11/05/2015
On continue de faire n'importe quoi au gouvernement...
Le "n'importe quoi" est toujours d'actualité en matière de formation des salariés.
Le Cercle des Echos, auquel nous adhérons, a transmis ce très intéressant article de M. Cozin.
Les pouvoirs publics, après avoir inventé un improbable et inutilisable Compte Personnel de Formation, récidivent avec l'annonce d'un nouveau système d'information, le Compte Personnel d'Activité. Aussitôt né aussitôt démodé le CPF (qui n'est que 3 mois) est en sursis et les dispositifs inutiles semblent devoir être multiplié au risque de paralyser la formation professionnelle.
Trois petits mois et le CPF s'éloigne déjà
Le CPF aura donc fait illusion durant trois petits mois, le temps d'annuler les Droits à la Formation (DIF) des salariés du privé tout en enlisant (pour des années peut-être) la formation professionnelle dans la complexité, la perplexité et la défiance.
Le "pilier" de la réforme de 2014 (dixit Michel Sapin), celui qui devait tout à la fois permettre de former les chômeurs et de relancer la formation des jeunes et des moins qualifiés était un coup de bluff, l’avant-dernière cartouche de pouvoirs publics qui ont perdu tout sens de la mesure, du possible et de la pertinence sociale.
Le CPF et la réforme, de la petite monnaie qui aura juste servi lors des marchandages sociaux du début 2013
Les pouvoirs publics ressemblent à un commerçant qui, ne parvenant plus à vendre ses produits, multiplie les promotions et les opérations spéciales pour attirer un chaland devenu inquiet ou dubitatif.
La formation ne marche pas alors, créons de nouveaux droits. Cela ne marche toujours pas alors, inventons encore d'autres dispositifs plus miraculeux que ce compte formation de 2013. La surenchère est évidente, mais la machine règlementaire est devenue folle, le social est un produit d'appel dévalué, mais le seul qui resterait en stock.
Le CPF, un fiasco en solitaire
L’État a donc tout fait seul : lancer les discussions, mettre en place d’innombrables commissions, piloter un invraisemblable et improvisé système d'informations, communiquer sur les bienfaits de services fantômes (le CPF, mais aussi le Conseil en Évolution Professionnelle).
Ne doutant plus de rien, ils s’apprêtent à torpiller leur nouveau système pour inventer encore mieux, encore plus social, encore plus sécurisant, un Compte Personnel d'Activité (CPA). Comme le faisait remarquer en début d'année le responsable formation d'une grande usine, "avec cette réforme tout salarié est désormais considéré comme un chômeur en puissance".
Cette réforme intégralement "faite maison" est déjà un échec qui bloque et annihile tout effort formation pour les entreprises comme pour les salariés, mais en haut lieu on a décidé d'aller plus loin encore, de creuser ce sillon stérile des règlementations inutiles au travail et aux travailleurs.
On ne change pas une société par décret
En 1979, le sociologue Michel Crozier (disparu en 2013) avait publié un petit ouvrage dont les pouvoirs publics feraient bien de s’inspirer : "on ne change pas une société par décret". Depuis les années 2000, avec la généralisation de l'informatique, la complexité et la diversité des besoins éducatifs, la globalisation du travail et l’accélération des changements technologiques, l’État aurait été bien inspiré de réfléchir à ce qu’il pouvait encore entreprendre sérieusement pour servir le travail, accompagner les salariés et les entreprises.
La confiance précède toujours la formation
La longue litanie des systèmes d’informations ratés et des capilotades de l’État depuis 20 ans auraient dû alerter, il n'en est rien, l'écosystème de la formation tourne à vide, mais à plein régime et même si plus grand monde ne prend au sérieux les mots alignés dans les textes de loi ou les décrets il ne faut surtout pas s'arrêter puis réfléchir.
Le modèle social dominant en France est désormais celui de la défiance, des faux-semblants et de l’incompréhension envers un État qui légifère à tout va sans plus écouter ou comprendre.
Les acteurs économiques contournent donc la loi (pas vu pas pris) ou attendent patiemment la prochaine règlementation pour ne rien entreprendre (comme à l'armée, avant d’obéir aux ordres on attend le contre-ordre).
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-131705-des-comptes-formation-comme-sil-en-pleuvait-1-le-cpf-un-compte-pour-rien-1110757.php?CziEbev1KzBhRSzc.99
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09/05/2015
Encore une loi néfaste pour la France...
