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03/01/2012

NON A L'ANTISARKOZYSME, OUI A UNE MEILLEURE REPRESENTATION DES CITOYENS

Les partis de gauche et les médias, tous de gauche, sauf à de très rares exceptions, ont atteint un degré d'outrance dans l'antisarkozysme qui donne à penser que l'esprit démocratique est en perdition chez eux. Comment peut-on attaquer avec une telle virulence et une telle indécence un candidat qui a fait enfin preuve de dynamisme et qui s'est attaqué avec beaucoup de courage aux réformes qui étaient indispensables ?

On peut certes regretter la manière dont tout ceci s'est fait : deux pas en avant, un pas en arrière... Une démarche cahotique qui a rendu illisible le parcours du chef de l'Etat. On peut aussi regretter que des promesses essentielles aient été oubliées. On peut enfin se demander pourquoi les erreurs stratégiques se sont multipliées au cours du quinquennat.

On peut aussi constater que l'UMP n'a pas beaucoup aidé le Président par ses bisbilles internes voire par  une incroyable propension au sabotage des efforts militants, comme, par exemple dans les arrondissements de l'Est parisien.

Mais cela n'excuse pas les excès de la gauche.

On peut s'attendre aux prochaines élections à une forte démobilisation ou à un vote pour le Front National. Qui osera s'en étonner. Les raisons données généralement à l'absention (pas assez de jeunes, pas assez de représentants des minorités, pas assez de femmes, pas assez de renouvellement, etc.) ne sont pas les bonnes. En fait nos citoyens ne se sentent pas représentés. En ce sens, Madame le Pen a parfaitement raison.

D'une part, en raison du mode de scrution qui fait que deux partis, l'UMP et le PS, avec 25 % des voix des électeurs remportent 90 % des sièges. Quelle est cette démocratie qui a peur de la proportionnelle ?

D'autre part, en raison de lois électorales imparfaites, seuls les fonctionnaires et les professionnels libéraux, à de rares exceptions près, ont la possibilité de se porter candidat, sans perdre leur emploi.

Ces citoyens là ne représentent qu'un partie minoritaire de l'électorat.

Voilà les deux principales causes de l'absentéïsme ou du vote "dérangeant"...

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