Nous étions précurseurs...

Depuis la énième défaite de la droite à Paris, ce que nous disions à AGIR POUR LE 10E (association composée à l'origine de quasiment tout le Comité UMP de la Ve circonscription de Paris et à laquelle se sont joints de nombreux militants de l'UMP et des autres formations de la droite et du centre du 10e arrondissement) est repris par nombre de personalités (cf nos billets précédents). Les dernières en date sont :

- le sénateur Yves POZZO DI BORGO qui, répondant à une interview du Parisien, reprend ce que nous disons depuis des années : "Je veux sortir du piège qui nous attend avec l'imposition d'une candidature de François Fillon. Paris est une ville rebelle, les électeurs n'acceptent plus qu'on leur impose des candidats. C'est ce qui explique nos échecs répétés, comme avec Philippe SEGUIN en 201 ou Françoise de Panafieu en 2008. Aujourd'hui les Parisiens veulent donner leur avis. On ne peut plus continuer avec des candidatures concoctées dans les bureaux de l'Elysée ou de l'UMP. Si l'UMP reste dans cette logique, on court à l'échec".

- le sénateur Pierre CHARON vient de rassembler, autour d'un manifeste qui demande une nouvelle organisation de la fédération de Paris de l'UMP, une vingtaine d'élus UMP.

En réponse, le Président de la fédération UMP de Paris, M. GOUJON, se dit ouvert à des primaires pour les prochaines élections, "comme celles qui avaient été organisées en 2008 lors des précédentes élections municipales". Si M. Goujon prend comme exemple cette primaire, on a encore beacoup de chemins à faire puisque la primaire ne portait que sur la tête de liste, TOUS les candidats par circonscription ayant été imposés par l'équipe nationale de l'UMP, dont faisait partie M. Goujon. Cela a donné ce que l'on sait notamment dans les arrondissements de l'Est.

Les deux exemples suivants sont une démonstration éclatante de  ce qu'il n'aurait pas fallu faire : dans le 10e arrondissement, le choix malencontreux de Mme Asmani contre le Conseiller de Paris sortant, René LE GOFF, dont la compétence était incontestable sur nombre de dossiers parisiens ou dans le 20e arrondissement, le choix, tout aussi malencontreux, de M. Beaujour contre Raoul DELAMARRE, dont l'implantation locale était avérée...