Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/07/2016

Interview de Bruno Le Maire

Réduisons les dépenses sociales pour reconstruire un Etat régalien fort !

J'assume que nous allons reconstruire un Etat régalien fort, avec une justice forte et des forces armées qui retrouveront les moyens de nous protéger.

Pour cela, il faut réduire les dépenses sociales pour les concentrer sur la solidarité. Moins de fonctionnaires, moins de dépenses sociales avec une allocation sociale unique plafonnée à 65% du SMIC, une retraite à 65 ans avec l'alignement des règles de cotisation du public sur le privé, la suppression des régimes spéciaux et un régime par points plus transparent.

>> Cliquez ici pour revoir mon interview sur iTélé

GlziMinuit.png



 
 
www.brunolemaire.fr
 

07/07/2016

Non au sabordage de nos finances publiques !

Depuis l’adoption de la loi de finances pour 2016, près de 15 Md€ de dépenses nouvelles ont été annoncées par l’exécutif. Cette fuite en avant démagogique et électoraliste constitue un sabordage en règle de nos finances publiques.

Alors que le budget 2016 tablait sur un déficit de 3,3% du PIB (soit plus de 70 Md€, alors que François Hollande s’était engagé au début de son mandat sur l’équilibre budgétaire en 2017), l’exécutif multiplie depuis novembre dernier des promesses qui creuseront nos déficits, en particulier à partir de 2017.

04/07/2016

Bruno Le Maire explique son opposition au projet De Nicolas Sarkozy

Le rétablissement du cumul des mandats, c'est la vieille politique qu'on ne veut plus voir !

Le projet qui a été adopté samedi est celui de Nicolas Sarkozy. 
Moi j'aime la clarté en politique : je n'allais pas soutenir un projet qui n'est pas le mien alors que je propose un autre projet.

Il y a dans le projet de Nicolas Sarkozy des propositions qui me choquent et qui me paraissent de très mauvaises idées. 
La PREMIÈRE mesure qui est proposée pour 2017, c'est ... le rétablissement du cumul des mandats ! C'est la vieille politique qu'on ne veut plus voir ! Ce serait le retour des fiefs, des baronnies et de l'entre-soi, et ce serait fermer la vie politique alors que les Français voudraient y participer !

Il faut non seulement supprimer le cumul des mandats mais aussi aller plus loin : 
- en limitant le nombre de mandats dans le temps pour les députés et les sénateurs
- en obligeant les hauts fonctionnaires qui font de la politique à démissionner de la fonction publique

Cliquez ici pour voir la vidéo !

4V1.png

Dans le 10e et ailleurs à Paris...

Entre le 1er avril et le 31 octobre, le jardin de l'Hôpital Saint-Louis sera ouvert tout le week-end à partir de samedi prochain. C'est une bonne initiative. Une  autre bonne initiative consisterait à supprimer les murs disgracieux qui entourent cet hôpital et de les remplacer par des grilles et des haies végétalisées...

D'autres initiatives de la majorité municipale sont en revanche à la fois contestables et contradictoires : le plan local d'urbanisme de Paris devrait être modifié afin de faciliter la création de nouveaux lieux de stockage pour les produits que les Parisiens se font de plus en plus livrer via Internet notamment; Oui, mais... Parallèlement la Municipalité restreint la liberté de circuler dans Paris, notamment en multipliant les "aménagements"ubuesques tels que la scandaleuse fermeture des voies sur berge qui gênent considérablement les livreurs (et d'ailleurs tous ceux pour lesquels circuler en voiture est une nécessité économique incontournable, ceux-ci constituant l'immense majorité des automobilistes).

Tout ceci aboutissant à une densification anormale des logements à Paris et donc à un accroissement des problèmes de transport et des différents types de pollution.

 

02/07/2016

Mme Pécresse fait fausse route...

pécresse,ticket de métroMme Pécresse a tenté de justifier l'augmentation du ticket de métro par l'insuffisance des recettes de la RATP pour faire face aux investissement nécessaires.

Soit.

Mais s'est-elle demandé pourquoi les recettes étaient insuffisantes ? 

