"La grande question actuelle est sociale, mais la droite ne parle que d'austérité. [...] La grande question actuelle est celle des inégalités urbaines, et pourtant la droite parle uniquement de ruralité, délaissant les banlieues et les villes pour le seigle et la châtaigne. [...] Le seul discours que la droite ait su porter aux plus de 5 millions de fonctionnaires était la suppression de 500 000 d'entre eux, sans jamais, d'ailleurs, dire lesquels », poursuit Geoffroy Didier, proposant « plutôt une augmentation des salaires des enseignants, véritables boucliers de la République, financée en renonçant à un certain nombre de postes dans les ministères, à Paris. Je propose que la droite se pose au moins la question de l'ouverture de la procréation médicalement assistée, qui serait une avancée sociale comme le furent de fait le mariage pour tous, et avant le Pacs, et avant l'IVG".
26/09/2019
Les Municipales à Paris...
Des sondages donnent la victoire aux listes qui seront conduites par Mme HIDALGO à Paris en mars 2020 :
- Communistes + socialistes+ radicaux de gauche : 24 %
- La République en Marche avec M. Griveaux : 17 %
- M. Villani : 15 %
- Les Républicains : 14 %
- Europe- Ecologie-Les Verts : 13 %
- AGIR : 5 %
- Aimer-Paris de M. Federbusch + Rassemblement national : 4 %
- Autres : 8 %
La gauche et les écologistes font donc 37 %. Les macronistes 32 %. Les autres 31 %.
Mais il ne faut pas oublier qu’ à Paris, chaque arrondissement constitue un "secteur électoral". Il y a donc en réalité non pas une, mais vingt élections différentes dans la capitale lors des municipales, puisqu'il y a vingt arrondissements. Dans chacun d'eux, les électeurs désignent par leur vote les conseillers municipaux et les conseillers d'arrondissements (qui désignent le maire d'arrondissement). A l'issue du vote, le camp qui dispose de la majorité absolue des sièges au conseil municipal désigne le maire de la capitale. Il faut donc une majorité ou un accord liant au moins 82 élus. Dans les faits, donc, un maire de Paris peut être élu sans être majoritaire en nombre de voix.
le scrutin proportionnel par arrondissement valorise considérablement la liste victorieuse en lui attribuant presque automatiquement les deux tiers des postes. Prenons le cas théorique d'un arrondissement où 16 sièges de conseillers de Paris sont à pourvoir : avec 50% des suffrages + une voix, la liste qui l'emporte décroche 12 sièges, contre seulement 4 pour la liste battue d'un cheveu. Si le système permet de dégager des majorités très nettes dans les arrondissements, il peut aussi présenter un inconvénient majeur à l'échelle de Paris : autoriser l'élection d'un maire minoritaire en voix. Ce fut le cas de Bertrand Delanoë en 2001. Le cumul de voix obtenues par les listes de Philippe Seguin était supérieur à celui des listes de gauche, mais le nombre des conseillers de Paris élus lui était à l'inverse défavorable.
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18/09/2019
A propos de Philippe Goujon, ex UMP, ex Les Républicains
Une lettre envoyée à M. Goujon, ex patron de la Fédération de Paris de l'UMP des élus de son ex parti :
«Lettre ouverte à notre ami Philippe Goujon»
«Élus LR du 15ème arrondissement, nous t’avons jusqu’ici toujours soutenu, dans les nombreux combats que tu as menés, quelles que soient les difficultés. Nous l’avons fait dans l’intérêt de Paris, de notre arrondissement, de nos idées.
Depuis ta défaite aux législatives en 2017, tu sembles ne plus savoir d’où tu viens, ni où tu vas. Tu multiplies les prises de position incohérentes et contradictoires. Tu te dis sans doute que ta longue carrière clairement à droite risque de te faire perdre les prochaines municipales. Alors, pris de panique, tu cherches désespérément une alliance - peu importe l’étiquette, peu importe le candidat! - qui te permettrait de te maintenir, coûte que coûte, à la tête de la mairie.
Tu pousses le reniement jusqu’à mépriser maintenant l’étiquette LR, au point d’abandonner le Groupe LRI, au conseil de Paris comme au Conseil d’arrondissement du 15e, pour rejoindre le groupe 100% Paris de Pierre-Yves Bournazel. Un comble alors que tu as présidé notre Fédération pendant 15 ans. Une insulte pour nos élus et militants alors que notre mouvement traverse une période compliquée. Une manœuvre grossière pour tous les électeurs qui veulent de la clarté, de la constance, et qui se méfient des girouettes.
Par respect pour nos électeurs et par fidélité à nos convictions et à notre parti, nous avons décidé de porter avec fierté le drapeau de la droite républicaine dans le 15e avec une équipe renouvelée. Nous sommes prêts à prendre le relais pour reconstruire la droite et rassembler les électeurs du 15e qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite républicaine. Cher Philippe, il est encore temps de te ressaisir et de rejoindre ton camp...
