Le souvenir de ceux qui sont morts pour la France...

Ce dimanche 11 novembre 2016, la France célèbre le 98ème anniversaire de l'armistice, la fin de cette guerre appelée aussi souvent la Grande Guerre ou la « der des der ».

Pourquoi commémorons-nous chaque année cet événement ?

On pourrait penser que cela appartient désormais à l’Histoire et qu’il faut plutôt regarder vers l’avenir. Parce qu’aujourd'hui, les derniers Poilus ont disparu.

 Mais il reste le devoir de mémoire qui doit servir de leçon à l'histoire. Vous le savez, la loi du 28 février 2012 prévoit que la journée du 11 novembre soit aussi un jour d'hommage à l'ensemble de ceux qui sont morts pour la France, qu’ils soient militaires ou civils, qu'ils aient péri dans des conflits anciens ou dans des conflits actuels. C’est pourquoi nous nous souvenons aussi aujourd’hui de ceux, civils ou militaires, qui meurent à cause de la barbarie des terroristes islamistes.

 Cette commémoration est un rappel. Un rappel de la dette que nous avons à l'égard des morts, une exhortation à se souvenir, un vœu de fidélité...

L'enjeu est de nous raconter à nous-mêmes ce qui est important, et de favoriser, par l'émotion produite, quelque chose comme un engagement solennel et partagé. La commémoration est une institution qui fabrique du sens politique. C'est une des formes par lesquelles une population se reconnaît comme nation.

Il s’agit donc bien plus de l'avenir que du passé.