28/12/2016
Une initiative judicieuse et sage de François Hollande...
La grâce que le Président de la République a accordé à Jacqueline Sauvage est judicieuse et sage.
Les magistrats n'avaient fait qu'appliquer la loi, ce qu'on ne peut leur reprocher.
Mais cet acte devrait aider nos concitoyens à prendre conscience de la violence qui peut exister entre conjoints.
Cette grâce devrait permettre de mettre en place les moyens nécessaires pour que cette violence puisse être plus facilement dénoncée et que les conjoints concernés puissent trouver des structures d'accueil.
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27/12/2016
Encore une baisse du chômage en trompe l’œil
Encore une baisse du chômage en trompe l’œil. Les journalistes continuent de répéter n’importe quoi sans rien vérifier.
Si on prend la peine de vérifier les chiffres de la DARES du Ministère du travail et si on ne se contente pas du simple communiqué de presse envoyé aux médias, voici ce que l’on constate :
- La baisse de 31 800 personnes dont on se vante ne concerne, faut-il le répéter, que les chômeurs de catégorie A en métropole.
- Le nombre de chômeurs en formation ou qui ont travaillé ne serait-ce qu’une heure a augmenté, c’est-à-dire les catégories B et C a, au contraire augmenté de 3,8%.
- En vérité, donc, le chômage a encore augmenté ce mois-ci au total de 15 000 personnes !
Voici les vrais chiffres :
Demandeurs d'emploi par catégories :
A : 3 447 000 -0,9 % (- 3,4 % sur 1 an).
B : 727 500 -0,2 % (+ 1,8 % sur 1 an) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 301 300 + 3,8 % ( + 11,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
D : 338 300 + 4,3 % (+ 21,9 % sur 1 an) stages parking, occupationnels etc.
E : 424 300 -1,3 % (+ 1,2 % sur 1 an contrats aidés etc.
TOTAL : 6 238 500 (données corrigées), hors DOM TOM, soit + 1,5 % sur 1 an, 23 500 chômeurs de plus, par rapport à octobre.
TOTAL, dom-tom compris : 6 574 100
Quelques chiffres qui parlent :
Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : - 1,1 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 3,5 % sur 1 an.
Chômage des 50 ans et +, + 4,8 % sur 1 an.
1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (48,78 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER).
http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-...
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26/12/2016
La vérité sur le programme de François Fillon en ce qui concerne la santé
Dans une tribune publiée par Le Figaro, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle précise que son programme « ne consiste nullement à privatiser l'Assurance-maladie, mais à sauver son caractère universel en responsabilisant les assurés ».
Je suis engagé dans le débat présidentiel avec un projet puissant, fondé sur la vérité et un effort responsable pour redresser notre pays. Depuis deux semaines, mes propositions font l'objet d'attaques de la gauche et de l'extrême droite. Elles ne m'impressionnent pas. Ce tir de barrage était prévisible puisque j'engage le fer contre le cortège des conservateurs et des mystificateurs. Mes adversaires s'érigent en défenseurs de notre « modèle social » mais ils en sont, en réalité, ses fossoyeurs. Ils refusent de voir que ce modèle craque de toutes parts, que le chômage, la pauvreté et les injustices se propagent, que les déficits menacent la solidarité nationale.
Les critiques se sont récemment concentrées sur la santé. Quel est le diagnostic ? Notre système de soins est menacé et la situation s'est dégradée ces dernières années. Les Français sont inquiets, à juste titre : des heures d'attente éprouvantes aux urgences, plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste, des déserts médicaux qui s'étendent. Les professionnels de santé sont exaspérés par la bureaucratisation de leur métier. Le gouvernement a opposé l'exercice libéral et le système public au lieu de les faire fonctionner de façon complémentaire. À l'hôpital, les 35 heures ont fait des dégâts. Le trou de la Sécu n'est pas comblé, contrairement à ce que prétend la ministre. La dette se monte à 160 milliards d'euros...
Bref, au lieu de regarder les faits, mes détracteurs me soupçonnent de vouloir « privatiser » l'Assurance-maladie et diminuer les remboursements. C'est évidemment faux ! Au passage, la gauche préfère oublier que le poids des mutuelles et des assurances personnelles n'a cessé d'augmenter depuis des décennies, y compris dans le cadre des réformes qu'elle a elle-même votées.
