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30/03/2013

L'info-lettre de Philippe Dominati

Des primaires, pourquoi pas ?

A condition d’envoyer un nouveau message !

L’UMP a décidé d’organiser des primaires à Paris pour désigner la personnalité qui mènera les listes afin de conquérir la Mairie de Paris, alors que la principale formation de l’opposition ne s’est toujours pas remise de l’élection du 18 novembre dernier et que les deux camps ont investi avec gourmandise l’appareil du parti, désormais doté d’un organigramme plus impressionnant que celui du parti communiste de l’ex-URSS. Nous voulons oublier ce regrettable épisode et l’on choisit la capitale pour expérimenter une voie en espérant qu’elle sera exemplaire. Bel hommage.

Paris, terre d’accueil

Pourtant, tout se passe comme s’il y avait une complicité entre François FILLON et Jean-François COPE sur le choix de la candidate pour assurer la reconquête de Paris. Depuis, longtemps dans l’appareil national, on est persuadé que les Parisiens sont sensibles à de fortes personnalités et qu’ils n’apprécieraient pas leurs élus locaux. Ainsi, après avoir propulsé Philippe SéGUIN, et provoquée la victoire-surprise de Bertrand DELANOE, nous avons eu le plaisir d’accueillir des personnalités aussi diverses que Arno KLARSFELD, Madame Christine LAGARDE, Jean-Marie CAVADA, Chantal JOUANNO, Marielle GALLO afin de nous aider à convaincre nos électeurs du sérieux de nos engagements et de la sincérité de notre attachement à PARIS.

Paris sous tutelle

PARIS fut pendant longtemps sous la tutelle de l’Etat et il a fallu attendre le Président GISCARD D’ESTAING pour qu’il y ait enfin un maire élu. Dans l’histoire de France, la province s’est toujours méfiée de Paris et à l’UMP, on considère toujours que le national doit décider de ce qui est bon pour les Parisiens. De TOUL à TOULON, les avis pleuvent, les certitudes s’expriment. Pourtant les exemples ne manquent pas où les Parisiens prennent systématiquement le contrepied de ce qui se décide dans les hautes sphères. En ce sens là, ils sont semblables à tous les habitants de la province qui pensent connaitre leur ville mieux que quiconque. Mais enfin, puisque les dirigeants nationaux sont d’accord autant y aller ! Ils ont choisi une candidate de talent, possible rivale, qui jusqu’à ce jour sillonnait la France entière pour promouvoir ses idées notamment dans sa défense de l’environnement. Ils ont convaincu quelques ténors parisiens qu’ils étaient trop vieux pour postuler, et que les autres étaient trop inexpérimentés. Pour légitimer ce choix, il fallait une procédure, les primaires.

Du bon usage des primaires

Mais à quoi servent ces primaires si le choix est fait ? La bataille de Paris est une affaire sérieuse. Elle mérite que nous consacrions toute notre énergie à reprendre cette ville si mal gérée depuis douze ans par les socialistes et leurs alliés. Leur bilan est affligeant et ils se sentent si peu sûrs de leur fait qu’ils viennent de modifier le mode scrutin en transférant trois postes de conseillers de Paris des arrondissements de droite aux arrondissements de gauche. Pourtant, en mars 2014, la victoire est possible. Elle est possible avec le rejet grandissant du gouvernement socialiste. Elle ne se joue pas sur l’ensemble de la ville, mais dans trois arrondissements qui seront décisifs pour obtenir une majorité au conseil de Paris. L’Ouest de la capitale restera acquis à la droite, et l’Est sera difficile à reprendre sauf quelques sièges à la proportionnelle qui peuvent être déterminants. C’est dans ces arrondissements que tout se joue, c’est dans ces arrondissements où le travail de terrain est capital qu’il nous faut convaincre. Il nous faudra ausculter le résultat de la primaire dans ces arrondissements pour voir si la candidature proposée par l’UMP peut être pertinente ou va faire illusion.

Les primaires c’est l’occasion, pour les Parisiens qui partagent les valeurs de la droite et du centre, d’exprimer un sentiment à l’égard de notre formation politique. Je considère qu’il est temps de signifier que l’urgence est de rénover notre projet et de hiérarchiser nos priorités, faute de quoi nous perdrons définitivement le contact avec nos électeurs. Le rythme des réformes imposé par le Président Nicolas SARKOZY a disparu. Depuis, l’UMP est une formation qui hésite entre les idées généreuses de l’interventionnisme public au nom de la défense du pacte social, l’affirmation de la défense des valeurs de la droite traditionnelle et les réformes indispensables pour promouvoir le progrès et retrouver la prospérité.