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17/09/2019
Collecte de sang dans le 10e...
Jeudi 10 octobre 2019, de 14h30 à 19h30, la Mairie du 10e et l’Établissement Français du Sang organisent une collecte de sang en salle des fêtes.
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23/08/2019
Un Etat de plus en plus envahissant avec M. Macron
Systématiquement notre Président détricote le paritarisme et renforce les pouvoirs de l’État au détriment des syndicats de salariés et d'employeurs.
Déjà il a sérieusement entamé le pouvoir des syndicats dans la gestion de la formation.
Il s'est ensuite attaqué aux Prud'hommes en permettant qu'une affaire soit jugée par un groupe de magistrats comprenant un magistrat fonctionnaire.
Puis il s'en est pris au pouvoir des partenaires sociaux dans la gestion de l'aide aux logements : il a ainsi obligé les bailleurs sociaux (gérés par les syndicats) à baisser les loyers tout en augmentant le taux de leur TVA de 5,5 à 10 %.
Il va s'en prendre au paritarisme dans la gestion des retraites en fusionnant la CNAVTS et les caisses de retraite complémentaires du secteur privé, gérées par les syndicats , tout en obligeant ces dernières caisses à abandonner leurs réserves constituées depuis des années au profit de L’État et de sa réforme des retraites.
Il s'en prend enfin à la gestion par les syndicats de l'assurance-chômage (l'UNEDIC) en obligeant cette dernière à participer au fonctionnement de POLE EMPLOI avec les cotisations des salariés et des employeurs!
Et certains font mine de croire que Monsieur Macron est un libéral!
On sait pourtant que l’État est un très mauvais gestionnaire...
NON AU TOUT ÉTAT !
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25/07/2019
A propos de la PMA...
Les arguments de ceux qui sont contre la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes sont curieusement les mêmes que les arguments des anti mariage pour tous.
Un enfant doit avoir un père et une mère. Na!
Ils ajoutent pour faire bonne mesure : sinon l'enfant sera malheureux et pas équilibré. Na!
Qui ne voit que ces arguments sont totalement erronés. Et cela pour de nombreuses raisons:
- il existe en Océanie et en Afrique, et il a existé partout dans le monde, des sociétés humaines (et bien sûr animales) où les enfants sont naturellement élevés à l'écart du père,
- de nos jours, 45 % des mariages se terminent en divorce avec dans 90 % des cas, la garde de l'enfant confiée à la mère, les anti-PMA devraient logiquement être contre le divorce et contre le décès d'un des époux,
- existe-t-il une statistique qui montre que les enfants élevés par leur seule mère sont malheureux et déséquilibrés?
- pourquoi deux adultes de même sexe seraient moins capables d'élever un enfant que deux adultes de sexe différent,
Il existe encore de nombreuses autres raisons, dont tout simplement la rupture d'égalité entre les femmes qui ont le moyen d'aller à l'étranger pour obtenir une PMA et les autres femmes.
L'intérêt de l'enfant, c'est d'avoir un foyer où ils sont épanouis et heureux. Arrêtons d'instrumentaliser les enfants pour des raisons politiques.
Les positions de certains membres des Républicains et de certains membres du Rassemblement national expliquent en grande partie leur incapacité à prendre ou à reprendre le pouvoir en France...
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10/07/2019
Pour qui voter à Paris?
Nous sommes dans un système démocratique...
Contrairement à ce que laissent entendre les médias, nous ne voterons pas en mars 2020 pour un maire mais, dans chaque arrondissement, pour un conseil d'arrondissement et pour des représentants de ce conseil à l'Hôtel de ville. Ce sont ces représentants, les conseillers de Paris, qui choisiront le maire. Lequel maire n'a aucun pouvoir sans l'accord des autres conseillers de Paris!
Nous ne pouvons nous résoudre à devoir choisir uniquement entre les listes de la gauche et celles de la France Insoumise. Nous voterons pour ceux et pour celles qui nous semblent capables de changer entièrement la politique menée à Paris jusqu'à présent.
Quand nous connaitrons nos candidats dans le 10e arrondissement, on en reparlera...
En attendant, relisons cette admirable chronique de Roger-Pol Droit publiée fin juin :
Il n'y a pas si longtemps, on venait vivre en ville parce que c'était mieux qu'à la campagne : plus de confort, de loisirs, de services, de soins… Ces perspectives décidaient des ruraux à s'installer dans les capitales, qu'elles soient régionales ou nationales. C'est toujours le cas, du moins en grande partie. De fait, les grandes villes de France demeurent, dans l'ensemble, agréables à habiter.
