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01/10/2011

"Je veux que Jean-François Copé entende les militants"

C'est ce qu'a affirmé le Président de la fédération de Paris de l'UMP dans un entretien accordé au Parisien ce 29 septembre. Répondant aux critiques nombreuses qui lui sont faites, il a répété : "j'ai été élu par les militants avec 80% des voix", oubliant comme à chaque fois de préciser que la majorité des militants avait quitté le parti quelques temps avant, écoeurée par sa pratique...

Après avoir affirmé que "Jean-François COPE se trompe" (il avait déclaré que la fédération de Paris de l'UMP n'était pas en ordre de marche), il affirme que "beaucoup que ceux qui attaquent la fédération y ont intérêt". Monsieur de la Palice n'aurait pas dit mieux : nous avons en effet tous intérêt pour le salut de l'UMP et de la droite à Paris à attaquer la fédération de Paris de ce parti (ou du moins ceux qui en sont à la tête).

C'est tout à fait extraordinaire, cette incapacité à se remettre en cause : c'est toujours la faute de ces opposants toujours minoritaires et avides de pouvoir ! Manque de chance, M. Goujon, nous faisons parti de ces opposants, en réalité très majoritaires, et nous ne recherchons aucun poste, aucune avantage... Nous sommes simplement désolés par votre incapacité à respecter vos militants et votre tendance à tenter de les mettre à la disposition de tel ou tel parachuté, aussi prestigieux soit-il et garant, comme d'habitude d'une défaite inéluctable.

Ce n'est pas autre chose que dit Françoise de PANAFIEU : "l'élection sénatoriale est le symbole de la défaite de la fédération UMP de Paris. Tous les "dissidents" ont exprimé leur mécontentement d'une fédération qui se rigidifie. Elle va bientôt atteindre l'état de fossilisation. Philippe Goujon a été réélu par les militants parce que, depuis des années, le système est complètement verrouillé par un clan auquel il est extrèmement difficile de s'opposer. Des gens ont tenté de le faire [nous-mêmes, NDLR] : ils ont eu beaucoup de pressions [nous en savons quelque chose,  NDLR].

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