C'est l’heure du choix. Il faut mettre un terme à la réflexion, aux doutes et même pour certains à la déception, car dans moins d’un mois il nous faut choisir un président qui définira les grandes orientations politiques de notre pays pour les cinq prochaines années. Ce choix n’est pas anodin, car cinq ans c’est très long dans le monde instable d’aujourd’hui et la France ne peut pas se permettre de tenter une nouvelle « expérience hasardeuse » pour donner la leçon aux autres nations. Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la capacité de Nicolas SARKOZY d’être le dirigeant qu’il nous faut pour la France jusqu’en 2017 et il a bien évidemment mon soutien le plus total, mais j’aimerais ici m’adresser à ceux qui hésitent et qui sont inquiets, car ils sont désorientés par une action politique parfois difficilement lisible. On est facilement tenté de se focaliser sur ce qui ne va pas en oubliant ce qui a été effectué. C’est pourquoi, en prenant le risque d’être un peu long, je vais souligner d’abord le chemin parcouru sous son impulsion depuis 2007 et je vous exposerai ensuite les trois raisons qui à mes yeux justifient un engagement sans faille à ses côtés dès le 1er tour. Malgré les violentes attaques dont Nicolas Sarkozy fait l’objet, personne ne lui conteste qu’il est un authentique réformateur, car le nombre de réformes accomplies est sans précédent depuis 1945, d’autant qu’elles ont été faites dans un contexte de crise financière. Or cette crise financière européenne est toujours présente. La France aura donc, dans les mois à venir, des défis de taille à relever et des réformes concrètes à poursuivre. Ainsi 264 lois, hors conventions internationales, ont été adoptées depuis son élection. Le parlement fut largement associé puisque 89 lois émanent directement de son initiative. Sans les énumérer toutes, je voudrai simplement évoquer les actions les plus emblématiques ;
UNE ACTION ÉCONOMIQUE EN RÉACTION A LA CRISE
1/ La maîtrise des finances publiques. Le début du quinquennat fut marqué par la loi TEPA qui avait pour objectif de restreindre les prélèvements obligatoires tout en rétablissant nos finances publiques. Cet objectif n’a pu être poursuivi compte tenu de l’amplitude de la crise financière qui frappa le monde en 2008. Cet objectif demeure d’actualité, mais l’efficacité économique demande à la fois une grande réactivité et un bon dosage faute de quoi la récession guette. En suspendant la baisse des prélèvements obligatoires, et en les réorientant pour favoriser les revenus du travail le président a engagé la bataille du pouvoir d’achat. Il a, dans un contexte de crise sans précédent, entamé la réduction du déficit alors que ses homologues socialistes n’ont jamais profité des effets de la croissance pour renflouer les caisses de l’Etat. La réduction des déficits à 5,4% du PIB en 2011, 4,5% en 2012, 3% en 2013 et 2% en 2014 doit permettre à la France d’avoir un budget en équilibre en 2016 grâce à un total de 115 milliards d’économies dont 70 milliards de réduction des dépenses publiques d’ici 2016. Même si cela ne suffit pas aux yeux de beaucoup de Français, il faut rappeler que la France est le seul pays d’Europe dont le pouvoir d’achat a augmenté chaque année de 1,4 % quand tous les autres pays l’ont vu baisser. Et cela grâce à des mesures comme la mise en place des heures supplémentaires, la revalorisation de 25 % de l’allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse pour renforcer la solidarité avec les plus fragiles ont permis ce résultat. Le chômage a certes augmenté de 17 % en cinq ans, mais faut-il rappeler que l’augmentation moyenne dans les pays de l’OCDE durant cette période est de 46 % ? 2/ Le volontarisme économique pour encourager l’initiative individuelle — grâce notamment à la loi sur l’auto-entrepreneur — et permettre à des millions de salariés de conserver leur emploi au cœur de la crise. La mesure zéro charge dans les TPE a entraîné 1,2 million d’embauches. C’est ce volontarisme économique qui a décidé Nicolas Sarkozy à supprimer la taxe professionnelle, cet impôt « imbécile » qui pénalisait notre industrie. Par ailleurs, l’épargne des Français a été intégralement préservée grâce au sauvetage des banques sans que cela coûte un euro au contribuable. Cela a même rapporté trois milliards d’euros à l’État. La détermination du Président Sarkozy a également permis de lancer les investissements d’avenir pour un montant de 30 milliards d’euros, de reformer les mécanismes de régulation de l’économie mondiale, d’encadrer les bonus et de lutter contre les paradis fiscaux. Son action se concentre sur les PME, pour les 5 ans qui viennent, car c’est la clé pour rétablir la création d’emplois et notre capacité à l’exportation. 