Les modalités de la « généralisation » des complémentaires santé aux seuls salariés ont conduit, dans de nombreux cas, à diminuer les garanties offertes (frais d'optique, soins dentaires, consultations de spécialistes et opérations chirurgicales moins bien remboursées) et à une augmentation des cotisations. Les assurés ne savent plus à quoi ils ont droit et s'interrogent sur les garanties effectives dont ils disposent. Opacité et manque de transparence sont devenus la règle. Mais de tout cela, la gauche, main sur le cœur, ne veut pas entendre parler. Moi, je dis les choses telles qu'elles sont ! Oui, la situation de notre système de santé est inquiétante et ceux qui prétendent le contraire sont dans le déni et la démagogie. Mon objectif est de sauver notre système de santé qui fut l'un des meilleurs au monde et qui doit le redevenir.
J'entends réaffirmer le principe d'universalité dans l'esprit des ordonnances de 1945. L'Assurance-maladie obligatoire et universelle, pilier de la solidarité, doit rester le pivot dans le parcours de soins dont le médecin généraliste est l'acteur clé. Elle continuera à couvrir les soins comme aujourd'hui et même, mieux rembourser des soins qui sont largement à la charge des assurés, comme les soins optiques et dentaires. Il n'est donc pas question de toucher à l'Assurance-maladie et encore moins de la privatiser.
Je souhaite assurer le meilleur remboursement pour les patients en plaçant l'Assurance-maladie obligatoire et les organismes complémentaires sous le pilotage d'une agence de régulation et de contrôle dans laquelle seront représentés tous les acteurs du système de santé ainsi que les usagers. Il s'agit d'améliorer la gestion de notre système de protection sociale. J'entends faire en sorte que tous les Français puissent bénéficier d'une protection complémentaire appropriée sur la base de contrats homogènes.
Il convient, par ailleurs, de responsabiliser chacun en simplifiant les nombreux dispositifs de franchise actuels et le ticket modérateur qui sont un maquis incompréhensible. Cette responsabilisation passe notamment par l'abandon de la généralisation du tiers payant. Assez de bureaucratie et assez de mensonge : la santé a un coût et, au bout du compte, d'une manière ou d'une autre, c'est toujours l'assuré qui paye.
Je veux réaffirmer l'équilibre de notre système de santé : médecine publique et médecine libérale doivent agir de concert, dans un climat de confiance. Le patient doit pouvoir choisir librement son établissement de soins, son professionnel de santé, ce dernier devant rester maître de ses prescriptions.
J'entends garantir un égal accès aux soins pour tous en enrayant la désertification médicale, grâce à la multiplication des maisons médicales, grâce à la revalorisation de la médecine libérale, actuellement découragée par la paperasserie et les charges, grâce aussi à la possibilité donnée aux établissements d'hospitalisation privée de participer aux missions de service public, grâce à une refonte des études médicales, grâce enfin à la télémédecine.
Il faut assurer l'équilibre financier. N'en déplaise aux charlatans du « toujours plus à n'importe quel prix », on ne peut pas continuer de financer notre Assurance-maladie à crédit et d'en faire porter le poids aux générations futures, d'autant que les dépenses de santé vont continuer de croître.
Alors, soyons courageux : sauvons notre système de santé pour garantir à tous les Français l'accès à l'innovation thérapeutique et aux nouveaux médicaments. Ces réformes sont nécessaires car, sans elles, notre système de protection sociale s'affaissera et les premières victimes seront nos concitoyens les plus démunis. Ces réformes se feront dans la concertation avec tous les acteurs.
Je l'ai dit et je le répète, ma priorité, mon urgence, c'est la bataille pour l'emploi et la croissance. Si mes compatriotes m'accordent leur confiance, c'est sur cette bataille que je concentrerai le début de mon quinquennat.
Près de six millions de Français au chômage ou n'ayant qu'une activité réduite, des centaines de milliers de jeunes hors de tout emploi ou formation... Une bombe sociale est sous nos pieds, et malgré cela la gauche me reproche de vouloir faire ce qui a été fait dans les pays voisins qui connaissent le plein-emploi ! « Ultralibéral », hurle-t-elle. Vieille et risible ficelle pour disqualifier tous ceux qui n'ont pas ses œillères. Je suis simplement pragmatique et je crois que la liberté est le meilleur tremplin des sociétés vivantes.
