01/05/2015
Quand une ministre "de gauche" oublie les fondements de la République...
Madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, est à l'origine d'une réforme des collèges qui va accentuer le déclin de l'enseignement public au profit de l'enseignement privé.
Quelle erreur de vouloir réduire la place des langues dites mortes. Le latin et le grec constituent pourtant le substrat de notre langue actuelle et permettent aux gens de comprendre le sens des mots, de se comprendre et donc d'apprendre plus facilement les autres langues vivantes.
Quelle erreur de vouloir réduire la place de l'allemand dans l'enseignement, alors que l'Allemagne est notre principal partenaire économique et que les recruteurs peinent à trouver des candidats qui parlent la langue de nos voisins, s'imaginant que l'anglais est bon à tout. Pourquoi conforter l'anglais et donner ainsi une prime dans la concurrence mondiale aux anglo-saxons, qui, eux ressentent de moins en moins l'utilité de s'imposer l'apprentissage du Français.
Quelle erreur de vouloir réduire la place de l'histoire alors que l'esprit critique de nos concitoyens ne peut se développer que si les enseignements du passé sont connus. A moins qu'on ne veuille former une nation d'esprits vides ?
De reculade en réformes inadaptées, nos gouvernants renforcent la médiocrité au lieu de faire émerger les élites de demain. Le nivellement par le bas n'a jamais été un signe de progrès. La gauche mais aussi la droite devraient comprendre que ce n'est pas ainsi que sera limitée la reproduction de l'aristocratie culturelle.
Mais qu'en sait Mme Vallaud-Belkacem qui n'a jamais travaillé dans une entreprise (comme tous ses pairs au gouvernement) et qui, à 38 ans, n'a comme seule expérience professionnelle qu'un séjour de trois ans dans un cabinet d'avocats ?
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