3/ La création du RSA a permis de sortir 150.000 Français de la pauvreté et de sortir du système d’assistanat lié au RMI en rendant plus intéressant la reprise d’un emploi plutôt que l’inactivité. Le RSA (ex RMI et API, RSA complément de ressources) touche 1.800.000 foyers, pour un coût de 10 milliards d’euros. Les efforts d’insertion des bénéficiaires du RSA seront désormais évalués tous les 18 mois. Dix ans de présence sur le territoire et cinq ans d’activité seront par ailleurs requis pour bénéficier du RSA. Cette loi à vocation sociale supprime l’injustice qui pénalisait ceux qui voulaient travailler. 4/ La politique du logement a permis de construire plus de 600.000 logements sociaux depuis 2007 et d’encourager l’accession à la propriété. Jamais nous n’avions construit autant de logements dans notre pays. Une nouvelle loi a été votée récemment pour augmenter facilement les possibilités de construction de 30 %. Un « droit à l'achat » permettrait aux locataires de logements sociaux d’acheter leur logement. Les droits de mutation perçus par les notaires pour le compte de l'État et des collectivités locales seront divisés par deux.
UNE POLITIQUE PLUS PROTECTRICE
5/ Le renforcement de la sécurité est la première des libertés. La délinquance a ainsi diminué pour la 8ème année consécutive et le nombre de crimes et délits constatés a baissé de 17,5 % entre 2002 et 2010. En 2011, il y a eu 678.000 victimes de moins qu’en 2002. L’application des peines et le fonctionnement de la justice ont été améliorés grâce à la mise en place des peines planchers et la rétention de sûreté pour lutter contre la récidive. Le budget du ministère de la Justice est le seul à ne pas avoir à subir de restrictions. Le nombre de magistrats a augmenté de 18 %, la réorganisation de la carte judiciaire pour rapprocher les citoyens de la justice, a modifié profondément les conditions de travail. Les jurés populaires ont été introduits, à titre expérimental, dans les tribunaux correctionnels, afin de statuer sur les affaires les plus graves de violences aux personnes. L’action, sévère, en matière de sécurité routière, a fait baisser de 32.000 le nombre de décès sur les routes depuis 2002, soit une division par deux de la mortalité. L’interdiction du port de la burqa dans les espaces publics a également pour objectif de réaffirmer l’autorité de la République et de lutter contre les intégrismes. 6/ La maîtrise de l’immigration. Pour répondre à de bonnes conditions d’accueil, la France est obligée de reconnaître ses capacités limitées d’intégration. Dans la situation économique et sociale qui est la nôtre, si l'Europe ne maîtrise pas les entrées sur son territoire, elle ne pourra plus accueillir dignement ceux qui arrivent, elle ne pourra plus répondre à la demande d'intégration de ceux qui ont tant de mal à trouver leur place dans la société. La maîtrise de l’immigration a progressé et c’est positif. Nous retiendrons 3 chiffres ; une progression de 12 % des expulsions de clandestins, une baisse de 40 % du regroupement familial qui est corolaire à une baisse de 26 % de l’immigration professionnelle. Dans le même temps, la France a enregistré des baisses de 30 % des naturalisations alors que les titres de séjour et l’acceptation des demandes d’asile sont stabilisés. Il n’en demeure pas moins que la France reste fidèle à ses valeurs d’accueil et d’intégration par ce contrôle renforcé, d’ailleurs le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de 17% pour atteindre 7192 étudiants en 2011. Notre politique consiste à infléchir régulièrement et résolument à la baisse les flux d’immigration légale : 180.000 personnes en 2011 alors que sous Jospin 210.000 titres de séjour étaient délivrés auxquels il fallait ajouter entre 150.000 et 