Sauf Paris. Le quotidien y a viré à l'enfer. Les malheureux résidents de cette cité, qui fut autrefois Ville Lumière, subissent l'entrelacement de transports publics bondés , de travaux sur la chaussée en nombre démesuré , d'embouteillages interminables, d'une pollution de l'air croissante, d'une insécurité sans précédent de la circulation, mêlant dans le plus anarchique désordre trottinettes, vélos, motos, voitures, bus et piétons… Le tout, en ce moment, par 40° à l'ombre. Evidemment, personne n'est responsable de l'actuel pic de chaleur . Mais la cause de ce chaos urbain est directement politique.
Une gestion délirante et néfaste
Car ce n'est pas un effet du hasard si cette ville joyau est à présent invivable, encombrée, polluée, laide et vulgaire. Il n'y a là aucun effet du destin, aucune nécessité. Rien que des erreurs, des entêtements absurdes, des fantasmes idéologiques, des décisions contre-productives. Bref, une gestion délirante et néfaste. La liste détaillée des bourdes funestes de la maire de Paris au cours de son mandat occuperait plusieurs volumes. Les principaux exemples suffiront.
Il est urgent de purifier l'air de Paris, tout le monde en convient. Or il n'existe pour y parvenir qu'une seule méthode immédiatement efficace : commencer par rendre la circulation automobile la plus fluide possible. C'est le premier pas. Ensuite, on peut s'efforcer de diminuer le trafic, comme l'ont fait Londres ou Rome. A Paris, au contraire, la mairie s'est appliquée à paralyser systématiquement le trafic en bloquant le souterrain du Louvre, en fermant les voies sur berges à la circulation, en multipliant les voies cyclables et les chantiers. Résultat : les temps de trajet doublent, et surtout les taux de pollution augmentent. Est-ce cela qu'on appelle le sens de l'écologie ? Et de la gestion publique ?
La laideur se vit mal
Il est souhaitable de rénover la cité, là aussi tout le monde est d'accord. Pourtant, la multiplication de mobiliers urbains disparates et hétéroclites, la dissémination de nouvelles poubelles hideuses, le remplacement des kiosques à journaux stylés par des cubes de plastique sans grâce ne semblent pas aller dans ce sens. Ni les aménagements pseudo-festifs qui fleurissent un peu partout. Pas question de souhaiter que tout reste identique, mais il faut éviter que tout ne devienne abject.
Parce que cette ville n'est pas un amas de distractions. Elle fut aussi, et peut-être avant tout, un spectacle étonnant et sublime, une esthétique, un univers de détails innombrables et infimes en corrélation. Au lieu de respecter ces traits, d'améliorer le quotidien en tenant compte de leur existence, on les néglige, les détériore, les détruit. Si je tiens à le dire, c'est que je suis né à Paris, que ma mère y était née, et que j'aime ce lieu du monde. Pour en connaître pas mal d'autres, j'ai la faiblesse de croire celui-ci singulier entre tous. Mais fragile, éminemment. Et en péril, à présent.
Il faudrait appeler à la rescousse François Villon et Clément Marot, Rabelais et Montaigne, Balzac et Hugo, Benjamin et Aragon, et tant d'autres, tous amoureux de Paris, tous piétons, tous poètes et paroliers. Qu'ils empêchent, si possible, la ville de n'être plus que l'ombre d'elle-même, et d'étouffer de mille manières. Certes, les meurtres d'âme ne figurent pas au Code pénal, mais il est urgent de délivrer Paris des forces qui la minent , et de commencer à la réparer, avec l'allégresse qu'elle mérite.
Si ce n'était pas le cas, la grande kermesse olympique qui s'annonce devrait s'agrémenter d'épreuves inédites. On inaugurerait le slalom géant en trottinette électrique, le marathon immobile sans respiration, la compétition d'extase à Paris-plage. On tenterait de battre le record de la piste cyclable la plus longue et la moins fréquentée. On se vanterait de cent mérites et de mille vertus. Et l'on remporterait la médaille d'or du pire. Avant cela, s'il est encore temps, mieux vaudrait se souvenir de ce que Pierre de Coubertin n'a pas dit : en matière d'enfer, d'étouffement et de chaos, l'important est de ne pas participer.
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04/07/2019
Nouvelle atteinte à la liberté d'expression par M. Macron et ses sbires
Son député Laetitia Avia (LREM) tente de faire passer une loi pour donner à l’administration un pouvoir incroyable sur les réseaux sociaux : elle pourra décréter ce vous pourrez dire et ce dont il vous sera interdit de parler.
Et c’est l’administration qui en décidera.
Si vous ne réagissez pas maintenant, avec cette loi « Haine », un véritable système de censure va se mettre en place.
Macron n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà mis en place une chasse aux prétendues Fake news, par des journalistes aux ordres.
