23/02/2018
Le gouvernement Macron veut, sans raison, la mort des bilans de compétence privés qui ont pourtant démontré leur utilité !
NON à la disparition des centres de Bilans de Compétences privés !
OUI à un Bilan de Compétences de qualité !
Depuis plus de 4 ans, le Bilan de Compétences, créé par la Loi de 1991 est dans la tourmente : grand oublié de la réforme de la formation de 2014, il n’est redevenu finançable dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF) que depuis le 1er janvier 2017, notamment grâce à l’action de l’ASCBC (Association Syndicale des Centres de Bilans de Compétences).
Les années 2015 et 2016 ont donc été extrêmement difficiles pour de nombreux centres de bilans privés et beaucoup ont disparu.
Le COPANEF travaille depuis octobre 2017, sans l’assentiment des centres de bilans, à une refonte du bilan de compétences (2 formats de 16 ou 24 heures, accroissement de la lourdeur administrative, contrôle qualité accru,…) qui va entrainer une baisse drastique du montant de la prise en charge du bilan de compétences par les OPCA et les OPACIF.
Alors que le montant de la prise en charge du bilan n’a pas évolué depuis 25 ans, il serait réduit à 1350 euros pour 16 heures et à 1700 euros pour 24 heures ! Avec un montant qui serait le même pour tous les OPCA et OPACIF. Alors que le coût moyen d’un Bilan de compétences, notamment en Ile de France est à minima de 1850 euros (charges incompressibles sans aucune marge et paiement des consultants) !
Autant dire qu’à ce tarif-là, les centres de bilans privés disparaîtront ! Et avec eux une certaine idée du Bilan de compétences (qualité, expertise, professionnalisme, proximité, disponibilité, compréhension du marché du travail et des évolutions des métiers).
Au moment où le Président de la République et son gouvernement travaillent à une nouvelle réforme de la formation professionnelle et mettent en avant la volonté de développer un accompagnement de qualité, l’ASCBC dénonce le risque de disparition des centres de bilans privés qui ne pourront plus assurer leurs charges et seront obligés de licencier leurs consultants. Pour les bénéficiaires du bilan, ce sera un choix restreint de centres de bilans et un bilan de moindre qualité.
L’ASCBC demande donc un montant de financement du Bilan de compétences par les OPCA et OPACIF d’au moins 2000 euros.
L’ASCBC invite donc tous les sympathisants du Bilan de Compétences (centres de bilans, bénéficiaires du bilan de compétences qu’ils soient salariés ou demandeurs d’emplois, entreprises,…) à signer cette pétition et à la diffuser le plus largement possible pour faire pression sur les pouvoirs publics et les partenaires sociaux.
Levallois, le 22 février 2018
ASCBC (Association Syndicale des Centres de Bilans de Compétences)
62 rue Danton, 92300 Levallois.
Mail : ascbc©orange.fr http://www.ascbc.fr/
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