200.000 entrées illégales par an. C’est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy souhaite une révision des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes 7/ La politique familiale pour soutenir toutes les familles sans condition de revenus, développer l’aide à la parentalité, donner la possibilité de fractionner le congé parental pendant les quinze premières années de l’enfant, proposer un appui à ceux qui en ont besoin. Parce que les familles font la richesse et le dynamisme de la France depuis des siècles, parce que c’est dans les familles que se transmettent les valeurs et la mémoire collective, que se donne la première éducation, les crédits consacrés à la politique familiale ont augmenté de 8% depuis 2007, et représentent 5,1% du PIB en 2010, contre 2,5% en moyenne dans les autres pays européens. Depuis 2008, les allocations familiales sont revalorisées en fonction de l’inflation (+ 1,5 milliard d’euros). En 2012, elles continueront de progresser de 1%, soit davantage que la croissance. Nicolas Sarkozy a réaffirmé son attachement au quotient familial, qui constitue un élément fort de notre politique familiale, et restitue chaque année à 4,5 millions de familles 10,1 milliards d’euros de pouvoir d’achat en allégeant leur impôt sur le revenu. Une agence de recouvrement des pensions alimentaires permettra de « soulager la souffrance de ces mères qui n’arrivent pas à s’en sortir ». L’euthanasie est refusée, le président juge « la loi Leonetti parfaitement équilibrée, elle fixe un principe, celui du respect de la vie ». Concernant le patrimoine familial, la réforme des droits de succession permet à 95 % des Français d’être exonérés de droits de succession lors d'une transmission du patrimoine familial. 8/ L’influence à l’international. L’intervention de Nicolas Sarkozy a permis d’arrêter le conflit entre la Russie et la Géorgie et de sauver l’indépendance de la Géorgie en 2008. En Libye, l’action de la France a sauvé, au nom des droits de l’Homme, la vie de milliers de civils. Si Nicolas Sarkozy n’avait pas entrepris la réforme des armées, et renforcé nos liens avec nos alliés de la famille occidentale en réintégrant l’OTAN, nous n’aurions pas pu intervenir en Libye. Le leadership du Président, en lien avec Angela Merkel, a enfin permis de sauver la zone euro et d’amorcer l’avènement d’une gouvernance économique européenne. C’est pour renforcer cette coopération européenne que Nicolas Sarkozy propose un « Buy Européen Act » sur le modèle du « Buy American Act » qui impose l’achat de biens produits sur le territoire américain pour les achats directs effectués par le gouvernement américain. Enfin, le projet présidentiel d’une Union pour la Méditerranée, lancé en 2008, apparaît comme une intuition prémonitoire qui permet à la France d’instaurer une coopération nouvelle entre l’Europe et les pays du Proche-Orient et du Maghreb. 9/ Plus de démocratie grâce à la réforme constitutionnelle de 2008 qui a limité les pouvoirs du président, encadré son pouvoir de nomination, limité ses mandats au nombre de deux, et renforcé les pouvoirs du parlement. Citons notamment le partage de l’ordre du jour législatif entre le gouvernement et le parlement, la limitation du recours à l’article 49 alinéa 3, la possibilité pour le Parlement de voter des résolutions, la création d’un référendum d’initiative populaire ou encore la création de la Question prioritaire de constitutionnalité qui permet à tout justiciable, à l’occasion d’une instance judiciaire, de remettre en cause devant le juge la constitutionnalité de la loi. 10/ Audiovisuel, Internet, Hadopi La réforme de l’audiovisuel publique et la suppression de la publicité sur France Télévisions ont permis à ce groupe de réaffirmer son identité de service public à travers une offre culturelle plus dense, plus créative, plus audacieuse. Les Français bénéficient de 18 chaînes gratuites en qualité numérique. La gratuité des musées nationaux est effective depuis 2009. La réforme Hadopi, pour soutenir les droits d’auteurs des artistes, destinée à lutter contre le piratage sur internet doit être étendue, afin de viser tous les modes opératoires. Les géants du Net devront acquitter un impôt représentatif de leurs activités dans notre pays.