J'ai la conviction que nous pouvons ramener la France au plein-emploi. Pour cela, nous devons diminuer le coût du travail, simplifier et alléger notre droit du travail, mettre le paquet sur l'alternance, sortir des 35 heures et laisser aux acteurs de terrain le pouvoir de négocier leur organisation, lever la peur de l'embauche qui dissuade les PME de recruter... Ceux qui m'accusent à tort de vouloir casser le droit du travail ont cassé le travail tout court ! Je veux le restaurer, le valoriser, l'ouvrir à tous.
Pour mes adversaires, l'emploi, c'est encore et toujours l'affaire de l'État. Nous sommes l'un des pays au monde les plus réglementés, l'un des plus imposés de l'OCDE, et, avec 5,5 millions d'agents publics, nous sommes l'État d'Europe le plus administré. Mais, pour la gauche et l'extrême droite, cette réalité importe peu. Ils préfèrent crier haro sur ceux qui, avec moi, veulent réduire ce chiffre de 8 % sur 5 ans pour diminuer nos déficits et alléger les contraintes qui pèsent sur les initiatives.
Oui, deux camps s'opposent : le camp de ceux qui pensent que pour redresser la France il faut encore et toujours verrouiller le système ; et celui, dont je suis avec des millions de Français, qui affirme qu'il faut le déverrouiller.
Mes détracteurs croient que notre peuple ne peut pas supporter la vérité. Je crois le contraire ! Ils pensent qu'on peut relancer notre pays sans changements radicaux. Ils mentent ! Les attaques ne me feront pas dévier de ma route. Elles sont la rançon d'un projet exigeant, guidé par l'intérêt national. Avec les Français, j'aurai le courage de la vérité et de l'action.
Comment la gauche au pouvoir continue de restreindre nos libertés...
Ou est la transparence tant vantée par le président Hollande?
De nombreux textes pris en catimini restreignent les libertés des citoyens en cette fin d'année, sans qu'aucun journaliste ne s'en émeuve :
- les arrêtés des 1er septembre et 6 octobre 2016 créent la présomption de délinquance pour ceux de nos concitoyens qui s'installent à l’Étranger : les Français qui osent s'installer hors de France sont désormais fichés avec numéro fiscal, état civil du contribuable et de son conjoint, adresse dans le pays de destination, date du départ, situation matrimoniale, nombres de personnes à charge et autres "données relatives à la vie personnelle". L’État fait tout pour faire partir les Français à haut revenu !
- le décret du 28 octobre 2016 crée le fichier TES réunissant pour des millions de Français avec notamment photo, empreintes digitales, date de naissance, domicile, etc.
- le décret du 10 novembre 2016 offre à TRACFIN l'accès au fichier policier des personnes faisant l'objet d'une décision judiciaire ou administrative.
- l'ordonnance du 1er décembre 2016 soumet les commerçants à l'obligation de dénoncer les clients sur lesquels ils auraient des soupçons de blanchiment
- on pourrait ajouter le reconduction de l'état d'urgence, la rémunération des informateurs, l'augmentation du taux des pénalités, l'obligation d'apposer sur son pare-brise la vignette anti-pollution aux côtés de la vignette d'assurance, etc...
En France, la gauche, comme la droite, adorent contraindre, restreindre, créer de nouveaux interdits, de nouvelles obligations. Et les partis s'étonnent de la désaffection des citoyens qui ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse vivre !
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21/12/2016
Fêtons Noël !
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15/12/2016
La lettre du sénateur Dominati
Le renoncement de François Hollande à briguer un second mandat a aussitôt poussé Manuel Valls à déclarer sa candidature, entraînant de fait un ultime jeu de chaises musicales au gouvernement : Bernard Cazeneuve, remplacé par Bruno Le Roux, a donc quitté la place Beauvau pour Matignon.
Au piteux bilan de François Hollande figure pourtant en bonne place la faillite sécuritaire de Bernard Cazeneuve. Rarement la défiance des forces de l’ordre envers leur hiérarchie n’aura été aussi grande et unanimement partagée.
Désigné en 2014, quelques semaines avant l’attentat contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, comme rapporteur spécial au Sénat du budget « Sécurité », j’ai pu contribuer à la mobilisation de la nation contre la menace terroriste et participer au Parlement à toutes les décisions primordiales. Le seul argument du pouvoir, depuis cette date fatidique du 7 janvier 2015, a été d’évoquer la baisse des effectifs des années Sarkozy et la hausse engagée depuis le début des attentats.
Ce seul discours a semblé suffisant depuis deux ans pour que le ministre de l’Intérieur se contente d’affirmer et de revendiquer ce choix comme étant la réponse adéquate aux angoisses de nos concitoyens.
