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26/09/2019

Les Municipales à Paris...

Des sondages donnent la victoire aux listes qui seront conduites par Mme HIDALGO à Paris en mars 2020 :

  • Communistes + socialistes+ radicaux de gauche : 24 %
  • La République en Marche avec M. Griveaux : 17 %
  • M. Villani : 15 %
  • Les Républicains : 14 %
  • Europe- Ecologie-Les Verts : 13 %
  • AGIR : 5 %
  • Aimer-Paris de M. Federbusch + Rassemblement national : 4 %
  • Autres : 8 %

La gauche et les écologistes font donc 37 %. Les macronistes 32 %. Les autres 31 %.

Mais il ne faut pas oublier qu’ à Paris, chaque arrondissement constitue un "secteur électoral". Il y a donc en réalité non pas une, mais vingt élections différentes dans la capitale lors des municipales, puisqu'il y a vingt arrondissements. Dans chacun d'eux, les électeurs désignent par leur vote les conseillers municipaux et les conseillers d'arrondissements (qui désignent le maire d'arrondissement). A l'issue du vote, le camp qui dispose de la majorité absolue des sièges au conseil municipal désigne le maire de la capitale. Il faut donc une majorité ou un accord liant au moins 82 élus. Dans les faits, donc, un maire de Paris peut être élu sans être majoritaire en nombre de voix.

le scrutin proportionnel par arrondissement valorise considérablement la liste victorieuse en lui attribuant presque automatiquement les deux tiers des postes. Prenons le cas théorique d'un arrondissement où 16 sièges de conseillers de Paris sont à pourvoir : avec 50% des suffrages + une voix, la liste qui l'emporte décroche 12 sièges, contre seulement 4 pour la liste battue d'un cheveu. Si le système permet de dégager des majorités très nettes dans les arrondissements, il peut aussi présenter un inconvénient majeur à l'échelle de Paris : autoriser l'élection d'un maire minoritaire en voix. Ce fut le cas de Bertrand Delanoë en 2001. Le cumul de voix obtenues par les listes de Philippe Seguin était supérieur à celui des listes de gauche, mais le nombre des conseillers de Paris élus lui était à l'inverse défavorable.