– le pouvoir de décréter ce qui doit être dit et ce qui est interdit ;
– le pouvoir de contrôler ;
– le pouvoir de sanctionner.
Elle laissera la basse besogne de censurer vos écrits aux grandes entreprises d’Internet, sous la menace d’amendes très salées. C’est imparable : comme ces sociétés ne pourront pas traiter l’ensemble des commentaires en 24 h, elles vont devoir mettre en place une censure automatique extrêmement restrictive.
Pensez-vous sérieusement qu’ils vont diminuer les insultes ou menaces comme ça ?
Est-ce qu’on va contenir les pervers avec le « bouton de signalement unique » ?
L’administration va-t-elle ne serait-ce que limiter un tout petit peu le terrorisme ?
Si vous pensez que non, poussez les députés à voter contre cette loi.
En effet, elle veut même faire enseigner dans les classes le « bouton de signalement unique » qu’elle souhaite voir mis en place sur tous les réseaux sociaux.
Il ne nous reste plus que quelques jours pour empêcher que cette loi soit votée.
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10/06/2019
Que certains élus quittent le parti Les Républicains, c'est une bonne chose pour.. les Républicains
Que 72 élus du parti les Républicains ou du parti UDI confirment qu'ils ont rejoint Macron, ce n'est pas une nouvelle. Ils l'avaient déjà fait il y a un an. C'est un simple coup de communication des Macronistes qui prouve deux choses :
- que le parti La République En Marche est inquiet pour la suite. Après tout, il n'a même pas rassemblé un quart des Français aux dernières élections.
- que certains élus de droite et du centre manquent de sang-froid et paniquent. Cela permet de clarifier les choses. Depuis que Wauquiez est enfin parti, on devrait pouvoir faire quelque chose de ce parti que les médias sont si heureux d'enterrer.
Seul un discours moderne permettra de relancer le parti Les Républicains. La droite est plus forte que jamais et ceux qui pensent qu'elle est incarnée par M. Macron se trompent lourdement. Celui qui distribue l'argent de nos concitoyens sans compter, comme le faisait les socialistes avant lui, et celui qui creuse le déficit public n'est évidemment pas un homme de droite...
Ne soutenons pas ceux qui vont "à la soupe"...
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07/06/2019
Une mesure déplorable de M. Macron et de Mme Hidalgo
Encore une mesure démagogique qui va restreindre les possibilités de se loger à Paris.
Le stupide encadrement des loyers fera son retour à Paris le 1er juillet 2019. Un arrêté signé le 28 mai 2019 par le préfet de la région d’Ile-de-France fixe les prix des locations des appartements applicables à Paris, avec, pour chacun, un loyer minoré, un loyer de référence et un loyer majoré. Déterminés selon le nombre de pièces et la période de construction de l’immeuble, ces tarifs ont été établis pour les logements nus et meublés, par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap).
En pratique, dès lors qu’il signe un nouveau bail, le propriétaire doit respecter ce barème officiel : le loyer ne doit pas être supérieur de 20 % à celui dit « de référence ». Une carte interactive a été mise en ligne sur le site de la préfecture de la région Île-de-France pour connaître les loyers à appliquer. Le propriétaire qui ne respecte pas ces montants encourt jusqu’à 5 000 € d'amende, voire 15 000 € s’il s’agit d’une personne morale.
La grogne des propriétaires
Suite à la publication du nouvel arrêté préfectoral, le Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers a déjà indiqué que l’association saisira la Justice pour demander l’annulation du dispositif qui, selon lui, représente «un risque réel de destruction de l’offre locative».
La grogne des propriétaires s’explique notamment par le prix d’achat du prix du mètre carré à Paris qui tourne autour des 10 000 €. A ce tarif, un investissement immobilier dans la capitale intra muros, contraint à un très long délai d’amortissement.
Par exemple, pour un deux-pièces de 50 m² construit après 1990 situé dans le quartier Notre-Dame des Champs à Paris 6e, la fourchette de loyer oscille entre 1 220 (loyer minoré) et 2 090 € par mois (loyer majoré). Or, le prix d’achat de cet appartement dépasse les 700 000 €. Même en appliquant le loyer majoré, il faudra 28 ans de location du bien pour rembourser le prix d’achat, hors travaux d’entretien, impôts et taxes.
Autre calcul évocateur pour les propriétaires : la baisse immédiate des revenus locatifs. Par exemple, un studio meublé de 15 m², dans un immeuble ancien, toujours situé à Paris 6è, se louera à partir de juillet 2019 à 631 € (15 x 42,1 €) contre 850 € actuellement selon une annonce publiée sur le site de location entre particuliers pap.fr. L’entrée en vigueur de l’encadrement des loyers signe donc pour le propriétaire de ce studio une baisse de 35 % de ses revenus locatifs.
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