Si elle prenait le métro ou l'autobus, elle constaterait que LA MOITIE DES PASSAGERS ne paient pas leur place, soit en sautant par dessus le portillon soit en omettant simplement de valider un titre de transport. Augmenter les effectifs des contrôleurs permettrait sans doute d'équilibrer le budget sans faire payer encore plus les Parisiens qui ne fraudent pas...

Les Républicains et le Front National, les seuls absents...

IMG_2724[1].JPGDepuis que la branche gay de l'UMP/Les Républicains a rejoint l'UDI, ce parti n'est plus représenté lors de la grande fête annuelle des citoyens gays. Ça peut se comprendre quand on sait la mansuétude que Sarkozy  et autres "responsables" des Républicains tels que Mariton et consorts ont manifesté envers les franges réactionnaires de ce mouvement politique, dont certains sont allés jusqu'à affirmer sans être exclus que"l'homosexualité n'est pas normale". Le résultat d'un tel aveuglement sur l'importance numérique du vote gay s'est mesuré lors des élections présidentielles et à Paris lors des Municipales.

A droite, seuls Alain Juppé et Bruno Le Maire ont montré, par leurs prises de position courageuses, qu'ils avaient pris conscience de la "normalité" gay.

30/06/2016

Un meeting d'Alain Juppé

Pour participer cliquer ci-dessous :

17/06/2016

Ensemble, ce 18 juin !

18 juin.jpgEnsemble, nous nous souviendrons ce samedi 18 juin de l'appel du général de Gaulle  à la poursuite du combat contre le nazisme alors que de nombreux hommes politiques de 1940 s'étaient résignés. Bien sûr la commémoration du passé ne doit pas être l'alibi pour une non-confrontation avec les problèmes du présent. Mais les commémorations sont structurellement nécessaires pour tenter d'éviter que le Mal se reproduise. C'est une obligation de cohésion sociale et un moment de résilience collectif auxquels tous devraient participer.

15/06/2016

La Lettre du sénateur Dominati

 
 

Les Britanniques redessinent l'Europe
 

Le débat entre pro- et anti-Brexit s'intensifie à mesure que l'échéance se rapproche. A quelques jours du référendum sur le possible retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, consultation prévue le 23 juin, l'issue semble incertaine. Les derniers sondages donnent 43% pour le camp du Brexit et 41% pour celui du maintien dans l'UE, avec en conséquence un assez large panel d'indécis.

 

On connaît les relations tumultueuses du Royaume-Uni avec la construction européenne. Favorables depuis toujours à l'économie de marché, les Britanniques ont fini par rejoindre, avec l'aval de la France, la Communauté économique en européenne (CEE) en 1973. Mais, culturellement hostiles au centralisme, en particulier juridique, ils n'ont eu de cesse de manifester leur défiance à l'encontre d'un processus d'intégration et d'une réglementation européenne jugés trop contraignants.

 
Un référendum lourd d'enjeux
 

Que se passera-t-il si les Britanniques décident de se retirer de l'UE ? Les prédilections des uns et des autres sont je crois à prendre avec des pincettes, tant il difficile d'évaluer avec précision les conséquences d'un retrait.
 
Une chose est sûre : le demi-milliard d'Européens que compte le marché intérieur offre aujourd'hui des débouchés extrêmement précieux aux services et produits britanniques. Près de la moitié des exportations du Royaume-Uni concerne l'UE. Il existe donc là un réel danger si, confronté hors de l'UE à des droits de douane, le pays ne parvenait pas à maintenir un même niveau de performances commerciales. De la même façon, Londres pourrait perdre les débouchés que lui offre sa première place européenne de capitale financière, secteur qui dans sa totalité représente 11% de la richesse nationale britannique !
 
Attractivité commerciale, stabilité monétaire et financière, capacité d'investissement et, par ricochet, conséquences sur le niveau de chômage : les effets d'une sortie isolée du Royaume-Uni sur l'activité économique me paraissent à tous points de vue risqués.
 