Yves Albarello, Patrick Balkany, Étienne Blanc, Xavier Breton, Philippe Cochet, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Patrick Devedjian, Nicolas Dhuicq, Sophie Dion, Virginie Duby-Muller, Hervé Gaymard, Claude Goasguen, Jean-Pierre Gorges, Henri Guaino, Jean-Jacques Guillet, Patrick Hetzel, Laure de La Raudière, Pierre Lellouche, Dominique Le Mèner, Laurent Marcangeli, Hervé Mariton, Franck Marlin, Philippe Meunier, Jean-Claude Mignon, Yannick Moreau, Édouard Philippe, Jean-Frédéric Poisson, Bérengère Poletti, Franck Riester, Thierry Solère, Alain Suguenot, Lionel Tardy, Jean-Charles Taugourdeau, Michel Voisin.
Ce sont les seuls députés de droite qui ont voté contre la Loi Renseignement.
Qu'ils en sont remerciés. Honte à tous les autres !
Cette loi est néfaste parce qu’elle va changer nos comportements, notre manière de vivre au quotidien, notamment lorsqu’on utilise les téléphones et l’Internet. Nous allons avoir le sentiment d’être sur écoute constamment et cela va créer une psychose dans la population. Manuel Valls le Premier ministre disait « Nous sommes en guerre », et effectivement avec la loi renseignement, le stress vient d’être transmis à l’ensemble du pays. En bref, si le gouvernement voulait que la population se sente menacée, c’est réussi. Très rapidement et automatiquement, nous allons intégrer les mécanismes de l’autocensure.
Au contraire, le rôle du gouvernement est de gérer le pays et ses problématiques sans que cela ait un impact sur la population, sans provoquer un changement de nos comportements, sans modifier les habitudes, sans modifier nos libertés acquises ou notre manière de vivre au quotidien. Le gouvernement a décidé de nous lier tous à cet état d’urgence terroriste.
Loin d'être une dérive malheureuse d'une gauche au pouvoir prise de court par les circonstances exceptionnelles d'une attaque meurtrière, cette loi n'est qu'un chaînon de plus dans sa dérive vers une vision du monde qui repose sur le contrôle, la suspicion et la surveillance des gouvernés par les gouvernants.
Pas par conviction, pas par machiavélisme, mais par raidissement réactionnaire qui puise son jus dans l'effroi devant son impuissance à mettre un terme à son propre délitement.
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01/05/2015
Quand une ministre "de gauche" oublie les fondements de la République...
Madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, est à l'origine d'une réforme des collèges qui va accentuer le déclin de l'enseignement public au profit de l'enseignement privé.
Quelle erreur de vouloir réduire la place des langues dites mortes. Le latin et le grec constituent pourtant le substrat de notre langue actuelle et permettent aux gens de comprendre le sens des mots, de se comprendre et donc d'apprendre plus facilement les autres langues vivantes.
Quelle erreur de vouloir réduire la place de l'allemand dans l'enseignement, alors que l'Allemagne est notre principal partenaire économique et que les recruteurs peinent à trouver des candidats qui parlent la langue de nos voisins, s'imaginant que l'anglais est bon à tout. Pourquoi conforter l'anglais et donner ainsi une prime dans la concurrence mondiale aux anglo-saxons, qui, eux ressentent de moins en moins l'utilité de s'imposer l'apprentissage du Français.
Quelle erreur de vouloir réduire la place de l'histoire alors que l'esprit critique de nos concitoyens ne peut se développer que si les enseignements du passé sont connus. A moins qu'on ne veuille former une nation d'esprits vides ?
De reculade en réformes inadaptées, nos gouvernants renforcent la médiocrité au lieu de faire émerger les élites de demain. Le nivellement par le bas n'a jamais été un signe de progrès. La gauche mais aussi la droite devraient comprendre que ce n'est pas ainsi que sera limitée la reproduction de l'aristocratie culturelle.
Mais qu'en sait Mme Vallaud-Belkacem qui n'a jamais travaillé dans une entreprise (comme tous ses pairs au gouvernement) et qui, à 38 ans, n'a comme seule expérience professionnelle qu'un séjour de trois ans dans un cabinet d'avocats ?
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Quand des médias de gauche déraillent...
Les "Femen", ce groupuscule d'origine douteuse et dont les financements sont opaques, ont tenté de perturber le meeting autorisé d'un parti lui aussi autorisé.