UNE SOCIÉTÉ QUI SE REFORME ET S’ADAPTE
11/ La réforme des retraites a été réalisé pour sauver notre système de retraite et réduire nos déficits. Alors qu’en 2010, une retraite sur 10 était financée par la dette, le recul du départ à la retraite à 62 ans (65 ans en moyenne dans l’Europe) permettra à notre système de retraite par répartition de revenir à l’équilibre en 2017 soit 24 milliards d’économies. Rappelons que l’âge légal du départ à la retraite avait été abaissé de 65 à 60 ans en 1982 alors que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter. De 63 ans en 1945 pour un homme, elle est aujourd’hui de 77,8 ans et de 85 ans contre 70 pour une femme. La réforme des retraites engagée n’est qu’un début, nous ne pourrons faire l’économie d’une nouvelle réforme des régimes spéciaux et d’un alignement de l’âge de départ sur la moyenne européenne si nous voulons garder notre régime par répartition. 12/ La loi sur le service minimum dans les transports et l’éducation nationale a limité le blocage du pays en cas de grève : la vie des Français n’est plus entièrement paralysée les jours de grève. Cette loi est maintenant perfectible, en particulier en Ile-de-France où les problèmes de transport défraient quotidiennement la chronique. Sans doute en raison de la situation d’exception de notre région, la seule détentrice d’un monopole des transports publics, peu enclin à assurer un service maximum aux usagers… 13/ L’éducation de nos enfants a fait l’objet d’un recentrage sur les fondamentaux : lire, écrire, compter. Deux heures par semaine d’aide individualisée ont été instituées pour aider les élèves en difficulté. Elles ont profité à 1,3 million d’élèves en 2009-2010. Plus d’un tiers par rapport à 2005, d’enfants handicapés sont scolarisés. La création d’internats d’excellence permet également aux élèves défavorisés de bénéficier du meilleur cadre d’études possible. Mais c’est insuffisant. Les enseignants doivent être plus présents et mieux payés. + 25 % de rémunération en contrepartie d’une présence accrue au sein des établissements (26 heures contre 18 aujourd’hui). 14/ La réforme des universités pour plus d’autonomie a profondément modernisé l’enseignement supérieur. Depuis 2009, les présidents des universités sont libres de gérer leur budget, d’embaucher des professeurs au salaire de leur choix et faire appel à de l’argent privé via des fondations. Grâce à cela, en moyenne, chaque université a vu son budget augmenter de 23 %. Le nombre d’étudiants bénéficiant de bourses sur critères sociaux a par ailleurs augmenté de 25 %. Cette réforme fondamentale pour maintenir le rang de notre pays dans le domaine de la recherche et de l’innovation est amplifiée par le programme atypique des investissements d’avenir d’un montant de 30 milliards d’euros. 15/ La réforme de la santé avec la création des agences régionales de santé a permis d’une part de réduire drastiquement les déficits de nos hôpitaux puisque 40 % des hôpitaux, contre 66 % en 2007, génèrent encore des pertes ; d’autre part de mieux prendre en charge des maladies qui malheureusement sont de plus en plus fréquentes comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer . Le déficit de la sécurité sociale est ramené à 14 milliards pour 2012 contre 30 en 2011 alors que cela n’était prévu que pour 2015, notamment grâce à une lutte déterminée contre la fraude sociale. Pour la première fois, un gouvernement a fait respecter l’objectif global des dépenses d’assurance maladie. 16/ Révolution du paysage administratif français avec la création du conseiller territorial, Nicolas Sarkozy a voulu engager une réforme territoriale sans précédent, destinée à réduire le nombre trop important d’élus locaux et rationaliser les compétences dans les régions et départements. À partir de mars 2014, quelque 3500 conseillers territoriaux élus pour six ans succèderont aux quelque 6000 conseillers généraux et régionaux actuels. Ils siègeront dans les deux assemblées territoriales. C’est le premier volet destiné à mettre fin au mille-feuille administratif qui coûte tellement cher à nos concitoyens. Cette réforme très courageuse lui est reprochée même par ses proches puisqu’elle est peut-être la cause de la perte du sénat, mais le président a agi selon sa conviction pour l’intérêt de la France. À Paris, le lancement du Grand Paris, avec un système de transport futuriste et la création du pôle de Saclay pour un investissement de 28 milliards d’euros répond à l’ambition de modernité et de dynamisme nécessaire à la région capitale. 17/ 'Le Grenelle de l'Environnement' a suscité une profonde transformation des mentalités et des modes de vie . Dès son élection, Nicolas Sarkozy a tenu à faire de la France un pays leader en matière environnementale. Le Grenelle de l’environnement a impulsé une prise en compte du développement durable dans l’ensemble de nos politiques publiques, de l’aménagement du territoire à nos modes de consommation. La filière verte représente aujourd’hui en France 62 milliards d’euros, soit 2,5 % du PIB et 420 000 emplois. Un effort sans précédent a été accompli par l'Etat pour développer les infrastructures de transport. Toutes ces actions qui ont parfois demandé plusieurs lois se sont faites avec détermination, mais suffisamment de souplesse pour ne pas provoquer de troubles graves. Le pays est étourdi par ces changements, mais ils sont plus que nécessaires et pour certains le rythme n’est pas assez fort, alors que pour d’autres il est trop rapide.
