05/10/2020
Avec les Arméniens du Haut-Karabath
Avec de nombreux élus de tous bords, AGIR POUR LE 10e souhaite que la France réexamine sa stratégie dans le conflit qui oppose l'Arménie à l'Azerbaïdjan.
Le 27 septembre au matin, l'Azerbaïdjan est entré en guerre contre les Arméniens au Haut-Karabakh où des villes et des populations sont prises pour cible. Ce territoire, berceau de la civilisation arménienne et dont la population fut de manière ininterrompue au cours de l'histoire composée essentiellement d'Arméniens, a conquis de haute lutte sa liberté dans une guerre qui s'est achevée en 1994 par un cessez-le-feu. Mais le conflit n'est toujours pas résolu et les affrontements d'une extraordinaire violence qui se développent le long de la ligne de front et se poursuivent depuis quelques heures, attestent de l'échec des tentatives de médiation.
Pourtant, la diplomatie française ne ménage pas ses efforts. En tant que co-présidente aux côtés de la Russie et des Etats-Unis, du Groupe de Minsk mis en place par l'Organisation de Sécurité et de Coopération en Europe pour rechercher une résolution pacifiste dans ce conflit, la France, invoquant une position de neutralité, œuvre résolument depuis plusieurs décennies pour rechercher une solution garante avant tout de la paix et de la sécurité des populations. Elle devrait pourtant à la lumière des événements récents de l'année 2020 reconsidérer profondément sa stratégie.
Le 12 juillet dernier et sur plusieurs jours, l'armée azerbaïdjanaise a déjà attaqué, non pas le Haut-Karabakh, mais l'Arménie dont les frontières sont pourtant unanimement reconnues par la communauté internationale. Cette extension du conflit dans une région extrêmement instable, à la frontière de la Turquie, de l'Iran et aux abords de la Syrie, est aux antipodes des objectifs du Groupe de Minsk qui postulent le non recours de la force et a fortiori sa non expansion régionale. Cette attaque représentait, en outre, une agression insupportable contre un pays ami de la France, auprès duquel nous avons une responsabilité historique et universelle au regard du génocide dont son peuple a été victime en 1915. Une responsabilité qui doit nous conduire à dépasser cette position de neutralité absolument intenable lorsque depuis quelques heures, les populations civiles sont attaquées : des femmes et enfants ont été tués, et la ville de Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, éloignée de plusieurs kilomètres de la ligne de front a été la cible de bombardements. La neutralité ne saurait être un blanc-seing aux offensives qui n'ont pour seul objectif, la disparition des populations arméniennes de ce territoire.
La nouvelle donne concerne également le rôle de la Turquie, désormais omniprésente dans ce conflit. Depuis l'attaque contre l'Arménie du mois de juillet dernier, la Turquie alimente violemment le conflit par des déclarations belliqueuses de soutien aux Azerbaïdjanais. Ces encouragements, renouvelés ces dernières heures, ont conduit les Loups Gris - groupuscule d'extrême droite paramilitaire turc - à s'en prendre violemment, sur notre territoire, à des manifestants pacifistes, le 24 juillet dernier à Décines-Charpieu (Rhône), au motif qu'ils étaient d'origine arménienne.
L'espace de neutralité dans lequel la France s'efforçait depuis plusieurs décennies de créer un chemin vers la paix n'existe plus !
Le 24 septembre, soit trois jours avant la nouvelle agression azerbaïdjanaise, l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme dénonçait l'envoi de miliciens – pour ne pas dire de djihadistes – à la solde de la Turquie, acheminés en Azerbaïdjan depuis la Syrie où ils étaient venus semer la mort en particulier contre les populations kurdes. C'est contre eux que se battent en ce moment même les Arméniens. Fâcheuse ironie, la Turquie est, elle-même, membre dudit Groupe de Minsk. Cette attitude d'Ankara s'inscrit, du reste, dans sa stratégie de sabotage des organismes de concertation multilatérale au profit du recours systématique à la force.
Face à l'ensemble de ces événements, force est de constater que l'espace de neutralité dans lequel la France s'efforçait depuis plusieurs décennies de créer un chemin vers la paix n'existe plus. Il présente désormais davantage de garanties d'impunité au profit des agressions azerbaïdjanaises conduites en étroite concertation avec son allié turc, que de leviers pour rechercher une solution concertée au conflit. Pour l'ensemble de ces raisons, nous considérons que la diplomatie française doit réexaminer sa stratégie dans le conflit du Haut-Karabakh : dénoncer avec force l'agression azerbaïdjanaise et exiger l'arrêt immédiat des violences de la part de l'Azerbaïdjan sous peine d'un soutien massif aux autorités du Haut-Karabakh qui passera par la reconnaissance de leur légitimité pleine et entière."
