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06/01/2009

Plan de relance : les socialistes entre la mauvaise foi et le mensonge

Le site des élus de l'UMP diffuse une très intéressante contribution pour contrer les tentatives de l'opposition de nier la réalité du plan de relance actuellement mis en oeuvre. je vous recommande la lecture attentive de ce texte.

Plan de relance : les socialistes entre la mauvaise foi et le mensonge

Le parti socialiste vise manifestement à réitérer avec le Plan de relance l’expérience de désinformation massive qu’il a déjà menée sur le paquet fiscal. Rivalisant de mensonges, de mauvaise foi et d’assertions contraires à la plus évidente réalité, les socialistes avaient alors réussi le tour de force de faire passer le « paquet fiscal » pour un « cadeau fait aux riches », alors même que les exonérations d’heures supplémentaires, la défiscalisation du travail étudiant, la déduction des intérêts d’emprunt pour l’achat de sa résidence principale et même, dans une large mesure, le fameux bouclier fiscal, bénéficient aux classes modestes et moyennes, et surtout pas aux personnes les plus aisées. Cette fois-ci, les socialistes vont répétant que le Plan de relance ne serait pas à la hauteur de la crise, n’engagerait en réalité que 4 milliards d’euros de crédits supplémentaires, ne redistribuerait pas de pouvoir d’achat, etc. L’entreprise de désinformation est en marche, il nous faut rétablir la vérité.

1. Pourquoi avoir choisi une relance de l’investissement pour soutenir l’emploi et stimuler le pouvoir d’achat ? Tout simplement parce que soutenir la trésorerie d’entreprises saines et augmenter les investissements publics pour qu’elles emplissent leurs carnets de commandes, c’est agir pour l’emploi et pour les salaires :

- une entreprise saine qui échappe à la pression de la crise économique grâce à un surplus de trésorerie rendu possible par l’Etat, c’est une entreprise qui n’est pas contrainte de se séparer d’une partie de son personnel. La principale préoccupation des Français face à la crise, c’est l’emploi ;

- une entreprise qui bénéficie de davantage de commandes publiques, c’est une entreprise qui embauche pour arriver à fournir, et qui distribue davantage d’heures supplémentaires à ses salariés. Ces salariés sont du reste mieux payés, puisqu’ils bénéficient de la franchise d’impôts sur leurs heures supplémentaires (c’est l’un des acquis du paquet fiscal).

Que proposent les socialistes ? De « relancer massivement le pouvoir d’achat », c’est-à-dire de distribuer de l’argent à tout le monde, sans contrepartie d’activité supplémentaire. Dans nos économies ouvertes, plus personne ne croit en ces politiques d’un autre siècle. Le fait d’augmenter les salaires sans autre forme de procédé, c’est comme verser de l’eau sur du sable : les Français qui en bénéficient vont le dépenser en achetant des biens qui ne sont pas produits en France, et ainsi le contribuable français va être conduit à soutenir la croissance économique des pays émergents. Ceci n’a tout simplement pas de sens, puisque l’effet sur l’emploi de nos compatriotes est infime, l’effet sur le pouvoir d’achat des Français est très temporaire, l’effet sur la compétitivité de nos entreprises est inexistant, l’effet sur le maintien de nos industries en France est nul. Beau programme.

2. Pourquoi les socialises mentent en chiffrant le Plan de relance à 4 milliards d’euros, alors qu’il coûte en réalité 26 milliards ? Les socialistes soutiennent que notre plan de relance se chiffrerait à 4 milliards d’euros de dépenses supplémentaires de l’Etat. Ils mentent de la manière la plus éhontée, et aussi la plus

flagrante. Le budget pour 2009 avant plan de relance prévoyait un déficit de notre pays d’environ 57 milliards d’euros. Le budget final pour 2009, qui intègre le financement de notre plan de relance, indique un déficit d’environ 76 milliards. La différence, c’est donc 19 milliards d’euros. C’est tout simple : personne ne peut dans ces conditions soutenir que l’Etat, pour faire face à la crise économique, injecte moins de 19 milliards d’euros dans notre économie. Il faut là encore que la désinformation socialiste, sciemment organisée pour tromper les Français,

soit dénoncée au grand jour. La réalité, c’est que le Plan de relance mobilise 19 milliards de l’Etat en 2009, et 26 milliards sur toute la période d’exécution du Plan, entreprises publiques y compris.

