Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/12/2010

le bilan de la politique collectiviste de la Mairie de Paris

Le magazine CAPITAL a publié un intéressant article sur la manière dont la gauche a géré Paris ces dernières années. Nous en publions quelques extraits :

La dispendieuse politique menée entre 2001 et 2008 (création de 10.000 postes, augmentation des dépenses tous azimuts…) a été financée en puisant dans les réserves. "Jean TIBERI nous a laissé une situation financière tellement exceptionnelle que, pendant des années, reconnaît un proche du maire de Paris, nous n’avons eu qu’à nous baisser pour ramasser l’argent…". Le recours massif à l’emprunt, passant de 1 milliard d’endettement en 2001 à 2,8 milliards en 2010, a permis d’aller aux municipales de 2008 sans augmenter les impôts. Dès les lampions de la campagne électorale éteints, les majorité de gauche a voté une hausse de la taxe foncière de … 63 % ! Toutes taxes comprises, la fiscalité locale sur les Parisiens a augmenté de 57 %.

la masse salariale a augmenté de 42 %

Paris, jadis modèle de gestion, est désormais la grande ville française qui dépense le plus par habitant, avec 3.346 euros par an et par habitant, dépassant même l’ex-championne de la dépense publique, Martine AUBRY (Lille : 3.299 euros). Depuis que Bertrand DELANOE est maire de Paris, la masse salariale a augmenté de 42 %, d’abord en raison d’une hausse de 25% des effectifs mais aussi d’une application très généreuse des 35 heures (58 jours de congés annuels !) qui a désorganisé les services et entraîné l’embauche de 2.300 agents, ou de scandaleuses primes de 40.000 euros aux hauts dirigeants de l’Hôtel de Ville, dénoncée par la Cour des Comptes. La liste des autres dépenses est longue : subventions aux associations : +48%, budget automobile : +13%, affranchissement : +15%.

2,5 milliards d’euros en travaux de voirie dangereux et inutiles

A ces dépenses de fonctionnement qui explosent s’ajoutent des investissements aussi chers qu’inutiles : 108 millions d’euros pour l’espace culturel "branché" du "104" rue d’Aubervilliers, 750 millions d’euros pour la très contestée reconstruction du forum des Halles. Le pire a été atteint avec les 2,5 milliards d’euros de travaux de voirie, pour la plupart dangereux et inutiles (ex : le Boulevard Magenta, Saint-Marcel, Montparnasse. Dernier exemple en date : tout le nord-ouest parisien a été embouteillé pendant 18 mois avec les travaux de la Place Clichy, parfaitement inutiles (déplacements d’arbres et requalification de trottoirs n’apportant aucun avantage pour les habitants), pour 7,5 millions d’euros ! Le nouveau stade Jean Bouin devrait coûter près de 160 millions d’euros, à quelques mètres du Parc des Princes, pour y jouer une dizaine de matches par an… L’absurde projet de réaménagement des berges de la Seine en "temple de la fête et de la nuit" devrait coûter 40 millions d’euros et perturber durablement la circulation à Paris, décourageant un peu plus les entreprises qui voudraient s’installer dans la capitale.

Les commentaires sont fermés.