"La grande question actuelle est sociale, mais la droite ne parle que d'austérité. [...] La grande question actuelle est celle des inégalités urbaines, et pourtant la droite parle uniquement de ruralité, délaissant les banlieues et les villes pour le seigle et la châtaigne. [...] Le seul discours que la droite ait su porter aux plus de 5 millions de fonctionnaires était la suppression de 500 000 d'entre eux, sans jamais, d'ailleurs, dire lesquels », poursuit Geoffroy Didier, proposant « plutôt une augmentation des salaires des enseignants, véritables boucliers de la République, financée en renonçant à un certain nombre de postes dans les ministères, à Paris. Je propose que la droite se pose au moins la question de l'ouverture de la procréation médicalement assistée, qui serait une avancée sociale comme le furent de fait le mariage pour tous, et avant le Pacs, et avant l'IVG".
10/06/2019
Que certains élus quittent le parti Les Républicains, c'est une bonne chose pour.. les Républicains
Que 72 élus du parti les Républicains ou du parti UDI confirment qu'ils ont rejoint Macron, ce n'est pas une nouvelle. Ils l'avaient déjà fait il y a un an. C'est un simple coup de communication des Macronistes qui prouve deux choses :
- que le parti La République En Marche est inquiet pour la suite. Après tout, il n'a même pas rassemblé un quart des Français aux dernières élections.
- que certains élus de droite et du centre manquent de sang-froid et paniquent. Cela permet de clarifier les choses. Depuis que Wauquiez est enfin parti, on devrait pouvoir faire quelque chose de ce parti que les médias sont si heureux d'enterrer.
Seul un discours moderne permettra de relancer le parti Les Républicains. La droite est plus forte que jamais et ceux qui pensent qu'elle est incarnée par M. Macron se trompent lourdement. Celui qui distribue l'argent de nos concitoyens sans compter, comme le faisait les socialistes avant lui, et celui qui creuse le déficit public n'est évidemment pas un homme de droite...
Ne soutenons pas ceux qui vont "à la soupe"...
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07/06/2019
Une mesure déplorable de M. Macron et de Mme Hidalgo
Encore une mesure démagogique qui va restreindre les possibilités de se loger à Paris.
Le stupide encadrement des loyers fera son retour à Paris le 1er juillet 2019. Un arrêté signé le 28 mai 2019 par le préfet de la région d’Ile-de-France fixe les prix des locations des appartements applicables à Paris, avec, pour chacun, un loyer minoré, un loyer de référence et un loyer majoré. Déterminés selon le nombre de pièces et la période de construction de l’immeuble, ces tarifs ont été établis pour les logements nus et meublés, par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap).
En pratique, dès lors qu’il signe un nouveau bail, le propriétaire doit respecter ce barème officiel : le loyer ne doit pas être supérieur de 20 % à celui dit « de référence ». Une carte interactive a été mise en ligne sur le site de la préfecture de la région Île-de-France pour connaître les loyers à appliquer. Le propriétaire qui ne respecte pas ces montants encourt jusqu’à 5 000 € d'amende, voire 15 000 € s’il s’agit d’une personne morale.
La grogne des propriétaires
Suite à la publication du nouvel arrêté préfectoral, le Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers a déjà indiqué que l’association saisira la Justice pour demander l’annulation du dispositif qui, selon lui, représente «un risque réel de destruction de l’offre locative».
La grogne des propriétaires s’explique notamment par le prix d’achat du prix du mètre carré à Paris qui tourne autour des 10 000 €. A ce tarif, un investissement immobilier dans la capitale intra muros, contraint à un très long délai d’amortissement.
Par exemple, pour un deux-pièces de 50 m² construit après 1990 situé dans le quartier Notre-Dame des Champs à Paris 6e, la fourchette de loyer oscille entre 1 220 (loyer minoré) et 2 090 € par mois (loyer majoré). Or, le prix d’achat de cet appartement dépasse les 700 000 €. Même en appliquant le loyer majoré, il faudra 28 ans de location du bien pour rembourser le prix d’achat, hors travaux d’entretien, impôts et taxes.
Autre calcul évocateur pour les propriétaires : la baisse immédiate des revenus locatifs. Par exemple, un studio meublé de 15 m², dans un immeuble ancien, toujours situé à Paris 6è, se louera à partir de juillet 2019 à 631 € (15 x 42,1 €) contre 850 € actuellement selon une annonce publiée sur le site de location entre particuliers pap.fr. L’entrée en vigueur de l’encadrement des loyers signe donc pour le propriétaire de ce studio une baisse de 35 % de ses revenus locatifs.
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03/06/2019
Nécrologie
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