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02/10/2020
Un mail de Rachida Dati
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22/09/2020
A propos du COVID 19...
Cette épidémie a fait découvrir que nous avions en France :
-Le Ministre de la Santé
-Le directeur général de la Santé
-La direction de Santé Publique France
-Le Directeur de la Haute Autorité de Santé
-les Directeurs des Agences Régionales de Santé
- Le Directeur de l'Agence Nationale Sanitaire
- la Direction de l'Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé : Épidémiologie-France
- Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire
-L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et de la Santé.
- Un nombre d infectiologues parisiens incroyablement et anormalement élevé, probablement lié au fait que les virus et bactéries descendent de l'avion à CDG et ouvrent leur siège social près de la place de l'étoile.
-Mais comme tout cela ne suffit toujours pas !
-Et suite à cette Épidémie , nos chers politiques, monstres d'efficacité, de pragmatisme, toujours soucieux d'économiser les finances publiques, vont créer :
- le Haut Commissariat de Lutte contre les Épidémies
- Le Haut Conseil de Veille Sanitaire
- L'Agence Nationale de Sécurité de Logistique Médicale .
- 5 000 fonctionnaires en plus (et les petits copains à placer) et où ça ? : à Paris, évidemment !
La prochaine fois, on aura peut être des masques mais il va manquer les gants ! Cool...
La médecine française croule en effet sous "l'administratif centralisé"... géré par des technocrates...
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18/09/2020
Hommage à Claude-Gérard MARCUS le lundi 21 septembre 2020
Un hommage sera rendu le lundi 21 septembre 2020 à 18h30 à la Mairie du 10e arrondissement en présence du sénateur Rémy Féraud et de membres des Républicains.
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29/08/2020
Lundi 31 août à 17h...
Le Président Nicolas SARKOZY dédicacera son dernier ouvrage, Le temps des tempêtes, à la librairie Lamartine dans le 16e arrondissement, lundi 31 août à 17h.
Vous y êtes naturellement les bienvenus.
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28/08/2020
Non à l'ensauvagement de la France !
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25/08/2020
Encore du n'importe quoi, Madame Pécresse!
La ligne de bus 46 ne dessert plus la gare du Nord, c'est selon la région ILE-DE-FRANCE gérée par Madame Pécresse "pour améliorer vos déplacements quotidiens" ! Pire, l'explication avancée est que cela permet de "réduire le trafic rue du Faubourg-Saint-Denis".
Donc enlevons des bus pour fluidifier le trafic!
De qui se moque-t-on?
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Avec les cheminots de la gare de l'Est...
AGIR POUR LE 10E a participé avec des élus de l’arrondissement à la commémoration de la Libération de la Ville organisée par la SNCF le 25 août 2020.
Il faut se souvenir que la gare de l’Est était la tête d’une ligne stratégique vers l’est de la France, est aussi une importante étape des grandes mobilisations au début des deux conflits mondiaux. La gare de l’Est, comme les autres gares parisiennes fut tenue jusqu’à la dernière minute par les troupes d’occupation parce qu’il s’agissait bien évidemment de préserver une ultime voie de retraite. Les nazis se livrèrent à des exécutions sommaires dans et aux abords de cette gare et jusqu’au 25 août il était particulièrement dangereux de s’approcher de la gare. Plus généralement, les cheminots français paieront un lourd tribut. Neuf mille cheminots perdent la vie pendant l’Occupation et 16 000 sont blessés.
Il faut aussi se souvenir que le 6 août 1944, le comité central de grève des cheminots avait remis à la direction de la SNCF un cahier de revendications parmi lesquelles figurent en premier lieu la libération des cheminots emprisonnés avec une date butoir au 10 août. Or ce 10 août, l’ultimatum ayant expiré, 25 dépôts SNCF de la région parisienne se mettent progressivement en grève. Et le 15 août, alors que l’armée française de libération et les Alliés débarquent en Provence, le réseau parisien, premier nœud ferroviaire du pays, est ainsi presqu’entièrement paralysé même si, le 17 août, la Wehrmacht évacue encore ses blessés par la gare de l’Est. A la veille du 25 août, on se bat toujours dans Paris et, toute la journée, la fusillade a continué près de la gare de l'Est.
AGIR POUR LE 10e a tenu à participer à cette commémoration gare de l’Est pour rappeler que le sacrifice des Français, engagés et résistants, qui ont combattu pour la libération du pays du joug nazi et en particulier pour la libération de la capitale n’a pas été vain.
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06/08/2020
COVID.19 : Une contribution de M. Naudy, sectéraire national à la santé du CNIP
Covid19 : "Comment la France a pu en arriver à de telles incuries ?" par F Naudy
Quelle est donc humaine, cette manie de vouloir expliquer à autrui ce que l’on ne comprend pas et que l’on solutionne par des croyances ou en se défaussant sur la responsabilité civique.
