25/02/2014
Décidemment, M. Hollande ne changera pas...
Toujours plus de contraintes pour les entreprises qui sont toujours présentées comme des délinquants en puissance. Les beaux discours de M. Hollande, décidément, ne se traduisent pas dans la réalité. Son gouvernement, dont l’incompétence est de notoriété publique, a non seulement fait voter une proposition de loi qui rigidifie encore un peu plus les relations entre stagiaires et entreprises mais a aussi laissé des députés de l’extrême gauche renforcer encore le côté coercitif du texte.
Il n'était pourtant plus qu'une quinzaine de députés dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 2014 pour voter cette loi.
Voici les principales mesures adoptées par des parlementaires, qui, on se doit de le rappeler toujours, sont, en majorité, des personnes qui n’ont jamais travaillé dans une entreprise privée et qui légifèrent sur des choses qu’ils ne connaissent pas :
- - Les stagiaires auront droit aux tickets restaurants et à une prise en charge partielle des frais de transport.
- - Un amendement du Front de Gauche étend les compétences de l'Inspection du travail au constat et à la sanction d'abus de stages, caractéristiques du travail dissimulé.
- - Un autre raccourcit à un mois le délai pour que les Prud'hommes se prononcent sur la requalification de certains stages en contrats de travail.
- La proposition de loi prévoit de fixer un nombre limité de stagiaires par entreprise. Elle prévoit également que le tuteur nommé par l'entreprise ne pourra encadrer qu'un nombre limité de stagiaires. Le non-respect de ces règles pourra être sanctionné par une amende.
- Le texte, tel que revu par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, oblige les établissements à aider à trouver des stages - qui ne pourront durer plus de six mois - et encadre les horaires - qui ne pourront pas être supérieurs à 48 heures par semaine.
- Il propose aussi de renforcer les contrôles de l'inspection du travail et rend obligatoire l'inscription des stagiaires dans le registre unique du personnel.
Le texte, doit désormais passer au Sénat. Voilà en tout cas, de bonnes raisons supplémentaires pour les entreprises de ne plus prendre de stagiaires et pour les jeunes de commencer leur carrière professionnelle par une note supplémentaire de méfiance…
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17/04/2013
Ca ne peut plus durer M. Hollande !
M. Hollande, vous marchez sur la tête…
20 milliards d’impôts supplémentaires en 2012
24 milliards d’impôts supplémentaires en 2013
10 milliards d’impôts supplémentaires en 2014
Les Français qui auraient pu encore croire que le Président de la République disait la vérité dans son dernier discours vont être encore déçus. Par une « habileté sémantique », en fait un gros mensonge, le gouvernement veut nous faire croire qu’il n’y aura qu’une hausse de la TVA (ce qu’il s’était bien promis de ne pas faire histoire de démolir ce qu’avait fait Sarkozy) puisque, selon François Hollande, l’augmentation des cotisations sociales, de la CSG-CRDS, la suppression des exonérations pour heures supplémentaires ou encore le rabot sur les niches fiscales et sociales ne sont pas des hausses d’impôts.
De même, il soutient qu’augmenter les impôts sur les entreprises ce n’est pas diminuer le pouvoir d’achat des ménages. Mais qu’est-ce qu’une entreprise sinon un ensemble de personnes physiques ? Et diminuer les capacités d’investissement d’une entreprise, n’est-ce pas augmenter le chômage et donc diminuer le pouvoir d’achat des ménages ? Différencier les ménages des entreprises est un leurre.
On est bien loin de l'esprit du pacte de compétitivité de novembre dernier. Un pacte qui implique, pour 2014, 10 milliards de baisse d'impôt sur les sociétés et 6 milliards de relèvement de TVA. Dit autrement, le gouvernement est aujourd'hui en train de reprendre d'une main ce qui il avait donné de l'autre il y a quelques mois. Au risque de casser la croissance. Jamais les prélèvements obligatoires n'ont atteint de tels niveaux en France. En 1999, lors de la précédente surchauffe fiscale, ils ne représentaient que 44,9 % du PIB contre 46,4 % l’année prochaine.
Comme le gouvernement FILLON, le gouvernement AYRAULT n’a toujours pas le courage de faire de réelles économies dans la dépense publique…
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