le bilan de la majorité de gauche à Paris

Un billet d’Anne BIRABEN, déléguée UMP de la 21^ème circonscription de Paris (20ème arrondissement), avec lequel je suis en parfait accord:.

Quel bilan dresser de la politique socialiste 26 mois après les élections ? En matière culturelle, le nouvel établissement du 104 dans le 19^earrondissement est un navire échoué à la recherche d’un projet artistique, tandis que le Musée d’Art Moderne a été victime d’un vol de 5 toiles de maîtres. On apprend après coup que le signal d’alarme était en panne, mettant en évidence la négligence des services de la ville. Côté sécurité, aucun arrondissement n’est épargné : cambriolages, agressions, phénomène de bandes, trafics de stupéfiants, installation de nouveaux squats… mais quand le maire de Paris inaugure un squat à grand renfort de publicité, c’est dans les beaux quartiers, pas à Belleville. Financièrement, Delanoë s’attaque aux classes moyennes et augmente de près de 50% les impôts locaux en 2009, augmentation renouvelée en 2010. Dans la même veine, les prix des repas de cantine scolaire sont augmentés pour les tranches 4 à 8 frappant toujours les classes moyennes. La paupéri­sation des quartiers populaires est en marche… Pendant ce temps, les petits commerces qui participent à l’animation des quartiers sont délaissés. La mairie refuse toute forme de flexibilité d’organisation, comme la liberté ou non d’ouvrir le dimanche, pour répondre à des enjeux économiques et d’emplois. Question sport, est-il nécessaire de rappeler que la justice a donné tord à Delanoë pour son projet du stade Jean Bouin ? Le débat qui s’ouvre sur le projet d’aména­gement des voies sur berges reste virtuel, or certaines ber­ges sont déjà piétonnes. Ne devrait-on pas commencer par aménager celles-ci ? La mairie se renferme sur elle-même, sourde et aveugle aux préoccupations des Parisiens. Il man­que de l’audace, des projets ambitieux et pertinents pour redonner ses lumières à la capitale.