Dans les années 1970, le gouvernement US clamait que l’on pouvait échapper aux conséquences d’une bombe atomique, en ayant sa maison et jardin propres, avec une cave suffisante. Cela ne dépendait que de chacun. Cette protection découlait d’un civisme élémentaire, individuel qui ne regardait que les citoyens, pas le gouvernement US ! Une plaisanterie d’innocuité qui fait rire de nos jours, mais cette hypocrisie étatique persiste.
En aout 2020, en France on en est là. Le gouvernement menace de reconfiner si une deuxième vague de Covid-19 survenait, la faute en serait à l’indiscipline des vacanciers….
C’est cacher l’incompétence persistante du politique incapable d’avoir des tests pratiqués d’autorité pour tous, d’isoler en quarantaine les positifs, de faire des études statistiques sur les chaines de contagion, et surtout de créer des lits de réanimation dans tous les départements en hypertrophiant les services des urgences qui manquent toujours de matériel et de soignants. Aucun plan n’est prévu, aucune construction envisagée… Les chinois auraient construit un hôpital de 10.000 lits en 15 jours, parait-il…
Alors, plutôt que le gouvernement français s’attelle à amplifier les moyens médicaux, il swingue sur des médailles, sur une prime de risque alors que les soignants, du garçon de salle au professeur universitaire en passant par aides-soignantes, infirmières et tous les postes médicaux, attendent qu’on leur donne les moyens de bien exercer leurs activités. Cela fait 30 ans qu’ils se plaignent, en vain, pourquoi pas encore autant ?
Ah parce qu’une pandémie menace ?
La faute en sera aux citoyens désobéissants ne portant pas les masques (les mêmes qui avaient fait condamner le maire de Sceaux quand il l’avait exigé en février 2020…).
Cet été, les médias vont suivre le taux de sujets positifs, le nombre d’hospitalisés. C’est un prétexte pour que le gouvernement ne voit pas son incurie et reparte dans confinement et couvre-feu, décisions qui masquent leurs multiples inaptitudes à gérer l’incertitude de l’existence. Dire suivre les conseils scientifiques est un aveu d’incapacité de régenter les risques de la vie, la politique doit anticiper les effets des catastrophes et adapter au pays les informations d’un collège ‘des experts’, pas leur donner une action politique. Pour ne pas reconnaitre ses faiblesses et erreurs, le choix a été la facilité : tout interdire, utiliser ceintures, bretelles, confinement et couvre-feu…
Maintenant c’est la menace du premier Ministre ! Paralyser une fois de plus le pays avec ses conséquences anéantissant la culture, l’éducation, les sports, les industries, les finances, le moral de la population…
Contrairement aux autres pays !
Mais cette léthargie éviterait d’éventuelles sanctions pénales puisque ayant voulu tout supprimé comme risques. Tout bloquer est une condamnation plus facile à réaliser que de doubler le nombre de lits de réanimation, de valoriser le personnel soignant qui passe pour une sorte de gilets jaunes bien calmes.
Ainsi rien n’est fait, rien n’est anticipé. Après la honte pour ’inattentions’ de mars où les médecins se sont entendus dire qu’au-delà de 68 ans on ne pouvait plus prendre personne dans les hôpitaux ‘submergés’, dans l’avenir on se dirige vers une honte ‘d’incompétence et de carences intellectuelles’ doublées d’absences de solidarité.
A quoi servent les débats sur l’âge de la retraite si l’on est alors déclaré trop vieux pour bénéficier des soins nécessaires ? Incongrus et ridicules paraissent ces non-sens politiques !
Mourir par discrimination de l’âge. Pourquoi pas alors en raison de la couleur de peau, de la religion… ?
Où est l’égalité, la fraternité devant les soins à donner ? Comment a-t-on pu supprimer cette liberté de laisser une chance à quiconque de guérir ?
Comment la France a pu en arriver à de telles incuries de ministres qui se pavanent à la TV ? Nous qui nous targuions d’avoir la meilleure médecine et la meilleure protection sociale ?
La fin est contenue dans les moyens que l’on utilise, elle sera à la hauteur de nos mérites. Les services des urgences seront encore inondés des besoins médicaux quotidiens pour pallier à l’insuffisance d’offre du corps sanitaire dont la structure date de trente ans mettant les rendez-vous de radiographies, de spécialistes à quelques mois….
Les palinodies gouvernementales reflètent le déclin d’une politique dans le déni et qui refuse de voir le réel dans tous les domaines.
Parce qu’elle est incapable de trouver des solutions.
Jusqu’à quand les Français vont-ils subir ce joug ?
Professeur François Naudy
Secrétaire national en charge de la Santé
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