Ou va l'UMP après la démission de J.-F. COPE ?

Ce que les militants du 10e arrondissement de Paris de l'UMP affirment depuis qu'ils ont quitté ce parti en 2010 à la suite de leur délégué et de leur comité de circonscription se réalise : l'UMP meurt de son absence de démocratie interne.

Ce parti continue de désespérer ses militants.

En dépensant son argent n'importe comment.

En disposant des postes et des candidatures sans tenir compte de l'avis de ses adhérents.

En méprisant ses soutiens.

En ne respectant pas ses propres convictions libérales.

En rejoignant des combats douteux sans demander l'avis des militants tels que celui contre la loi Famille récemment ou, l'année dernière, ce combat d'arrière-garde avec les ultras de la Manif pour tous.

En s'opposant systématiquement à tout (comme l'avait fait le PS quand il était dans l'opposition).

Cette absence de démocratie n'est pas l'apanage de l'UMP malheureusement. C'est tout le système électoral qui est à revoir :

- le scrutin majoritaire qui élimine la plupart des idées et la plupart des partis doit être remplacé par la proportionnelle intégrale. Celle-ci ferait craindre une instabilité des institutions. Mais que constate-t-on actuellement ? Une paralysie de celles-ci et la parole donnée systématiquement à la rue lorsque une réforme fait peur... Il est profondément anormal que 25 % des Français ne soient représentés que par 2 députés...

- la présence en quasi exclusivité à l'Assemblée nationale et au Sénat (et par voie de conséquence au gouvernement) de fonctionnaires et de membres des professions libérales est aussi profondément anormale. Les Français ne se sentent pas représentés. Il faut mettre au point une loi qui préserve les salariés et les chefs d'entreprise privés qui souhaitent se présenter aux élections et ceux qui perdent leurs mandats.

On lira avec intérêt cet article d'un secrétaire national de l'UMP que nous a transmis un lecteur de ce blog :  

 http://www.huffingtonpost.fr/chenva-tieu/generation...