Il Y A DEUX FACONS DE QUITTER L'UMP...

Certains quittent la navire parce qu'il tangue et s'enfoncent dans le déshonneur, c'est le cas de Rama YADE.

Certains quittent le parti parce qu'ils ont été humiliés par une équipe d'incompétents qui ne respectent ni les militants ni leurs propres élus, c'est le cas des dirigeants UMP de la 5e circonscription de Paris à qui les dirigeants parisiens de ce parti ont préféré leurs petits avantages personnels. C'est aussi le cas de plus trois-quarts des adhérents parisiens, toutes circonscriptions confondues qui ne veulent plus être pris pour des pantins. MM Goujon et Giannesini ne devraient pas se vanter d'avoir été élus avec une forte majorité (et encore dans des conditions fort peu démocratiques) puisque tous leurs opposants sont partis...

C'est pour une raison tout aussi légitime que le Mouvement GAYLIB, associé à l'UMP depuis sa création envisage aussi de partir. En cause les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, comme l'Union civile - qui n'a jamais fait l'objet de l'ombre d'un projet de loi -, le torpillage du projet sur le statut du beau-parent par le député Jean Leonetti et les prises de positions homophobes, non sanctionnées, d'une série d'élus UMP depuis le début de la législature.

"Si vous voulez nos voix, donnez nous nos droits", demande aujourd'hui le président Emmanuel Blanc à l'UMP, souhaitant que les questions LGBT soient prises en compte dans le programme présidentiel pour 2012. Les engagements pris en 2007 par Nicolas Sarkozy étaient encourageants, notamment la proposition d'une union civile, mais ils n'ont pas été tenus et à l'heure actuelle, l'union civile n'est plus d'actualité, c'est dépassé. Nous demandons le droit de pouvoir nous marier et d'adopter au nom de l'égalité des droits", explique Emmanuel Blanc.