Dans le projet de budget initial de 2017, on constate qu’il y aura certes 5 000 policiers supplémentaires par rapport à 2009, mais au détriment des investissements qui, sur la même période, seront inférieurs de 140 millions d’euros ! « Plus d’effectifs, moins de moyens » : tel aura été la réalité de la gestion de la crise par Bernard Cazeneuve depuis deux ans au ministère de l’intérieur.
Lors de l’examen du projet de budget de l’Etat pour 2017, notre majorité sénatoriale n’a eu d’autre choix que de le rejeter en bloc. Rarement, en effet, nous avions connu une telle insincérité dans des documents budgétaires. En ce qui concerne plus spécifiquement la Police et la Gendarmerie, c’est avec regret mais responsabilité que nous avons dû sanctionner l’action d’un ministre qui, dans trois domaines, aura fait fausse route : le dogme fallacieux des effectifs, la paupérisation des moyens et, surtout, une attitude cynique à l’égard des forces de l’ordre par la multiplication de promesses non tenues ou illusoires.
Le choc de la série d’attentats qui a fait 236 victimes a logiquement placé la question de la sécurité intérieure au cur des préoccupations de nos concitoyens. D’autant qu’une crise migratoire d’une ampleur inédite s’est traduite pour nos policiers et gendarmes par un surcroît d’activité.
Le ministre a fait semblant d’apporter une réponse en augmentant légèrement les effectifs, mais il a, dans le même temps, accepté la principale revendication du syndicat classé à gauche pour modifier les rythmes en vigueur dans la police nationale à partir de la fin du premier semestre de 2017. Cette décision, si la réforme devait être appliquée, entraînera une augmentation de la masse salariale de plus de 20 %.
Ce nouveau rythme dit du « vendredi fort » impliquera dans la plupart des départements la création de brigades supplémentaires. Dans le même temps, pour répondre à une harmonisation européenne, nos gendarmes travaillent depuis le mois de septembre sous le régime d’une instruction provisoire. Le directeur général de la gendarmerie qualifie même de « capitale » la négociation avec Bruxelles, faute de quoi les besoins en heures de travail exploseront. Pourtant la France est, avec l’Italie, le pays d’Europe qui compte les plus importantes forces de sécurité par rapport à la population : 1 policier ou gendarme pour 248 habitants, 1 pour 320 en Allemagne. La gestion de nos forces de sécurité ne dépend pas des effectifs, mais bien de l’effectivité du temps de travail.
La colère exprimée par les policiers pendant de longues semaines, en octobre et novembre, partout dans le pays, a démontré que l’absence de moyens n’était plus acceptable. Ils ont le sentiment que seules les unités dédiées à la lutte anti-terroriste, au renseignement ou à la politique migratoire ont bénéficié de nouvelles dotations.
Or, sur chacun de ces sujets, le Gouvernement n’a pas su apporter les réponses nécessaires. En témoigne l’extrême déséquilibre du ratio investissement/fonctionnement. En 2017, les dépenses de personnel représenteront 87,2 % du total des dépenses du ministère de l’Intérieur. à titre de comparaison, le ratio d’investissement et de fonctionnement est deux fois plus élevé pour un policier londonien (14.303) que pour un policier français (7.400). Quant aux tâches indues, leur diminution promise par le Gouvernement ne s’est, elle non plus, jamais concrétisée. Ainsi, moins de 45 % des policiers peuvent être sur le terrain.
Face à cette deuxième fronde des policiers sous le mandat de François Hollande (la première ayant eu lieu sous les fenêtres de Madame Taubira, trois mois avant sa démission, pour protester contre la politique pénale du gouvernement), le ministre de l’Intérieur s’est rappelé que cette situation était paradoxale, à l'heure où le pays est placé sous l’état d’urgence. Aussi, après avoir été reçu par le président de la République en présence des syndicats policiers, il a annoncé que 250 millions d’euros seraient débloqués pour financer des équipements nouveaux. Hélas, quelques jours plus tard, le gouvernement s’est contenté d’un amendement de 100 millions dont 10 étaient bloqués par un principe de précaution budgétaire. Ainsi, quand Cazeneuve annonce 250 il faut s’attendre à 90. La confiance est brisée et dans toute la France une grève des procès-verbaux se développe afin d’amoindrir les recettes de l’Etat. Tout le monde y perd, surtout la crédibilité de l’exécutif.