L’UMP a-t-elle le courage de réformer le pays ?

Nous sommes une formation politique qui continue à proposer vaguement une maitrise de la dépense publique, tout en ne voulant pas réduire le périmètre et le rôle de l’Etat, et en continuant à justifier des impôts nouveaux. Nous sommes une formation politique qui n’a pu empêcher la France d’être championne du monde des prélèvements obligatoires, d’être le pays où la part de la population active dans la fonction publique est la plus importante d’Europe, et de dépenser 10% de notre PIB de plus que nos voisins allemands et anglais dans l’appareil de l’Etat. Nous sommes paralysés, car nous pensons que reconnaître cette situation nous ferait admettre des erreurs. Je me sens solidaire de ce qui a été fait, puisqu’il s’agissait d’une crise exceptionnelle, mais nous devons démontrer, que notre retour au pouvoir ne peut se concevoir que si nous allons au bout de nos engagements.

Une orientation libérale

Tous les jours, je rencontre des Français, surtout des jeunes, qui préconisent des solutions économiques de nature libérale. Mais à l’UMP ce mot est honni. On le masque chastement au nom de la solidarité nécessaire qu’attendent soi-disant nos compatriotes de la puissance publique. C’est d’ailleurs dans les quartiers les moins menacés par la gauche que ce discours de convenance est le plus répandu et à PARIS, on vous explique qu’il vous faut un candidat qui masque ces valeurs par sa personnalité pour pouvoir gagner.

Vous l’avez compris, j’en ai assez.

Pour l’instant, je ne discerne pas parmi les candidats qui se présentent, celui qui s’oppose résolument à l’augmentation des impôts. Tous sont favorables au maintien de la taxe spéciale d’équipement pour financer des transports collectifs. Je préfère, comme dans toutes les métropoles du monde et bien des villes de province, que l’on ouvre le marché du transport au privé. Qui s’inquiète du déclin économique de la capitale ? Qui s’engage à réduire les impôts ? Qui s’oppose à la progression annoncée des amendes de police de 15 à 37 euros pour financer un projet basé sur le surendettement ? Bref, comme vous, je suis favorable à l’écologie, mais souhaite un candidat qui remette l’économie au cœur de notre projet politique et non pas l’écologie avant l’économie.

L’économie est le cœur du problème, à Paris aussi.

Ces primaires, c’est l’occasion de signifier dans notre formation politique, que la dénonciation des aberrations économiques du pouvoir socialiste ne suffit pas à établir la trame d’un projet basé sur le renouveau et le progrès. Je souhaite que nous ne soyons pas le seul parti d’opposition d’Europe à prôner à la fois une baisse de la fiscalité et d’autre part une augmentation de la TVA de plus 3%, soit 13 milliards d’euros au nom d’une soi-disant compétitivité. Je suis chef d’entreprise, je connais trop la faculté des dirigeants politiques à augmenter inlassablement les impôts en nous expliquant qu’on va y gagner, car on va réduire les charges plus tard. Et bien, faisons l’inverse. Le Président SARKOZY, dans la crise, a stabilisé la dépense publique. Maintenant engageons nous à la réduire.

Devenir le parti des Parisiens

A Paris, les questions de logement, d’emploi, de construction, de flux de circulation, sont évidemment liés aux questions économiques. Celles de l’eau, de la propreté, de la petite enfance, de la jeunesse, du sport de l’université sont aussi liées à la fiscalité parisienne et au dynamisme dans les quartiers. Paris est la capitale du pays. Mais elle n’est pas que la capitale. C’est aussi la ville aux quatre vingt quartiers, c’est ce maillage subtil, cette vie locale, qui en fait l’originalité, la vivacité, le dynamisme. Si l’UMP veut gagner Paris, il faut qu’elle soit le parti des parisiens avant d’être une ambition partisane.

Pour 3 euros, sans défiler, vous pouvez réclamer un virage réformateur et libéral, libérer l’UMP. Pour 3 euros, vous pouvez réclamer la fin des affrontements ou arrangements qui divisent la droite parisienne entre copéistes et fillonistes pour mettre l’accent sur un projet.