QU’ATTENDONS-NOUS DU PROCHAIN PRESIDENT ?
1- Qu’il défende et protège les intérêts de la France. Demain, la France doit répondre au défi du maintien de sa position en Europe et dans un MONDE EN CRISE. Nous savons que dans le monde d’aujourd’hui, qui a vu sa population doubler en l’espace de 30 ans, notre pays qui représente moins de 1 % de la population mondiale doit s’adapter et ne plus vivre à crédit. Le président a l'autorité et le respect des dirigeants des principaux pays de la planète alors que son concurrent n’a même pas eu la curiosité d’aller une seule fois en Chine malgré une carrière vouée à la fonction publique. Qui sera le plus capable de défendre nos intérêts ? 2- Qu’il mette fin à la dérive de nos finances publiques. Car le rétablissement des finances publiques est le véritable enjeu de la France pour les cinq prochaines années. La crise financière qui frappe les nations européennes nous l’impose et ne laisse au prochain président aucune marge de manœuvre. Nicolas SARKOZY a déjà, à plusieurs reprises, réagi avec justesse devant de telles menaces financières, et il sera d’autant plus libre pour choisir l’arbitrage le plus juste qu’il sera dans l’exercice de son ultime mandat. Je fais partie de ceux qui pensent que nous aurions pu faire mieux, que la droite française n’ose pas tourner le dos à l’interventionnisme étatique, et qu'elle est largement plus sociale démocrate que bien des partis de la gauche européenne. Je suis persuadé que son pragmatisme le conduira à prendre des solutions qui nous ferons retrouver le chemin de la croissance par une pression plus forte sur les prélèvements obligatoires. Dans tous les cas, ce n’est pas son adversaire qui est contraint par ses alliés marxo-écolo-communistes qui peut y arriver. 3- Qu’il ait du caractère. Si l’alternance politique se produit à l’occasion des présidentielles, nul doute que les électeurs donneront une majorité à l’Assemblée nationale à la gauche. Certains, comme en 1981, se bercent d’illusions en pensant imposer au président élu une cohabitation. Cela ne s’est jamais produit sans doute parce que la participation, qui est traditionnellement moins forte aux législatives qu’aux élections présidentielles, provient de la démobilisation du camp qui a perdu. Si l'alternance se produit, jamais depuis la création de la Vème République, un seul camp n'aura concentré autant de pouvoirs, puisque le basculement à gauche du Sénat reflète la main mise de la gauche sur la plus grande part des collectivités locales (21 régions sur 22,deux tiers des départements, 65% des villes de plus de 30.000 habitants). Or, cette hypothétique majorité n'existerait que par sa volonté d'éliminer le sortant et son habileté à masquer son absence de projet, notamment pour rétablir les finances publiques.Son seul ciment, c'est l'anti-sarkozysme. Son caractère lui est souvent reproché, moi aussi je déplore certaines de ses décisions, mais je suis convaincu que pour faire face aux difficultés qui attendent le prochain président il nous faut un homme de caractère, même si cela semble parfois insupportable. En tout cas, avec Sarkozy candidat,je retrouve un homme libre tel que nous l'aimons et cette liberté lui permettra au cours d'un second mandat d'oeuvrer pour une France Forte.
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