3. Notre Plan de relance pour 2009 est un plan sans précédent face à une crise elle aussi sans précédent :

_ Pour 12 milliards d’euros, il soutient massivement notre économie en accroissant comme jamais les commandes publiques :

- l’Etat va augmenter ses investissements (c’est-à-dire ses commandes aux entreprises) de 16% soit 4 milliards d’euros supplémentaires ;

- il faut ajouter à cela les 2,5 milliards d’euros que l’Etat donnera aux collectivités locales qui investiront plus en 2009 qu’en 2008 ;

- il faut ajouter encore les 4 milliards d’investissements supplémentaires des entreprises publiques, que l’Etat demande et accompagne ;

- il faut également ajouter les 500 millions d’euros que l’Etat doit aux PME qui travaillent avec le Ministère de la défense et qui n’avaient pas été payées à ce jour ;

- la construction de logements sera aussi démultipliée, l’Etat investissant sur ce seul secteur 1 milliard d’euros en 2009 notamment en doublant le prêt à taux zéro pour les ménages qui veulent devenir propriétaires de leur résidence principale neuve et en construisant 70.000 logements sociaux ou intermédiaires supplémentaires ;

- la filière automobile sera soutenue par le versement d’une prime au remplacement des véhicules anciens pour les particuliers (1.000 euros à chaque fois, 220 M€ d’euros au total)

_ Pour 13 milliards d’euros supplémentaires, le Plan de relance soutient la trésorerie des entreprises pour qu’elles continuent à embaucher et à augmenter les salaires :

- L’Etat va débloquer de manière anticipée le crédit d’impôt-recherche pour les entreprises qui innovent et qui sont en déficit : celles-ci vont ainsi toucher en 2009 les sommes correspondant au crédit d’impôt-recherche pour trois années : 2006 (normalement dû en 2009 avec trois ans de décalage), 2007 et 2008 ;

- L’Etat va également proposer aux entreprises déficitaires et qui ont connu une période bénéficiaire sur les trois dernières années de leur rembourser immédiatement et en une seule fois l’impôt sur les sociétés qu’elles ont payé les années précédentes. En termes techniques, c’est un versement anticipé du report arrière de déficit ;

- L’Etat va encore rembourser la TVA tous les mois plutôt que tous les trimestres (voire tous les ans), ce qui va induire une arrivée de trésorerie plus régulière, ainsi que sur 2009 un remboursement de TVA équivalent à 15 mois d’activité (les trois derniers mois de 2008 + les 12 mois de 2009) ;

- L’Etat va par ailleurs permettre un amortissement accéléré des investissements, ce qui signifie que les entreprises qui vont investir dans leur développement vont payer moins d’impôts en 2009 puisqu’elles vont pouvoir déduire des sommes plus importantes de leur résultat imposable ;

- L’Etat va être exemplaire sur la question des marchés publics et verser désormais 20% de leur montant en avance (au lieu de 5% actuellement), ce qui va permettre à toutes les entreprises bénéficiaires de marchés publics aujourd’hui et à qui on a versé pour le moment moins de 20% du montant du marché de bénéficier d’un afflux de trésorerie plus que significatif, et à toutes les entreprises nouvellement attributaires en 2009 de compter sur 20% d’avances ;

- L’Etat va enfin permettre aux entreprises de moins de 10 salariés de pouvoir embaucher de nouveaux salariés sans aucune charge sociale au niveau du SMIC, et avec des charges réduites jusqu’à 1,6 SMIC, afin de maintenir le niveau des recrutements dans ces entreprises particulièrement exposées à la crise et au chômage.

_ Pour plus d’un milliard d’euros de plus, la solidarité n’est pas oubliée puisque anticipant le RSA, l’Etat versera 200 € à 3,8 millions de foyers, soit près de 800 M€. 500 M€ supplémentaires seront mobilisés pour venir en aide aux personnes qui risqueraient d’être touchées par le chômage et faciliter leur transition professionnelle.

Au total, ce sont plus de 26 milliards d’euros qui sont investis par l’Etat et les entreprises publiques, et 100.000 à 150.000 emplois qui seront directement créés par le plan de relance. C’est un plan sans précédent, que six pays européens sont aujourd’hui en train de lancer à leur tour et à notre suite. Ce Plan de relance permet de garantir que les dépenses supplémentaires correspondent à plus de routes, des universités mieux entretenues, des bus et des rames de métro neuves, des monuments historiques rénovés. C’est plus d’emploi et plus de patrimoine pour la Nation. Au contraire, les propositions socialistes nous entraîneraient dans le mur. La raison en est simple : elles sont antiéconomiques et n’ont pas changé depuis le début des années 1980. Ce sont ces solutions qui ont abouti à la quasi mise sous tutelle de la France par le FMI en 1983 tant l’économie de notre pays et nos comptes publics allaient dans le mur, et qui ont conduit les socialistes alors au pouvoir à décider de bloquer les revenus, c’est-à-dire les salaires, c’est-à-dire le pouvoir d’achat des Français. C’est l’apanage de l’opposition de pouvoir dire n’importe quoi sans jamais avoir à se confronter à la réalité des faits. Il n’est pas interdit aux socialistes de faire, pour une fois, preuve de responsabilité. En l’état actuel des choses, nous n’avons droit qu’à des mensonges sciemment tenus pour tromper les Français et masquer le vide sidéral de leurs propositions tout comme leur manque flagrant d’unité. Ne nous laissons pas prendre à ce piège grossier.

 

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