L’on nous demande de réussir les primaires. Je suis d’accord. Profitons-en pour affirmer clairement notre désir de rénover l’UMP. Que ceux qui n’ont plus d’idées pour Paris s’effacent, c’est normal. Mais que ceux qui défendent des idées libérales, rénovatrices, courageuses, ancrées dans l’expérience de terrain dans leurs quartiers et dans leur vie quotidienne s’expriment. Je ne dis pas autre chose au Parlement que dans ma ville. C’est pourquoi je me suis si souvent trouvé seul à m’opposer aux taxes et hausses d’impôts ces dernières années au Parlement. Je ne pense pas l’être parmi les électeurs parisiens de l’UMP.

Pour ceux qui partagent mon désir d’agir sur le projet, notamment dans les orientations économiques, de manifester leur mécontentement sur la paralysie de l’UMP et ne veulent pas pour autant affaiblir leur camp, je leur propose de profiter des primaires pour le signifier clairement.

Si comme je l’espère, vous êtes nombreux à me répondre, nous envisagerons ensemble l’avenir de PARIS et de l’UMP avec un réel espoir.

Pour me soutenir, cliquez ici.

Je réclame trois engagements pour l’UMP :

1) Beaucoup moins de dépenses, moins de prélèvements, c’est la source de la croissance.

2) Moins d’Etat, moins de normes, c’est une plus grande liberté pour les entrepreneurs et c’est la clé de l’emploi.

3) Pour PARIS, un engagement irrévocable pour émanciper la ville des tutelles qu’on veut lui imposer.

 
 

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Mode d’emploi des primaires

Cette élection primaire est ouverte à toutes les électrices et les électeurs inscrits sur les listes électorales parisiennes au 31 décembre 2012 et qui se seront volontairement inscrits pour participer à cette élection primaire, moyennant une contribution de 3 euros ou plus.

La période d’inscription se déroulera du 22 avril à 8h au 28 mai 2013 à 19h.

Toute personne peut être candidate, dès lors qu’elle obtient le parrainage, anonyme, de 10 élus parisiens parmi les Conseillers de Paris, conseillers d’arrondissement, Parlementaires et membres du Parlement européen, Conseillers régionaux, répartis dans 3 arrondissements et de 300 électeurs répartis dans 5 arrondissements et inscrits sur les listes électorales parisiennes a la date du 31 décembre 2012.

Le dépôt des candidatures sera clos le mardi 9 avril 2013 à midi.

Un Conseil Supérieur des Primaires (CSP), présidé par Antoine Rufenacht, est charge d’enregistrer les candidatures, de contrôler la régularité du scrutin, d’arrêter et de proclamer les résultats et de trancher les éventuels contentieux électoraux. Les candidats seront représentés au sein de ce Conseil.

Pendant la durée de la campagne officielle, qui se terminera le 30 mai 2013 à minuit, les candidats pourront adresser 3 courriels dont une profession de foi par l’intermédiaire du CSP aux électeurs pré-inscrits et a partir de la clôture des candidatures, 3 courriels aux adhérents de l’UMP.

Le mode de scrutin est le scrutin uninominal majoritaire a deux tours. Dans ce cadre, est élu au premier tour le candidat arrive en tête avec au moins 50% des suffrages exprimés. A défaut, les deux candidats arrivés en tête a l’issue du premier tour sont admis a concourir au second tour.

Le premier tour de l’élection aura lieu entre le vendredi 31 mai à 8h et le lundi 3 juin à 19h. Dans l’hypothèse d’un second tour, celui-ci aura lieu entre le vendredi 7 juin à 9h et le lundi 10 juin à 19h.

 

 
 
 
 

Résultats du sondage

Êtes-vous favorable au retour du service militaire ?
66,18% pour le oui

Considérez-vous comme essentiel de conserver la dissuasion nucléaire ?
97,60% pour le oui

Pensez-vous que la France doit faire un effort financier pour son armée afin de renforcer sa politique internationale et conserver son rang mondial ?
95,17% pour le oui

 

 

Conseil de Défense

Aucune décision n’a filtré du Conseil de Défense qui s’est réuni le 22 mars dernier concernant le budget de la Défense. Une prochaine réunion devrait avoir lieu dès la semaine prochaine. D’ores et déjà, notre combat au Sénat n’a pas été vain car le Président de la République a annoncé qu’il gelait le budget pour 2014.

 

 

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