Ce ministre soigne sa communication et, à défaut d’être efficace, rassure. C’est sans doute pour ces qualités que le président lui a demandé de diriger le gouvernement pour les cinq mois qui restent. Il ne faut cependant pas en attendre beaucoup .
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10/12/2016
C'est Seybah DAGOMAH qui sera candidate pour le parti socialiste dans la 5e circonscription
Les militants des 3e et 10e arrondissements de Paris ont désigné Madame Seybah DAGOMA comme candidate aux Législatives de juin 2017. C'est intelligent et démocratique...
Pour le parti Les Républicains, comme du temps de l'UMP, ce sont les pontes du parti qui désigneront le candidat, contre l'avis des militants locaux avec le résultat que l'on sait, puisque les statuts des Républicains sont copiés sur ceux de l'UMP...
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09/12/2016
850 000 € pour les espaces verts des quais interdits aux voitures !
Voilà à quoi servent nos impôts à Paris. L'incroyable ultra-socialisme de Mme Hidalgo conduit à pérenniser l'absurdité que constitue la "piétonisation" des voix sur berges.
Alors que tous reconnaissent que l'interdiction des voitures sur les voix sur berge contribue à l'engorgement de Paris et à l'augmentation de la pollution, notre incroyable Maire de Paris s'enfonce un peu plus chaque jour dans le fameux syndrome dit de l'autobus : plus j'investis dans l'attente de mon bus, même si je peux me rendre à l'endroit désiré à pied, plus vite, plus je continue car je ne veux pas perdre mon investissement.
Même démarche avec cette piétonisation. Qu'est-ce qui fera reprendre raison à Mme Hidalgo ?
Et que dire de cette débauche de bien-pensance "solidaire, citoyenne et équitable" ?
Les berges vont contenir désormais un atelier vélo solidaire, une buvette solidaire, un café-club équitable, deux restaurants citoyens, des souvenirs touristiques équitables, etc...
Autant d'activités qui profiteront aux associations dites de gauche, toujours aux frais du contribuable parisien.
Comme le rapporte le site DELANOPOLIS :
«La circulation alternée, cela n'a aucun effet et, médicalement, cela n'a aucun intérêt», avait déclaré le Pr Bertrand Dautzenberg en 2014, lors d'une expérience précédente de circulation alternée.
Une mesure «inutile» et sans «aucun effet mesurable significatif», avait pointé le fameux pneumologue de La Pitié-Salpêtrière et président de l'Office français de prévention du tabagisme.
«La circulation alternée a peut-être l'avantage de faire prendre conscience qu'il y a un problème, poursuit-il, mais la météo a une influence bien plus grande sur la qualité de l'air. Sans compter que la pollution sur Paris est bien moins importante qu'il y a dix ans».
Les particules en suspension sont les fines particules solides portées par l'air. En France, l'objectif est de 30 microgrammes de particules par mètre cube d'air en moyenne annuelle. C'est donc l'exposition annuelle qui a un impact sur la santé et non des dépassements ponctuels.
«Le risque de santé publique est majeur», passe son temps à répéter Hidalgo. Pour les pneumologues, au contraire les taux de pollution en France sont très éloignés de ceux qu'on observe en Chine par exemple, et surtout, l'exposition aux particules n'est en rien comparable au fait de fumer.
«C'est peanuts, comparé au tabac! C'est de l'ordre d'un facteur un à un million", a confié un pneumologue au Figaro lors de la dernière expérience en la matière.
"Je n'ai pas observé ces derniers jours une hausse des consultations chez les patients souffrant d'insuffisance respiratoire ou chez les asthmatiques.»
En définitive, les promoteurs de ce type de mesures se réfugient derrière les admonestations de la Commission européenne qui fustige le peu d'empressement de la France à lutter contre la pollution de l'air. Mais cela ne signifie pas que des mesures inadaptées et purement démagogiques doivent être prises en lieu et place, par exemple, d'un rappel à l'Allemagne de la grande nocivité de ses centrales à charbon qui nous envoient leur pollution de manière beaucoup plus significative.
Dans la longue série des délires hidalguiens, on se préparera aussi, dès le 16 janvier prochain, à l'inénarrable vignette Crit'Air qui aura pour effet d'interdire la circulation des véhicules antérieurs à 1997 (2000 pour les deux-roues) le plus clair de la semaine. Gare aux amendes qui auront surtout pour vertu de remplir les caisses vides de la mairie !
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