étrangers chez nous.
>
> Son programme budgétaire consiste à s'affranchir des règles d'équilibre de Maastricht. On fera le déficit qu'on voudra, financé par la Banque de France, enfin libérée des contraintes européennes, redevenue « souveraine . Vive la « planche à billets » et les nouveaux « assignats ».
>
> Mme le Pen c'est le nationalisme + le socialisme. Ça a un nom, qu'il ne faut pas prononcer, parce qu'il rappellerait de mauvais souvenirs.
>
> Donc, évitons Mme le Pen.
> Au plan moral, pour se limiter à l'actualité récente, rappelons que Mme le Pen doit personnellement 350.000 E au Parlement européen, pour avoir pris son concubin comme attaché parlementaire, ce qui est interdit à Bruxelles, et avoir fait financer sa campagne en France par les fonds européens. Elle refuse de rembourser ces sommes et fait donc l'objet de poursuites judiciaires de ce chef. Ceci ne semble émouvoir personne.
>
> Alors, il reste qui, si on veut sortir du Hollandisme sans tomber encore plus bas ?
>
> Il reste M Fillon, le seul à présenter un programme complet et cohérent de redressement du pays appuyé sur une force de caractère capable d'en assurer la mise en uvre.
>
> Et on irait douter de lui et du programme de redressement de la France au motif qu'il fait l'objet d'une campagne mensongère de la part des « immobilistes », profiteurs du statu quo, qui creusent des trous dans le bateau pour s'amuser un peu, en se fichant pas mal de le faire couler !
>
> Mais où avons-nous la tête ? Nous voulons voter pour tous ces marchands d'illusions qui nous conduiront à ce que sont devenus la Grèce ou le Vénézuela (sans compter l'Argentine, Cuba et bien d'autres) ?
> Ou alors allons-nous nous abstenir courageusement, pour ne pas avoir à choisir, en nous cachant la tête dans le sable pour ne pas voir ce qui va nous arriver ?
>
> Allons donc !
> Personnellement, je n'ai pas d'états d'âme. Je voterai Fillon, et je le ferais même s'il était fautif. Car mieux vaut un fautif qui sauve le pays qu'un candidat bien propre qui le conduise au précipice. Sans compter que par les temps qui courent, les candidats bien propres ne sont pas légion. Après tout, ni Colbert, ni Mazarin, ni Napoléon, ni Talleyrand, ni Clémenceau, ni la plupart des grands hommes d’Etat qui ont oeuvré pour le bien du pays, n’étaient de petits saints, malgré ce qu’ils s’efforçaient de paraître.
>
> C’est pourquoi je voterai Fillon et je le fais savoir autour de moi pour redonner du courage à ceux qui doutent.
>
La communication initiale de Fillon a été faible, c'est à nous de prendre le relais.
>
> Je vous ai aidé à y voir clair ?
>
> Amitiés à tous
> Antoine BRUNET
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