Les enjeux dépassent de beaucoup le seul cas britannique. Partout l'euroscepticisme gagne du terrain sous l'effet cumulé de l'impuissance de l'Europe à juguler le déclin économique et à enrayer l'afflux migratoire. On l'a vu notamment en Grèce, en Hongrie ou, plus récemment encore, en Autriche. Les concessions obtenues de l'UE par le gouvernement de David Cameron et sur lesquelles aura finalement à se prononcer le peuple britannique fournissent à mes yeux l'occasion inédite de réfléchir à la direction que nous souhaitons infléchir à la construction européenne.
 
Face aux démagogues attitrés, il nous faut avoir le courage de répondre à cette question : comment l'Europe, qui apparaissait hier comme la solution à presque tous les maux, en est-elle venue à être perçue comme un problème supplémentaire venant s'ajouter aux autres ?

 
Le syndrome de l'UE ? Son jacobinisme !
 

J'aborde le sujet ô combien sensible de l'Europe avec d'autant plus de lucidité que je me suis moi-même toujours défini politiquement comme Européen. Mais, en l'occurrence, la lucidité commande de reconnaître la crise de légitimité sans précédent que traverse aujourd'hui l'UE. Beaucoup de choses lui sont reprochées, non sans quelque raison : une multiplication des réglementations et des contraintes, une attitude jusqu'au-boutiste dans des domaines qui en vertu de la subsidiarité ne devraient pas la concerner, une logique punitive perçue comme illégitime et paralysante.
 
La dénonciation rituelle, par les extrémistes de gauche comme de droite, d'une « Europe ultralibérale » est dans ces conditions un pur mensonge. Par son bureaucratisme opaque, son omnicompétence forcenée et son centralisme parfois autoritaire, l'Europe bruxelloise apparaît au contraire calqué sur le modèle interventionniste et jacobin… attentatoire aux libertés ! De sorte que s'ajoute souvent à la technocratie de l'Etat celle de l'Europe, au plus grand dam des Français et des Européens.

 
L'immense défi
 

Malgré les désillusions qu'a pu entraîner jusqu'ici la construction européenne, l'Europe politique ne reste pas moins nécessaire. Pourquoi ? D'abord pour faire contrepoids aux Etats-Unis et à l'émergence de nouvelles puissances tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil. Mais aussi pour des raisons culturelles et historiques, les peuples européens ayant été trop longtemps déchirés par des conflits et des rivalités qu'il serait dangereux de raviver. Si difficile à trouver, l'équilibre entre l'autonomie et l'union reste un perpétuel objectif.
 
De ce point de vue, l'incurie de la présidence Hollande est effarante ! Que retiendrons-nous, en mai prochain, de l'action de François Hollande sur la scène européenne ? Rien. Quelle initiative a-t-il prise concernant la redéfinition de l'espace Schengen et la lutte contre le terrorisme ou le déferlement migratoire ? Aucune. Où en est le couple franco-allemand ? Nulle part.  Heureusement qu'il y eut ses participations aux commémorations pour rappeler l'Europe au bon souvenir de nos compatriotes… Disons-le franchement : c'est sur le terrain de l'Europe que la présidence Hollande fut le plus préjudiciable à la France. Au plus grand bénéfice des eurosceptiques, qui ont eu beau jeu d'exploiter les faiblesses de l'UE et le mutisme français.
 
Quelle que soit l'issue du référendum, la droite devra renouveler son projet européen en l'assortissant d'une finalité précise, notamment géographique. Comment, à cet effet, ne pas évoquer le brûlant dossier turc ? L'entrée dans l'UE d'un pays de 75 millions d'habitants, à laquelle la majorité des Français et des Européens sont opposés, signerait peut-être irrévocablement la mort de l'Europe politique.

La teneur des projets présentés par les principaux candidats à la primaire de la droite est, à cet égard, plutôt réjouissante. Tous semblent déterminés à redéfinir un espace sécuritaire seul garant des libertés, à réactiver le couple franco-allemand et à procéder aux nécessaires ajustements institutionnels. La droite semble enfin prête à relancer demain le beau projet européen !