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09/12/2016

850 000 € pour les espaces verts des quais interdits aux voitures !

Voilà à quoi servent nos impôts à Paris. L'incroyable ultra-socialisme de Mme Hidalgo conduit à pérenniser l'absurdité que constitue la "piétonisation" des voix sur berges.

Alors que tous reconnaissent que l'interdiction des voitures sur les voix sur berge contribue à l'engorgement de Paris et à l'augmentation de la pollution, notre incroyable Maire de Paris s'enfonce un peu plus chaque jour dans le fameux syndrome dit de l'autobus : plus j'investis dans l'attente de mon bus, même si je peux me rendre à l'endroit désiré à pied, plus vite,  plus je continue  car je ne veux pas perdre mon investissement.

Même démarche avec cette piétonisation. Qu'est-ce qui fera reprendre raison à Mme Hidalgo ?

Et que dire de cette débauche de bien-pensance "solidaire, citoyenne et équitable" ?

Les berges vont contenir désormais un atelier vélo solidaire, une buvette solidaire, un café-club équitable, deux restaurants citoyens, des souvenirs touristiques équitables, etc...

Autant d'activités qui profiteront aux associations dites de gauche, toujours aux frais du contribuable parisien.

Comme le rapporte le site DELANOPOLIS :

 «La circulation alternée, cela n'a aucun effet et, médicalement, cela n'a aucun intérêt», avait déclaré le Pr Bertrand Dautzenberg en 2014, lors d'une expérience précédente de circulation alternée.

Une mesure «inutile» et sans «aucun effet mesurable significatif», avait pointé le fameux pneumologue de La Pitié-Salpêtrière et président de l'Office français de prévention du tabagisme.

«La circulation alternée a peut-être l'avantage de faire prendre conscience qu'il y a un problème, poursuit-il, mais la météo a une influence bien plus grande sur la qualité de l'air. Sans compter que la pollution sur Paris est bien moins importante qu'il y a dix ans».

Les particules en suspension sont les ­fines particules solides portées par l'air. En France, l'objectif est de 30 microgrammes de particules par mètre cube d'air en moyenne annuelle. C'est donc l'exposition annuelle qui a un impact sur la santé et non des dépassements ponctuels.

«Le risque de santé publique est majeur», passe son temps à répéter Hidalgo. Pour les pneumologues, au contraire les taux de pollution en France sont très éloignés de ceux qu'on observe en Chine par exemple, et surtout, l'exposition aux particules n'est en rien comparable au fait de fumer.

«C'est peanuts, comparé au tabac! C'est de l'ordre d'un facteur un à un million", a confié un pneumologue au Figaro lors de la dernière expérience en la matière.

"Je n'ai pas observé ces derniers jours une hausse des consultations chez les patients souffrant d'insuffisance respiratoire ou chez les asthmatiques.»

En définitive, les promoteurs de ce type de mesures se réfugient derrière les admonestations de la Commission européenne qui fustige le peu d'empressement de la France à lutter contre la pollution de l'air. Mais cela ne signifie pas que des mesures inadaptées et purement démagogiques doivent être prises en lieu et place, par exemple, d'un rappel à l'Allemagne de la grande nocivité de ses centrales à charbon qui nous envoient leur pollution de manière beaucoup plus significative.

Dans la longue série des délires hidalguiens, on se préparera aussi, dès le 16 janvier prochain, à l'inénarrable vignette Crit'Air qui aura pour effet d'interdire la circulation des véhicules antérieurs à 1997 (2000 pour les deux-roues) le plus clair de la semaine. Gare aux amendes qui auront surtout pour vertu de remplir les caisses vides de la mairie !  

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