La majorité des journalistes de la télévision n'ont retenu de ces méthodes fascisantes que l'intervention du service d'ordre du parti concerné pour mettre fin à cette perturbation (puisque la police n'intervenait pas).
Et ces mêmes journalistes n'ont condamné que.. l'intervention du service d'ordre !
Dans quel drôle de démocratie vit-on?
L’aversion qu'on peut avoir contre certaines des idées du Front National n'autorise pas cette inversion des valeurs. Nous n'oublions pas non plus que notre permanence de l'UMP comme nos distributeurs de tracts de l'UMP (quand nous étions membres de ce parti) ont été agressés par des militants d'extrême gauche sans qu'à l'époque, ces mêmes journalistes y trouvent quoi que ce soit à redire.
Il ne peut y avoir deux poids deux mesures pour défendre la démocratie, la liberté et.. la République !
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17/04/2015
Prochains Conseils du 10e arrondissement
Prochains Conseils d'arrondissement
Séance publique ouverte à tous, salle des fêtes de la Mairie du 10e, 2e étage.
- lundi 11 mai 2015 à 18h30
- lundi 15 juin 2015 à 18h30
Mairie du 10e arrondissement
72 rue du Faubourg Saint-Martin
75475 Paris Cedex 10
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13/02/2015
Les frasques de l'UMP...
Depuis décembre 2012, la présidence des Jeunes de l'UMP était vacante après le départ précipité de Benjamin LANCAR, le célèbre auteur de : "Sarko, c'est comme un rail de coke". Celui qui a aussi abandonné précipitamment la délégation UMP de la circonscription du 10e arrondissement de Paris après l'avoir conquise dans des conditions scandaleuses.
En décembre 2014, Stéphane TIKI était élu Président.
Las, on apprend qu'il se trouve illégalement en France !
Toutes ces péripéties montrent bien que l'UMP continue d'être gérée en dépit du bon sens et que les militants d'AGIR POUR LE 10e, association composée des anciens représentants UMP démissionnaires de la circonscription avaient pleinement raison d'attirer l'attention sur les dysfonctionnements récurrents dans ce parti, sans parler de son errance programmatique.
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02/02/2015
Bientôt des élections dans le 10e
Dans quelques temps, nous, électeurs du 10e arrondissement de Paris allons devoir à nouveau voter.
Beaucoup d'entre nous à AGIR POUR LE 10E sommes hésitants.
A droite, l'UMP parisienne n'a toujours pas compris qu'en ignorant la volonté de ses militants, elle n"arrivera à rien à Paris. Au niveau national, c'est la même cécité : on a déjà écrit ici que Nicolas Sarkozy qui avait été porteur d'un immense espoir de rupture en 2007 n'est plus en état de comprendre ce qui se passe et, qu'en s'alignant sur l'ineffable Christine Boutin, il s'enfonce dans un conservatisme qui ne correspond nullement aux aspirations des Français.
A gauche, le PS qui refuse de comprendre que l'insécurité culturelle et la soif d'identité sont des réalités privilégie les réponses économiques à une crise autrement plus large et plus profonde. Même si, il a encore de grands progrès à faire aussi sur le plan économique en comprenant enfin, dans les faits et au-delà des mots, que seules les entreprises produisent de la richesse.
Ces deux partis sont toujours constitués de fonctionnaires et assimilés, de permanents d'associations et de syndicats et ne représentent pas la majorité des Français, c'est-à-dire ce qui travaillent (ou voudraient travailler) dans le privé, comme entrepreneurs ou salariés.
Au Front national, quasi parti de gauche sur le plan économique, on a heureusement compris le problème identitaire mais on produit des idées totalement réactionnaires telles que l'abrogation de la loi Taubira ou le retour au Franc et on développe des théories économiques tout aussi récationnaires qui sont celles de l'extrême gauche.
Le système politique interdit à d'autres partis d'avoir des représentants...
Malheureux électeurs du 10e...
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14/01/2015
Aider CHARLIE HEBDO A CONTINUER...
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07/01/2015
Les salauds ont encore frappé à deux pas de notre arrondissement
Le lâche attentat contre le siège de CHARLIE HEBDO perpétré par des malades mentaux qui se réclament de l'Islam doit susciter une réaction unanime pour protéger notre République et notre liberté.
Nos pensées vont à la famille des dessinateurs Cabu, Tignous, Charb et et Wolinski et des autres personnes du Journal satirique et des policiers assassinés.
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