01/04/2012
Un article de Paris Tribune sur les incidents du samedi 1er avril dans le 5e circonscription
Une journaliste victime d’une agression lors d’une opération de tractage
Un militant UMP sur les nerfs perd tout contrôle.
Tractage mouvementé aux abords du Marché des Enfants Rouges dans le 3e arrondissement de Paris.
Il est 11h54 devant le café à l'angle de la rue de Bretagne et de la rue Charlot dans le 3e arrondissement de Paris. Une journaliste de Paris Tribune fait un reportage sur les différents partis politiques présents aux abords du marché des Enfants Rouges. Prises de contact avec les différents représentants des formations politiques, interviews, séances de photo.
Tout se passe normalement avec les militants d'AGIR POUR LE 10E et ceux du Parti des Libertés dont le président Serge Federbusch, conseiller du 10e arrondissement, se présente aux élections législatives dans la 5e circonscription, qui regroupe la totalité du 3e et du 10e arrondissement.
Idem avec les militants du Parti socialiste qui soutiennent la candidature de Seybah Dagoma, conseillère de Paris du 1er arrondissement, avec en tête Gauthier Caron-Thibault, conseiller de Paris du 3e arrondissement et adjoint chargé du logement à la mairie du 3e.
Idem avec les militants du Front de Gauche, dont Martine Billard, députée de Paris et co-présidente du Front de Gauche.
Idem avec les militants du NPA, le nouveau parti anticapitaliste.
Avec les militants UMP qui distribuent des tracts pour Benjamin Lancar, candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, rien ne se passe normalement.
Après des attaques verbales et insultes contre la journaliste de Paris Tribune qui pose des questions, arrivent les menaces puis une attaque physique.
Des menaces de saisie et de destruction de l'appareil photographique en cas de prises de vue des tracteurs UMP sur le domaine public, ainsi que des menaces d'appel au commissariat de police, tout cela pour censurer la presse qui rend compte de l’actualité.
Idem avec les militants du Parti socialiste qui soutiennent la candidature de Seybah Dagoma, conseillère de Paris du 1er arrondissement, avec en tête Gauthier Caron-Thibault, conseiller de Paris du 3e arrondissement et adjoint chargé du logement à la mairie du 3e.
Idem avec les militants du Front de Gauche, dont Martine Billard, députée de Paris et co-présidente du Front de Gauche.
Idem avec les militants du NPA, le nouveau parti anticapitaliste.
Avec les militants UMP qui distribuent des tracts pour Benjamin Lancar, candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, rien ne se passe normalement.
Après des attaques verbales et insultes contre la journaliste de Paris Tribune qui pose des questions, arrivent les menaces puis une attaque physique.
Des menaces de saisie et de destruction de l'appareil photographique en cas de prises de vue des tracteurs UMP sur le domaine public, ainsi que des menaces d'appel au commissariat de police, tout cela pour censurer la presse qui rend compte de l’actualité.
Des militants UMP nerveux dans le 3e arrondissement de Paris, sous l'oeil des militants du Parti des Libertés et d'AGIR POUR LE 10E - Photo : VD.
C’est alors que l'un des trois militants de l'UMP passe à l'action et bondit sur la journaliste pour lui arracher son appareil photo. L'intervention de membres du Parti des Libertés met fin à l'attaque.
L’appareil photo est resté en possession de la journaliste interloquée par le comportement de l’individu qui appartient à l’équipe du candidat Benjamin Lancar, conseiller régional d'Ile-de-France, président des jeunes populaires depuis 2008.
Deux des trois personnes tracteurs UMP, dont l’une a déclaré être avocate, ont ensuite passé des coups de fils. Ils ont tous quitté les lieux rapidement.
L’appareil photo est resté en possession de la journaliste interloquée par le comportement de l’individu qui appartient à l’équipe du candidat Benjamin Lancar, conseiller régional d'Ile-de-France, président des jeunes populaires depuis 2008.
Deux des trois personnes tracteurs UMP, dont l’une a déclaré être avocate, ont ensuite passé des coups de fils. Ils ont tous quitté les lieux rapidement.
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