23/12/2013
Pourquoi NKM pose problème...
Comme d'habitude, les "dissidents" sont traités plus bas que terre par les tenants de la soit disant orthodoxie politique.
Au lieu de se demander pourquoi les dissidences arrivent à droite et beaucoup moins à gauche à Paris...
La réponse est pourtant évidente : à Paris et dans les grandes villes, les statuts de l'UMP ne prévoient pas de votes arrondissement par arrondissement. Les militants UMP sont donc contraints de voter pour une tête de liste parisienne, ce qui n'a aucun sens, la future (ou le futur) Maire de Paris n'étant pas élu(e) par les Parisiens mais par ceux que les Parisiens auront élus.
Il est clair que si on avait demandé leur avis aux adhérents UMP du 10e, ils n'auraient pas choisi l'inénarrable Lynda ASMANI ni l'invisible Déborah PAWLIK mais un militant sincère, bien implanté localement et doté de qualités humaines...
Mais pourquoi changer une stratégie perdante ? Continuons à parachuter (y compris NKM qui a montré qu'elle ne connaissait pas le milieu politique parisien, mais on s'en doutait), continuons à fantasmer sur une bien inopérante diversité : pourquoi ne pas choisir aussi un grand et un petit, un chauve et un blond, un joueur de football et un joueur de tennis etc, pour s'assurer qu'il n'y pas de discriminations ? Et surtout pourquoi ne pas continuer avec une équipe qui a perdu à Paris toutes les élections depuis des années, l'équipe de GOUJON & Co. ?
A ceux qui disent : les dissidents vont nous faire perdre Paris, il est aisé de répondre : à qui va-t-on faire perdre Paris ? A une bande de personnes qui n'ont pas toujours été honnêtes et qui ont fait la preuve de leur opportunisme voire de leur clientélisme...
Publié dans Militantisme local | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 10e, nkm, municipales 2014